THE HUNGER GAMES - le renouveau - Finn

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        J'arrive enfin au Capitole. Le trajet a été long. J'ai éternué tout le long. Je suis tombé malade. Tant pis ! Je n'ai pas arrêté de penser à Lim. J'aurais dû lui dire au revoir, mais il est trop tard pour avoir des regrets. Ma mère fait la tête, elle est vexée que je ne lui aie pas obéi hier. Mais je lui en veux encore. C'est donc en fronçant les sourcils que je rentre dans sa voiture. Un silence pesant s'installe. Seul le petit autoradio émet un son durant les dix minutes qui séparent notre maison de la gare. Nous arrivons et la voiture s'arrête. Je me précipite vers la porte. Je l'ouvre et file directement dans ma chambre. Je prends au passage le téléphone dans le couloir. J'ai beaucoup réfléchi durant le trajet. Il faut que j'appelle Lim pour m'excuser. Et si elle me repousse, tant pis. Comme dit le proverbe : « Qui ne tente rien n'a rien ».

        Je tape le numéro de leur maison et c'est Peeta qui décroche.

        « Allo ?

        -Salut Peeta !

        -Ah Finn, vous êtes bien arrivés ? Qu'est ce que je peux faire pour toi ?

        -Est-ce-que Lim est là ?

        -Non, elle est partie se promener. Mais si tu veux, je lui dirais de te rappeler quand elle rentrera.

        -Oui, ce serait super ! Merci Peeta !

        -De rien ! Salut !

        -A plus ! »

Il raccroche et je soupire. J'espère qu'elle me rappellera. Si elle ne le fait pas, je la rappellerais demain, et ce jusqu'à ce qu'elle daigne me répondre. Je sentis mes paupières se fermer. Je fus réveillé quelques heures plus tard par la sonnerie du téléphone. Je m'empressais de décrocher.

        « Allo ? Lim, c'est toi ?

        -Oui Finn, qu'est-ce que tu me veux ? me dit-elle d'un ton sec. Aïe, elle a l'air très énervée. Oh et puis zut ! Je tente le tout pour le tout.

        -Ecoute Lim. Je t'ai appelée pour te dire que je suis désolé, j'aurais du tout te dire mais ma mère me l'a interdit. Je comprendrais si tu ne voulais pas me reparler mais j'aimerais vraiment que ce ne soit pas le cas. Tu me manques... Je ne suis qu'un gros nul mais je m'en excuse.

        -Arrêtes de dire ça, tu n'es pas nul ! J'accepte tes excuses. J'ai été blessée par le fait que tu aies semblé indifférent à ma tristesse hier. Et par le fait que tu ne m'aies pas dit au revoir ce matin...

        -Je n'étais pas indifférent à ta tristesse, ça m'a rendu triste mais je préférais te laisser te calmer. Et si je ne t'ai pas dis au revoir, c'est parce-que j'avais peur que tu m'envoies bouler.

        -Je comprends... Amis ?

        -Amis ! »

        Nous éclatons de rire. Ça faisait du bien de retrouver Lim.

        « Dis Lim, tu veux bien chanter s'il te plaît ?

        Chanter ?

        -Oui, ça fait longtemps que je ne t'ais pas entendue.

        -D'accord mais tu veux que je chante quoi ?

        -La chanson que tu chantais quand nous étions enfants.

        -Celle de l'arbre ?

        -Oui !

        -D'accord. »