Damso : Cœur de Ratpi [ Fanfiction Abandonnée ]

11. Mais pour l'amour de la SACEM..

..Je fais preuve d'ipséité. 🗿

🖖🏾

Petite définition parce qu'entre penser savoir une chose et le savoir vraiment, il n'y a une véritable différence

« Ipséité ; Du latin " ipso ", désigne l'ensemble des paramètres spécifiques à une personne, une chose ou une notion. Désigne ainsi une personne, une chose ou une notion en soi, exclusivement, selon ses références propres. Exemple : Cet enfant fait preuve d'ipséité : il développe un caractère qui lui est propre. »

🖖🏾

Elle - Pourquoi tu fais cela ? Je veux dire.. ça t'amuse de faire pleurer, souffrir et espérer les gens. Non. Ne me réponds pas. T'es belles paroles, t'es expression lunatique, ton horrible personnalité. Ton ipséité comme tu le dis si bien.., elle inspira vivement, toujours en ignorant les torrents coulant sur ses joues. Foutaise sur foutaise ! Tu m'as utilisé comme un jouet, un putain pantin que tu pouvais contrôler à ta guise. Et n'ose même pas me dire que tu m'aimes ! Ne me demande même pas ce que tu as fait ! T'es qu'un salaud ! Tu m'avais promis ! Tu me l'avais juré ! Tu m'avais juré sur la vie dans notre enfant, que tu arrêterais ! William.. donne moi une bonne de ne pas me barrer ! Donne-moi une seul bonne raison de continuer à souffrir dans tes bras ! Vazy ? J'attends ! William !

William, Damso, Dems.. Moi-même, je ne sais plus comment me nommer. Je lève enfin les yeux et devant moi une femme se dresse. Des larmes salées et des cernes violacés en dessous de ses beaux yeux colorés, un visage sévère et marqué par mes bêtises. Ne vous méprenez pas, je n'ai jamais posé la main sur elle. Mes conneries, mes bêtises, mes mauvaises actions lui ont fatigué la vie.

Le visage.

Le corps.

L'âme. 

Ses vêtements simples, tellement simples que sur elle, ils en devenaient moches. Sa peau râpeuse et mal entretenue, encore une fois, ne me demandez pas le coupable. Derrière elle, un être humain est allongé et ma « femme » comme une force protectrice, comme un mur porteur, le protège.

De mes démons.

De mes cauchemars.

De mes fautes.

De moi.

De mon ipséité.

Plus j'y repense, plus je me demande comment, quelque chose d'aussi calme, d'aussi innocent et d'aussi intelligent, à pu sortir de mes parties génitales. Qu'il est beau, calme, innocent et intelligent mon fils, qu'il est beau.

Elle - William..., elle souffla, un souffle quasi-désespérée. Dernière fois. Donne-moi une putain de bonne raison.

Ses long et tentateur cheveux ébène attire mon attention, sa peau caramel me donne soudainement plus chaud et son corps tout entier m'embrasais.

Qu'elle est belle, énervée, fatiguée, et dépendante - de moi - ma femme.. Qu'elle est belle.

Moi - Baby. Tu savais comment j'étais..., je commençais enfin. Tu le savais et pourtant t'as désespérément voulu me changer, pas comme les autres salopes qui le disaient, un beau jour et qui s'enfuyaient un mauvais jour. Tu avais une belle lueur de folie dans tes yeux et pourtant, je ne s'avais pas si je trouvais cela courageux ou suicidaire. Maintenant, je sais, regarde moi et regarde toi. Je suis une sorte de supernova, je brille de mille feux, mais si tu t'approches trop près, je t'exploserai au visage. J'ai cumulé tromperie sur tromperie, vente sur vente, mensonge sur mensonge, péché sur péché. Je te disais tard la nuit, entre deux cannettes de bière et une bouteille de Vodka « J'suis pas un mec bien » Je te le répéterais sans cesse, mais t'as pas voulu m'écouter. Jamais. La vie, c'est simple, c'est beau la vie. La vie, c'est simple, c'est court la vie. Alors regarde-moi et écoute moi une dernière fois, je vais profiter, quitte à péché, car ma vie ne fait que 60 années.
Des années plus tôt