Chapitre 11

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Les yeux clos, j'attends d'heurter le sol avec violence. Seulement, la chute semble bien longue. Je me rend alors compte que je suis maintenu par quelque chose. Je me sent hisser vers le haut, et lorsque je me risque à regarder le monde, le bleu turquoise des cheveux de Dashi me fait soupirer.
Heureusement qu'elle était là. Mais maintenant je n'ai plus le choix. Je dois rentré avec elle.
Une fois en sécurité, mon amie me serre dans ses bras, tremblante.

"Ne refais pas de bêtises comme ça ! Elle siffle, sa tête enfouis dans mon cou.

- Qu'est-ce que vous avez prévu ? Je ne suis pas un rat de laboratoire ! Je la pousse, énervé.

- Je sais. Mais cette semaine risque d'être dure pour toi Princesse. Je suis désolée... On fait ça pour toi."

Une douleur émane de mon postérieur. Comme une petite piqûre qui se rependrai de plus en plus... Ho non, je rêve. Elle n'a pas osé faire ça ? Mes paupières s'alourdissent, mais avant de plonger dans un profond sommeil, je réussi à décocher un coup de poings dans le visage de Dashi. Un coup si puissant, que ma force m'a abandonné aussitôt une fois qu'il a heurter son visage.
Mon corps tombe lourdement sur le sol, manquant de glisser du toit. Je l'ai sentis.
Et maintenant je ne ressent plus rien.
Je suffoque.
Le noir complet. Le vide dans mes pensées.
J'ai peur. Je panique. Mon coeur s'affole. Mes médicaments ! Je ne les ai pas pris... Quel bande de crétins !
J'aimerai me débattre. Leur hurler qu'ils doivent me réveiller maintenant.
Le temps semble passer si lentement.
Où suis-je à présent ?
Avec qui ?
Pour quel raison ?
Pour moi.
Non, c'est ce qu'ils veulent me faire croire.
Je pensais que les folies de Maxens s'arrêteraient à la montagne. Mais visiblement non. Et il a leagué mes amis contre moi. Quel enfoiré.
A mon réveil, se sera le premier que je fraperais jusqu'au K. O., il l'auras mérité. Je dois m'enfuir. Après cela, une fois que tout seras rentré dans l'ordre, je dois m'enfuir avant que tout me retombe sur la tête. Dois-je abandonné Frédéricca ? Ou dois-je l'emmener avec moi ?

Mon sang se retourne dans mes veines. Je sens mes mains brûler, ma tête tourner.
Enfin, je reviens lentement à moi. La lumière et si faible que ma vue s'adapte rapidement. Combien d'heure j'ai dormis ? Combien de jours ? Je tousse. Grinçant des dents.
Mes mains sont attaché aux barreaux d'une chaise. Dans mon dos. Des chaînes. Je garde la tête baissé. Je ris.
"C'est une blague j'espère ?"
Que c'est-il passé durant mon sommeil ? Mes amis m'ont vraiment emprisonné ? Quels sont leurs intentions dans ce cas ?
Non.
M'ont-ils livré au gang adverse ? Pour obtenir quoi ? Si je devais être infiltré ils m'auraient prévenu j'espère ! À moins qu'ils attendent que je les extermine en voulant fuir ? Se serai la solution la plus rationnel. J'aurais agis avec moins de haine et donc moins d'efficacité s'ils m'avaient prévenu.
A moins qu'il y ai eu un problème durant le trajet ? Et qu'on m'ai fais prisonnière.

Je grince des dents. Ce bruit strident résonnant dans l'ensemble de la pièce.
Il fais si sombre, seul un halot de lumière entoure ma position. On se croirai presque dans un vieux film d'horreur qui s'annonce ennuyant. Le scénario étant connus de tous.
"Vous devriez savoir que le héros s'en sort toujours ? Je souris, redressant la tête.
- Et qui a dit que tu étais l'héroïne de l'histoire, Esmée ?"

Cette voix grave doublé d'aiguës me fais frissonner. On dirais...
Une siloihatte s'approche avec une chaise. La personne s'assoit à la limite du halot lumineux, s'acoudant au dossier. Mon sourire s'est aussitôt effacé. Je n'arrive pas à croire ce qui se passe devant moi. Ce n'est pas possible. Des larmes devalent mes joues. Il y a forcément une explication logique ! Je me débat, lacerant la peau de mes poignets à cause des chaînes. Je gémis, poussant de petits cris désespéré. Mes pieds frappent le sol, manquant de me faire basculer à de nombreuses reprises.
C'est impossible. Qu'on me sorte de là ! Je dois rêver... Je dort encore c'est ça ! Aller Esmée, maintenant on ouvre yeux. Aller... Aller !
Je ferme les yeux un moment et les ouvre. Non. Cette vision ne part pas. Je tire encore sur mes mains.
Qu'est-ce qui se passe... Je ne peux pas être réveillé face à ça !
C'est impossible...
Cette femme. Ses cheveux gris maintenue en une couette haute. Son look sombre. Une camisole complexe. Une côte de maille en t-shirt.
Des gants en latex noir.
Un jean tout aussi sombre. Des chaînes. Des rangers.
Un bandeau cachant son visage. Un bandeau muni d'un transformateur de voix. Des yeux brillant d'une lueur presque jaune à la lumière. Ce regard malicieux. Les cicatrices sur la moitié de son visage. La dent de loup autour de son cou...
Je suis face à face avec moi même.
Face à face avec Thanatos.

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The Hunter [ The Mercenary P2] Where stories live. Discover now