Chapitre 39 : lendemain difficile...

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Point de vue de Théo

Je me réveillais le lendemain matin avec une sacré migraine. J'avais encore la gueule de bois, merveilleux... Je tentais de me relever, mais un bras autour de ma taille m'en empêchait. Je me défis doucement de l'étreinte de Neville et me levais pour evacuer toutes les bières que j'avais bues à l'anniversaire de Venus. Je bu aussi une potion anti-gueule de bois, avant de me souvenir que j'avais oublié de finir le devoir de sortilège pour le lendemain.

Prenant mon courage à deux mains, je montais au dressing et m'habillais. Quand je redessendis, je prends un simple croissants à la française que nous avait ramené Diane et me dirigeais vers le sous sol où je vis de la lumière passer en dessous de la porte de la salle de cinéma. J'entrouvris la porte et regardais qui était réveillé.

Je souris en voyant les deux frères Weasley qui avaient dans leur bras leur petite amie respéctive, c'est-à-dire Daphné et Vénus, ainsi que Luna. La petite blonde me sourit en me demandant ce que je faisais déjà debout.

- Je n'ai pas fini le devoir de sortilège pour demain, je voulais aller travailler à la bibliothèque.

- Tu sais que tu n'as pas le droit de te balader tout seul ? demanda Ron.

Je levais les yeux au ciel.

- Bien sur, je vais juste à la bibliothèque.

Luna tourna la tête vers l'écran géant avant de me dire.

- Le film est bientôt fini, on s'habille et on te rejoint. D'accord ?

- Comment tu sais qu'il est bientôt fini ? demanda Georges à Luna.

- C'est simple, Vivian va partir, sauf qu'Edward Lewis va venir la chercher avec une grande limousine et lui demander de rester. Expliqua t-elle en haussant les épaules.

Ron et Daphnée ralèrent parce qu'elle venait de raconter la fin de Petty Woman. Je riais légèrement en entendant la blonde dire un « ben quoi ? » en haussant les épaules à nouveau. J'acceptai l'offre de la blonde et me dirigeai vers l'armoire à disparaitre qui se trouvait juste dans salon. J'entrais dedans et atterris quelques secondes plus tard dans celle de la salle sur demande qui avait été déplacé dans la salle commune des préfets en chefs.

Je sortais et me dirigeai donc vers la bibliothèque. Mais au détour d'un couloir, je vis un éclair vert arriver dans mon dos. Je n'eus pas le temps de l'éviter. Je me le pris. Soudain, je prendis le contrôle de mon corps et de mes paroles. Sans que je puisse faire quoi que ce soit, je fus entrainé vers la tour d'astronomie.

Sur le chemin, je croisais Luna, Drago, Neville, et Daphnée. Ils me regardaient passer devant eux surpris.

- B ? Où est-ce que tu vas ?

Point de vue de Luna

- B ? Où est-ce que tu vas ? demandait Neville à son petit ami, perdu.

Le serpentard ne repondait pas, tout en continuant son chemin. Je sentais bien que quelque chose n'allait pas. Je regardais autour de nous, tout en suivant le serpentard. Je vis une touffe de cheveux tourner à un coin derrière nous. Neville attrapa le bras de Théo et le fit se tourner vers nous. Il essaya de capter l'attention du Serpentard, mais il ne réagissait pas, même si le Gryffondor claquait des doigts juste devant son nez.

Théo se tourna et continua sa route comme si de rien était. Je croisais le regard de Drago. À son regard, je sus qu'il pensait la même chose que moi. Je rattrapais le brun et lui pris le bras à mon tour. Je lui pris le menton entre le pouce et l'index et le forçais à me regarder dans les yeux. Tout ce que j'y vis, c'était du vide avec un soupçon de panique.

Drago me fixait du regard. J'hochais de la tête et un chapelet d'insultes, à l'encontre de la mère de merlin en général, sortit de la bouche du blond dont les cheveux avaient viré au noir.

- On fait quoi maintenant ? s'écria t-il.

- On essai de l'en délivré ! m'exclamais-je.

- De quoi vous parler ? cria Neville.

Sans lui repondre, je regardais autour de nous. Je vis une tête juste se cacher derrière un mur. Sans attendre plus longtemps, je me précipite et attrapais la personne par les cheveux. Je la ramenais juste devant les autres par les cheveux. Je la maintenais par les cheveux. Elle couinait de douleur, mais la colère avait pris le dessus.

- Toi ? s'exclama Daphné.

Parvati Patil fit un sourire carnacier avant de faire un mouvement de baguette. Théo se mit à courir vers la tour d'astonomie. Drago commença à le suivre, comme Neville. Je restais là avec avec Daphné et l'autre serdaigle. Sans réussir à me retenir, je lui mis un énorme coup de poing dans le nez. Je lui lâchais les cheveux et elle s'écrasa au sol, comme la bouse d'hipogryffe qu'elle est.

- Alors comme ça on jette des Imperium ? Sale pétasse !

Je me reculais, sortis ma baguette d'un mouvement vif et la pointait sur elle.

- Expulso ! m'exclamais-je.

Parvati vola à travers le couloir et s'écrasa contre un mur. Elle perdit connaissance. Daphné s'approcha d'elle, vérifia qu'elle était toujours vivante. Elle hocha de la tête pour me dire que c'était bon. J'étais quelque peu soulager. La blonde sortit sa baguette à son tour et lança le sortilège du patronus. Quand son patronus apparu devant elle je ne pus m'empêcher de rire. C'est un gros chien. Je ne saurais le décrire, je vais donc juste donner un exemple, son patronus est un chien, le même que Scoubidou, sachant qu'elle s'appelle Daphné, c'était hilarant.

Elle demanda à son patronus d'aller prévenir Tonks et de la faire venir. Sans attendre plus longtemps, son patronus disparut à travers le mur. Quelques secondes après son départ, Drago et Neville arrivèrent en soutenant Théo par les épaules. Je leur sautais dessus, contente que le serpentard, n'ai rien.

On restait là pour surveiller l'étudiante toujours assommée. L'auror arriva à son tour, paniquée. Quand elle la vit au sol, dans les pommes, elle riait légèrement. Elle se tourna vers Neville et lui dit :

- Tu n'y es pas aller de main morte.

Le gryffondor leva les main comme il put, tout en soutenant son peit ami.

- C'est pas moi, Drago est moi étions partis pour empêcher Théo de sauter.

Tonks se tourna vers Daphné qui secoua la tête. La femme de Remus se tourna ensuite vers moi, les yeux ronds comme les attrapes rêves que je porte au oreilles.

- Ben quoi, il fallait bien faire quelques choses non ? répondis-je de ma petite voix habituelle tout en haussant les épaules.

Last ChanceWhere stories live. Discover now