•Chapitre 29•

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– Je ne peux pas y croire, dit Kate toujours choquée par mon histoire.

– Je savais que je ne devais pas Kate ! J'aurais dû l'envoyer balader directement.

– Tu l'aimes pas vrai ?

– Je l'aime, dis-je en essuyant la larme qui venait de couler le long de ma joue.

– Viens ici, dit-elle en ouvrant ses bras pour m'accueillir. Je m'y logeai volontiers.

– Tu penses que Niall savait ? Demandai-je en me calmant petit à petit.

– Je ne pense pas tu sais. Si il avait su quelque chose je l'aurais  déjà su. Et je ne le dis pas juste pour le défendre.

– Bon, je pense qu'on devrait aller en cours, dis-je avant de me redresser.

– Oui, répondit-elle en se levant à son tour.

On se dirigea ensuite vers notre classe pour notre cours de français.

//19h19\\

J'avançai lentement vers cet endroit qui nous avait réuni en quelque sorte auparavant.

Lorsque j'arrivai enfin à "notre" banc, je m'installai dessus. La vue de celui-ci n'a pas changé d'un poil. Le paysage magique que nous offrait cet étang avec le reflet du soleil dedans, et ces arbres et fleurs, juste magnifique.

Rien n'a changé, à part une seule chose.
Il n'était plus avec moi, j'étais toute seule.

J'avais encore cet espoir que ce n'était qu'un cauchemar, un putain de cauchemar et que j'allais me réveiller d'ici quelques secondes, mais non, c'est bel et bien la réalité.

//Vendredi, 16h27\\

Je quittai le bâtiment pour me rendre chez moi, la tête toujours ailleurs.

Après cette longue semaine de cours, je pouvais avouer que je n'allais pas mieux.

Depuis lundi matin, Harry ne m'avais pas approché et tant mieux si je devais l'oublier. Durant nos cours collectifs, je sentais son regard pesant se poser sur moi mais je le niiais.

Je parlais rarement avec Kate. Elle tentait par tous les moyens possibles de me changer les idées mais en vain. Je n'avais même plus envie de parler tellement j'étais mal.

– Madison !

Je sortis de mes pensées à l'entente de cette voix. Je me stoppai et me retournai vers mon interlocuteur.

– Oui ?

– On peut parler ?

– Bien sûr.

– Viens, je te dépose chez toi alors.

Je ne répondis point et me dirigeai avec lui dans sa belle Audi noire.

J'ouvris la portière passagère et rentrai. Il fit de même mais du côté conducteur pour ensuite démarrer la voiture.

– Tu vas bien ?

Why ? Tome IWhere stories live. Discover now