Prologue

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Londres, capitale de la Grande-Bretagne, qui fut le cœur jadis, d'un immense empire colonial ayant marqué le monde à jamais. Une ville millénaire, qui était une parfaite hybride du passé et de l'avenir, où des bâtiments datant de l'époque victorienne, et même élisabéthain côtoyaient des immeubles de verre. Les vieux théâtres étaient voisins de bureaux respectant scrupuleusement les normes modernes. Et c'était en son sein, que se trouvait le Buckingham Palace, résidence de la famille royale, symbole d'harmonie dans le pays, fierté pour le peuple et joyau éternelle qui semblait prêt à affronter mille encore.


La vie allait bon train ici, les gens allaient et venaient, allant travailler ou se détendre à un Pub ou faire les boutiques. Les touristes abondaient, profitant d'une journée ensoleillée. Les fameux bus rouges à étages défilaient dans les rues, suivi des taxis noirs qui assuraient la bonne circulation des citadins. Ici, presque personne ne se souciait de ce qu'il se passait au-delà de leur mur. La vie était normale, les seules présences de zombis ou de toutes armes biologiques n'était visible qu'à travers des écrans de télé ou d'ordinateur. En plus, le quartier général, le centre des opérations, la maison mère du BSAA, l'organisation miliaire ayant prêté serment de lutter et éradiquer les A.B.O se trouvait ici, ce qui donnait un sentiment de sécurité, qu'un puissant gardien veillait sur eux, les abritant de tous dangers.


Tout le monde donc vivait dans l'insouciance, pensant passer à côté de l'invasion des morts. À un des nombreux pubs qui abondait dans cette ville, un homme ayant la quarantaine, un peu mal rasé, se tenait là, sur une terrasse. Il venait juste d'arriver, venant de quitter une conférence avec de hautes autorités concernant la sécurité mondiale. Un peu exaspérer par le résultat, il chercha à se détendre. Blouson de motard sur le dos, jean délava et bottes en cuir, il prit place et n'eut trop attendre, car une jeune serveuse, tablier et chignon, vint à sa rencontre.


« Bonjour Sir, que peut-on vous servir ?

-Mmmh, un café s'il vous plait.


-Oh, vous devez être américain. Nous servons surtout du thé, mais je vais voir ce que je peux vous apporter.


-Merci beaucoup. »


La serveuse sourit à l'Américain, ayant reconnu non seulement pour son envie de café, mais surtout pour son accent. Loin de lui déplaire, ses yeux brillaient devant lui, le trouvant pas mal avec sa tenue de motard et sa mèche lui cachant l'œil. L'agent Léon S. Kennedy ne laissait jamais une femme indifférente. Homme endurcit depuis Raccoon et ses missions pour le gouvernement, il avait adopté ce côté sombre et torturer indépendamment de sa volonté, mais qui lui créa un charme. Loin de vouloir jouer les Casanova, Léon voulu surtout se changer les idées. En peu de temps, il fut envoyé par le nouveau présent des Etats-Unis en Angleterre, pour parler avec des représentants de la sécurité et du BSAA d'un incident survenu sur l'île d'Esperanza. Cela avait des allures de procès, car un patron d'une firme parapharmaceutique, Frederick Freeman, était reconnu coupable de cacher des travaux dangereux, et fut contraint de remettre au BSAA ses recherches. Léon, en tant qu'expert, leur conseilla de tout détruire, de ne rien accepter. Mais finalement, le BSAA eut gain de cause et devait récupérer le projet « Gorgone » sous peu. S'ils trouvaient un vaccin contre d'autres virus, Léon ne dirait rien, mais jusque-là, on ignora ses conseils. Sa venue n'était que pour paraître, faire croire qu'on se souciait vraiment de sécurité.


Remerciant la serveuse qui venait de lui remettre une tasse de café, Léon se rassura en se disant que le BSAA savait ce qu'ils faisaient et avaient prouver depuis longtemps son application dans sa lutte contre le bioterrorisme. Malheureusement, Freeman risquait fort de s'en sortir, rien que pour ses « amis » et sa fortune, et le BSAA avait de plus en plus l'habitude de jouer sur le tableau de la politique. Au moins, ils devaient garder un semblant de bon sens. Sirotant sa boisson, Kennedy préparait déjà le reste de son séjour. Peut-être profiter encore un peu de la ville avant de rentrer chez lui. Londres offrait de nombreux lieux touristiques intéressant, et cela le changerait un peu de consacrer ses journées à tirer dans la tête de cadavres animés. Pourtant, il devra repousser ses vacances. Car un bruit effrayant alerta tout le monde. Tournant la tête pour voir ce qu'il se passait, se tenant prêt à sortir son arme si s'était nécessaire, un accident eut lieu. Une voiture s'était encastrée dans une autre, et un bus fut prit entre eux deux, créant un embouteillage. Les klaxons se mirent à résonner dans les rues et beaucoup vinrent encercler le lieu de l'incident pour voir ce qu'il se passait, sortant leurs appareils pour filmer, prendre en photo ou prévenir quelqu'un.

RESIDENT EVIL Chapitre 2 : Curse of the MedusaWhere stories live. Discover now