En février 1996, une nouvelle élève arrive à Uagadou pour la fin de ses études. Ejiro Siaré, élève de sixième année, voit la venue de cette étudiante avec optimisme. Après tout cela permettra d'augmenter les échanges avec les autres écoles de sorcel...
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Le cours d'histoire de la magie venait de se terminer. Ejiro rangeait ses affaires dans sa besace en cuir, lorsque le professeur Chike demanda l'attention des élèves. Elle releva la tête.
— J'ai le plaisir de vous annoncer, que pour la première fois depuis dix ans, nous avons réussi à renouveler notre partenariat avec l'école brésilienne de Castelobruxo.
Njeri et Ejiro échangèrent un regard intéressé.
— Ce qui implique que tous les élèves intéressés par une correspondance avec l'un des apprentis sorciers de l'autre école peuvent venir me demander de s'inscrire. Je leur transmettrai ensuite les coordonnées d'un brésilien faisant partie de l'échange, et ils pourront entretenir une correspondance. Nous espérons également mettre en place d'autres activités au cours de l'année, aussi, nous vous tiendrons informés.
Les élèves se mirent tous à parler à voix basse.
— Quand mon frère était encore à Uagadou, il a eu un correspondant brésilien, apprit Njeri à son amie.
— Je trouve ça génial ! Comment ça se fait que ça a disparu pendant dix ans ?
— Le directeur de Castelobruxo a été remplacé par un autre qui ne voyait pas l'intérêt de ce genre de choses, lança Chike, ayant entendu l'interrogation d'Ejiro. Maintenant qu'une nouvelle directrice est à la tête de l'école, elle a décidé de renouveler le partenariat. Vous êtes intéressées, mesdemoiselles ?
— Oh oui ! s'exclama Ejiro.
— Je suis d'accord, ça peut être sympa, appuya Njeri.
— Fort bien, je vous inscris sur la liste. Je vous donnerai le nom de vos correspondants quand j'aurais reçu la liste de Castelobruxo.
Les deux adolescentes acquiescèrent et sortirent de la salle.
— C'est génial, on va avoir des correspondants ! s'exclama Ejiro.
— J'espère vraiment que les événements dont Chike a parlé seront organisés, ça serait super, sourit Njeri. Mon frère m'a dit qu'une année, ils avaient fait des matchs de Quidditch inter-écoles !
— Ouais, ça promet d'être sympa. Dommage que l'ancien directeur n'ait pas gardé cette tradition.
Elles arrivèrent dans la cour de l'école. La classe d'Oona quittait la serre après son cours de Botanique. Les trois jeunes filles se saluèrent et l'irlandaise leur lança :
— Vous savez qu'on va avoir des correspondants brésiliens ?!
— J'en déduis que tu t'es inscrite, répondit Njeri.
— Oui, vous aussi ?
— Évidemment !
— J'ai hâte de savoir qui sera mon correspondant, s'exclama Oona.
