Jour 174 - 01 avril

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 Moi :

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 Moi :

Je viens de retrouver ton baume à lèvres, celui que tu cherchais partout.


Moi :

Il était dans la poche de ma veste en jean depuis tout ce temps.


Moi :

Tu me l'avais prêté pendant la tournée européenne, cet été. On était à Londres. 


Moi :

Tu venais de t'en mettre, tes lèvres étaient encore grasses et elles sentaient l'amande à plein nez. J'avais envie de les bouffer.


Moi :

Tu m'as tendu le tube avec un clin d'œil : « Tiens garde le, tu as dit, t'en as plus besoin que moi ». C'est vrai que mes lèvres avaient souffert du soleil en Italie, le moindre sourire les faisait craqueler de partout. Je l'ai accepté en haussant les épaules. Ça ne pouvait pas me faire de mal, puis j'aimais bien l'odeur. Sur toi, c'était divin. 


Moi :

Mais avant que le stick n'atteigne ma bouche tu as agrippé mon bras : « Attends, j'ai une meilleure idée », tu as murmuré.


Moi :

J'ai bien vu dans tes yeux cette étincelle ambiguë, celle qui dit « je ne suis pas sûr de moi mais je vais le faire quand même ». Tes managers apprennent à la repérer, c'est le signal des conneries. 


Moi :

Ce jour-là, on était que tous les deux à l'hôtel. Les autres étaient partis manger, toi, tu étais resté pour t'entraîner malgré la réticence de Manager Hyuk. Tu ne mangeais plus beaucoup à ce moment, ça inquiétait tout le monde, mais tu t'en moquais, comme toujours. J'étais donc resté au cas où tu aurais besoin de quelque chose. Dans le fond, je pense que les autres avaient espoir que je parvienne à te faire avaler ton repas, mais j'étais tout aussi impuissant qu'eux fasse à ton opiniâtreté.

Je venais de t'aider à faire tes étirements et je ne voyais pas quelle bêtise on pouvait faire, là, posés sur la moquette de ta chambre d'hôtel. 

Quel idiot je suis, parfois. 


Moi :

Alors j'ai froncé les sourcils en penchant la tête sur le côté, pour que tu m'expliques. Nos yeux se sont rivé les uns aux autres, tu avais l'air de me demander une autorisation en silence. C'est sans doute quand tu t'es mordu la lèvre inférieure que j'ai commencé à comprendre. Doucement, l'adrénaline s'est diffusée dans mes veines, accélérant les battements de mon cœur. La tension était palpable autour de nous, je l'entendais presque bourdonner dans mes oreilles. 

Un jour sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant