Chapitre 23.

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Ce chapitre est très hôspitalier, j'y connais rien, donc si vous voyez un truc pas très clair, signalez-le-moi ! :)
Bonne lecture !

Point de vue : Juliette.

12 avril 2011.
08h30.

  Une infirmière entre dans ma chambre, nous réveillant Guillaume et moi. Il est resté avec moi toute la nuit. Hier, nous avons reparlé de nous, et il m'a promis de ne plus rien faire, de ne plus draguer qui que ce soit. Je doute encore, mais si jamais je meurs de cette opération, je veux encore profiter. Profiter de Guillaume, de mes amis. Oui, l'opération peut foirer, et ça nous fait tous peur. Mais il faut la faire.

-Bonjour, nous salue l'infirmière.

-Bonjour, nous disons dans un bâillement.

-Mademoiselle Viotti, nous allons aller en salle d'opérations, m'informe-t-elle.

  J'hoche la tête et Guillaume m'aide à me mettre sur le fauteuil roulant. Il m'embrasse passionnément et je réponds à son baiser.

-Bonne chance, me susurre-t-il. Je t'aime.

-Moi aussi je t'aime.

  Je lui souris doucement et l'infirmière me fait rouler hors de ma chambre.

-Juliette ! Oh mon Dieu ma chérie ! s'exclame quelqu'un.

  Je me retourne difficilement et vois ma mère, les larmes roulant sur ses joues pâles, courant vers moi.

-Maman..., murmuré-je.

  Les larmes montent et l'infirmière se stoppe. Ça fait deux mois que je n'ai pas vu ma mère, je regrette de ne pas être aller la voir plus souvent.

-Comment vas-tu ? Mon Dieu j'ai eu si peur..., me dit-elle en s'agenouillant devant moi.

-Madame, nous allons devoir l'opérer, répond l'infirmière à ma place.

-Oh... bonne chance Juliette, sache que je t'aime, tu sais, me dit maman en me prenant dans ses bras.

  Je la serre et elle dépose un baiser sur mon front. Guillaume sort alors de la chambre, sûrement alerté par les cris de ma mère.

-Guillaume, dis-lui tout s'il te plaît.

  Je jette un regard entendu à mon chéri et il acquiesce silencieusement. Nous partons ensuite, l'infirmière et moi, vers la salle des opérations. J'ai toujours une douleur à la tête, j'ai quelques vertiges et je ne vois pas très bien, je vois flou.

Point de vue : Guillaume.

  Je reste dans le couloir, avec la mère, je suppose, de Juliette, qui pleure à mes côtés. Je suis assez mal à l'aise, mais il faut que je lui parle.

-Hm..., je me râcle la gorge. Je suis le copain de votre fille.

  Elle tourne sa tête vers moi et me regarde de bas en haut. Je suis gêné une nouvelle fois.

-Enchanté, je m'appelle Chantal, me dit-elle en reniflant.

  Je sors de ma poche un paquet de mouchoir et lui tend. Elle me remercie et se mouche. Nouveau blanc.

-Venez dans la chambre de Juliette, proposé-je.

  Elle acquiesce et nous pénétrons dans la chambre d'hôpital de ma copine. J'ouvre les volets, qui étaient à présent fermés, et remarque que le soleil est déjà levé. Chantal s'assoit sur le lit d'hôpital tandis que je me mets sur une chaise.

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