Too Young [Correction/Réécriture]

CHAPITRE 18

Chapitre 18: Charlie

Liam n'a jamais été du genre "démonstratif", à vrai dire c'était même plutôt le contraire. Si notre histoire est aussi compliqué depuis le départ c'est pour la simple et bonne raison, que je suis exactement pareille. 

Durant ces dernières heures, nous sommes passés du rire au larmes, reprenant notre histoire depuis le départ pour se souvenir du plus ancien souvenir et au dernier. Notre rupture venait de marqué la fin de l'avant-dernier chapitre. Je le scrutais, son sourire et ses larmes donnait un merveilleux éclat arc-en-ciel dans ses yeux. J'était heureuse de le voir ainsi, j'étais heureuse de voir que finalement, on avait réussi à ne pas se haïr même si j'étais certaine qu'il finirait à un moment ou un autre par le faire. Lorsque l'on parle de moi et Liam, c'était toujours la même chanson: le calme avant la tempête. 

- Yasmine t'adorait et je sais que si il n'y avait pas eu tout ça, dis je en faisant un vague geste de la main, vous vous parleriez toujours.

- Elle prends juste parti pour son amie et elle a bien raison.

- Liam, tu m'as dis pourquoi tu m'as quitté, elle ne t'en voudra plus en en connaissant la raison. J'ai pas envie de me culpabiliser toute ma vie en sachant que vous vous connaissez depuis des années et, elle a beau dire le contraire, tu lui manques. Pour Ibrahim et Kamelya, je crois que c'est mort par contre.

Il me lança un regard entendu. Je crois qu'il s'y attendait. Mes deux meilleurs amis ont cumulés un tel niveau de haine envers lui que ça en ai impressionnant.

- Tu te souviens du jour où tu m'as dit qu'on finirait par se détruire et que t'avais peur de finir par me détester?

Je me jette en arrière et me retrouve sur le dos, les mains posées sur mon ventre. Ce jour-là avait très très mal commencé.

- C'est le jour où tu m'as dit je t'aime pour la première fois.

Trois ans plus tôt,

L'hiver à Lizarien n'était pas réellement un hiver. Il ne neigeait quasiment jamais, le peu de fois où cela arrivait ça ne tenait pas et il était rare d'atteindre les température en dessous de zéro. Charlie avait rarement froid durant cette période, certainement son côté parisienne qui ressortait. 

On est Samedi, le vent glaciale souffle fort et notre brunette ressert son écharpe autour de son cou. Elle rejoint Yann et Vivian, un très vieil ami, pour aller au McDo. Charlie avait le besoin vital de se changer les idées pour éviter qu'elle ne vrille. Elle allait mal et une sortie avec deux amis, qui allaient obligatoirement la faire rire, pour manger de la mal-bouffe était tout ce dont elle avait besoin. La raison de son mal-être? Liam. Ils s'étaient disputés la veille, comme à leur habitude, ils avaient été excessifs et étaient allés beaucoup de trop loin dans leurs paroles. Charlie s'en voulait mais elle en voulait énormément à son petit ami qui était bien trop jaloux. Liam lui avait reproché de passer trop de temps avec Gregory et Gabriel. Elle s'était énervée en lui rappelant que si elle était aussi souvent avec eux c'est parce qu'il n'était jamais disponible. De fil en aiguille les reproches se sont accumulés jusqu'à ce que Liam insinue qu'elle le trompait. Charlie l'a giflé et est parti. C'est la raison du son de la voix préenregistrée qu'entende ses proches quand ils essaient de l'appeler. Son portable éteins dans la poche de son perfecto, elle aperçois la tête bouclé de Yann toujours vêtu de son fameux jogging noir, Nike. A droite, Vivian, sa casquette vissée sur sa tête, à la tête plongé dans son téléphone. 

- Mon p'tit cœur. dis Yann avant de la serrer contre lui. 

Vivian la tire vers lui et lui fait un câlin avant de lui faire la bise. Ils parlent rapidement avant de décider d'y aller en scooter. Connaissant Yann et sa manière de conduire, Charlie décide de monter avec Vivian. Il y avait environ vingt-cinq minutes pour aller au McDo à pied, avec le vent et le froid, il est préférable d'utiliser les scooters des garçons. Après avoir grimpé derrière son ami et enfoncé sa tête dans le casque noir, ils se mirent en route vers leur BigMac.