SHELA- Lui malgré tout.

Fin.

As salem aleykom wa rahmet allah wa baraketouh,

Après le décès à Bouya, ma grand mère n'a pas tardé a le rejoint, depuis qu'il est partit elle ne mangeait plus, elle ne dormait plus, elle était tout le temps assise à la terasse de la maison et regardé dans le vide, mes grands parents ont eu une histoire très  passionnante, les parents à Ma ( ma grand mère allah yerhamha on l'appelée comme ça)  était Kabyle et donc elle n'avait pas le droit de se marié avec un homme qui n'est pas Kabyle, Bouya qui est oranais, à cette époque il avait personne, ses parents étaient morts et personne ne voulait de lui dans leurs familles donc il est partie vivre en Syrie, il est resté 7ans là-bas une fois qu'il est revenu il est partit chez son collègue qui vivait à Tizi-ouzou et là-bas il a rencontré Ma, il y-a eu le coup de foudre directement, ils se sont aimé, Bouya est restait là-bas il vivait dans une petite maison dans une ferme qui était à son collègue, avec l'argent qu'il a ramené de la Syrie il est revenu à Oran et il a fait un investissement et il a pris une toute petite maison 1 chambre 1 salon la cuisine et les toilettes même pas de salle de bain, puis il est revenu à tizi-ouzou demandé sa main, bien évidement ils ont refusé puis Ma a décidé de s'enfuir avec lui, c'était très très très  honteux mais elle a tout sacrifiée, quand elle est sortie elle était vêtue d'une robe kabyle et c'est tout elle n'avait même pas de claquettes ou quoi que ce soit, une fois arrivé à Oran Bouya à commencé à travaillé avec l'investissement qu'il avait fait et c'était un petit restaurant, puis une fois qu'ils se sont rangés ils ont décidé de venir en France, Ma accouché de ma mère ses soeurs et frères, puis ils sont tous rentrés vivre en Algérie, puis ma mère s'est marié avec mon père qui était déjà ici, et puis vous connaissez la suite.

Il y'avait une très grande histoire entre eux, 60ans de mariage ce n'est pas rien, Ma après le décès à bouya elle vivait vraiment plus, des fois elle ne dormait pas, et à chaque fois que quelqu'un toquait à la porte elle sursauté et sortait le prénom à Bouya, mais elle n'a pas pu tenir, 3 semaines après c'était à son tour, après leur décès notre vie n'avait aucun sens, quelques temps après nous avons décidé de quitter le territoire et rentré à Marseille, Saphir était affecté autant que moi, moi après leur départ je ne faisait rien à part lire le coran pour eux et faire la prière je l'avait lu entièrement 6 fois et je l'ai lu pour eux, j'ai pris une chemise à Bouya et une robe à Ma que je serré en dormant..

[...]

1an plus tard.

Notre vie a commencé à prendre forme, Saphir allait très très bien niveau physique, il marchait et mangé seul, il avait un peu du mal avec ses mains qui se tordaient de temps à autre mais rien de grave, il a repris le travail et moi j'étais femme au foyer, je gardé mes enfants, je les éduqués comme il fallait, j'ai également mit le voile, après le décès de mes grands parents, mes patents, Saphir et moi même nous sommes parti à la Mecque, et depuis j'ai décidé de ne plus retiré le voile même Saphir devenait de plus en plus Salafi mdr.

Nos enfants el hemdoullilleh grandissaient petit à petit, ils marchaient et parlaient.
Saphir junior est le portrait craché de son père et Kahina ma mère mdr, super mes enfants c'est moi je les portents mais ils me ressemble pas mdr.

Tout le monde se porte bien, ma soeur et sa petite famille, Fares et sa petite famille également, Ramy est partit demandé la main d'une fille et bientôt le mariage.

Intissare a accouché de jumelle, l'une d'entre elle porte mon prénom et l'autre c'est Sheheïla, elles sont tellement belles mach'Allah.

J'ai couper contact avec tout le reste, Jasmine et Shana j'avais plus de leur nouvelles, Youssef non plus d'ailleurs on s'en fou mdr.

Ma belle-famille m'a accepté, quand ils ont vu comment j'étais avec Saphir dans les moments dur dans sa vie personne n'a eu le droit à la parole mais el hemdoulileh je l'ai fait pas pour les impressionnés mais par amour, c'est mon devoir d'être la pour lui et la el hemdoulileh il se porte très bien.

Et voilà la chronique touche à sa fin, j'espère que je n'ai pas été très longue ni bavarde mdr, j'espère sur tout qu'elle vous aura plus, cette chronique est réelle, ce n'est pas moi qui ai vécu les faits mais une personne que je connaît, son histoire ma énormément touché et je voulais à tout prix la partagé.

Peut être dans la chronique ce n'est pas très clair mais Shela a énormément souffert quand elle était avec Youssef elle l'aimé et ne pouvait le lâché, malgré tout elle avait l'impression d'être prisonnière mais allah est grand, il ne fermera jamais une porte sans ouvrir une autre, les filles vivaient chaque instant présent dans votre vie, profité ne vous laisser jamais quelqu'un vous tenie en lesse (désolé du terme) et ne laissé sur tout pas une belle histoire s'échapper, après koulchi bel mektoub mais rien ne vient par hasard.

À très bientôt pour une nouvelle chronique beaucoup plus touchante je pense.

Merci beaucoup encore une fois ♥