* Chapitre 2 *

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! Chapitre violent et mots vulgaires !

Deux ans plus tard

Je rentre chez moi à pied comme à mon habitude, car j'ai terminé les cours. Mon téléphone dans les mains, j'envoie un message à ma mère pour lui dire que je ne vais pas tarder à rentrer à la maison.

Depuis que ma soeur avait dit à notre mère que j'avais changé il y a deux ans. Notre mère exige que j'envoie un message quand je sors du lycée et quand j'y rentre, elle est parano. Elle a peur que je me fasse enlever ou je ne sais quoi.

Avec ma soeur on est très proche, maintenant elle est à la fac de droit, elle veut devenir avocate, elle a vingt ans. Même si elle n'est plus à la maison, elle me manque même si on s'envoie des messages tous les jours. Elle s'appelle Jessy, mais elle préfère qu'on l'appelle Jess.

Et moi j'ai dix-sept ans, je suis toujours au lycée, je passe mon diplôme cette année. Et depuis deux ans, je n'ai toujours pas eu de petit copain et ni de premier baiser, mais je n'ai pas pris le temps de chercher.

Les garçons viennent à moi mais je n'arrive pas à discuter avec eux.
Ou étrangement, dès qu'ils me voient ils prennent peur et c'est ce que je trouve dommage. Et il y a une chose que je n'ai toujours pas dit à ma soeur, ce qu'il s'est passé il y a deux ans. L'homme blessé que j'ai trouvé au sol presque mort.

Je n'arrive pas à y croire que cela fait deux ans que j'ai sauvé l'inconnu au beau corps. C'est ainsi que je l'appelle vu que je ne sais absolument rien de lui.

Les seuls choses que je sais de lui, c'est qu'il est brun et qu'il a un beau corps, et qu'il écrit super bien. Je ne sais même pas la couleur de ses yeux, je me souviens très bien qu'il est grand et plus vieux que moi, et surtout je ne sais même pas comment il s'appelle.

Moi je suis blonde que je tiens de ma mère et j'ai les yeux bleus saphir comme ma soeur, que nous tenons de notre père ; s'en est presque hypnotisant. Une des raisons pour laquelle tous les garçons de mon âge me courent après, et sans oublier aussi que je suis petite. Je dois faire dans les un mètre soixante et encore je ne suis pas sûre.

Il doit me rester cinq cents mètres avant de rentrer chez moi, au chaud. Même si j'adore le froid, là il fait trop froid pour moi.
J'entends du bruit derrière moi. Alors je me retourne pour voir d'où peut provenir le bruit, mais je ne vois rien. Ça doit être des chats.

Je continue de marcher, mais je sens une vif douleur à la tête. Je tombe lourdement au sol à plat ventre en lâchant un bruit sourd à cause de la douleur. Je fais tomber mon téléphone par la même occasion. Je vois flou, puis je touche l'endroit à la tête où j'ai atrocement mal et regarde l'état de mes doigts. Je constate que je saigne. Ce n'est pas bon à cause de ma maladie. Je n'arrive pas à réfléchir tellement que j'ai la tête qui tourne.

La personne qui vient de me frapper, n'est pas aller de main morte. J'essaye de me relever, mais on me retourne violemment.

Désormais je suis dos au sol et je vois plusieurs hommes bien bâtis et armés. Je sens les battements de mon coeur accélérer me demandant ce qu'il se passe. Je commence à prendre peur et je mets à hurler. J'ai réussi à me dégager de leur emprise, puis je rampe au sol pour fuir et attraper mon téléphone ; mais ils me rattrapent rapidement.

Je me débats et hurle comme une folle, je commence à pleurer car je suis terrorisée, peur qu'ils prennent la décision de m'enlever et de me violer. Un des hommes me plaque violemment contre le mur. Je ne cesse d'appeler à l'aide en hurlant, mais la poisse que j'ai, il n'y a personne.

L'homme qui m'a plaqué contre le mur me frappe le visage me criant de fermer ma gueule. Je sens un liquide sur mes lèvres, je n'ai même pas besoin de me poser la question ; c'est du sang.

Protection Ardente - Tome 1Where stories live. Discover now