18 Toutes ces turbulences dans mon coeur

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JUNGKOOK :

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JUNGKOOK :

Je ne comprends pas pourquoi mon Hyung est venu me déranger pour venir s'entraîner. Il a interrompu un moment crucial entre Yon et moi. Je lui en veux un peu. Il ne fait jamais ce genre de chose habituellement. Jin est plutôt du genre discret. Je serre les lèvres. La sonnerie de la porte d'entrée sonne à ce moment là. Je ne peux résister à la tentation de l'embrasser. Je pose mes lèvres sur elle. Je contemple ma jolie Yon. Elle a su toucher mon coeur. Je ne pense plus qu'à elle. Je l'ai entraîné dans ma chambre parce que je voulais lui avouer mes sentiments. Je ne voulais pas le faire devant tout le monde. Elle doit savoir que je suis amoureux d'elle avant de décider de repartir.

Je souris en y repensant. Pourtant notre confrontation n'avait pas bien commencé du tout. Je me suis avancé vers elle, elle reculait d'autant de pas. Son dos était pratiquement collé à la porte du dressing. J'ai eu peur qu'elle s'enferme à l'intérieur pour repartir à son époque. J'aimerais qu'elle reste au moins les trois mois que je suis ici. Mon estomac se serre. Que se passera-t-il ensuite ?

L'amour que j'éprouve pour elle me prend à la gorge, j'ai du mal à respirer. Mon coeur est bousculé de toute part. Il se radoucit quand elle est câline et il s'affole quand elle veut me quitter. L'amour me pique les yeux, ma gorge se noue, je ne survivrais pas sans elle. Elle voulait repartir à nouveau. Elle tapait sur mes mains quand je voulais la toucher, elle ne souhaitait pas que je m'approche d'elle. Mon coeur s'est brisé en mille morceaux. J'ai posé ma main dessus pour le protéger de toute cette souffrance, mais seule sa main à elle pouvait me guérir. 

J'ai attrapé sa main que j'ai posée sur mon coeur. Elle a cessé d'opposer toute résistance. J'en ai profité pour la serrer contre moi. Mon corps était collé au sien, j'avais envie d'elle. Je me suis abaissé pour poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Elle a tourné la tête. Je me suis senti vexé, et blessé également. Ma tête me faisait mal, et mes yeux se troublaient. Elle n'a pas cherché à me fuir dès lors qu'elle s'est aperçue que je cachais ma douleur. Elle a caressé ma joue. J'ai senti comme une flamme d'étoiles blanches s'allumer dans mon coeur. Une flamme qui brûle encore intensément et devient plus puissante au fur et à mesure que je la vois. 

Quand elle pose ses mains ou ses lèvres sur moi, je reçois comme une décharge, une énergie d'amour. Je l'aime davantage de jours en jours. C'est comme si mon coeur était une disque dur qui pouvait enregistrer une multitudes de sentiments et d'émotions. Elle m'apprends énormément sur l'amour. Son regard me transperce à chaque fois, c'est comme si elle activait un déclencheur d'amour qui se propage dans mon corps. Quand elle s'en va elle me retire tout. Je me sens vide.

Alors comme elle commençait à céder, je l'ai portée sur le lit. Je l'accrochais avec mes bras contre mon torse. Elle ne bougeait plus. Je respirais son parfum, j'embrassais ses cheveux. J'ai fermé les yeux et j'ai rêvé que je lui faisais l'amour. C'était tellement beau qu'une larme a coulé le long de ma joue et s'est échouée sur son épaule. Elle s'est décalée de mon corps et son visage me faisait face. J'ai observé ses yeux, sa bouche, j'ai désiré qu'elle m'aime autant que je l'aime. Elle s'est penchée sur moi, et a soudé ses lèvres aux miennes. Mon envie et ma passion m'ont poussées à l'étreindre avec force et la positionner sur le dos. Je me suis allongé sur elle. Ma virilité était toute perturbée. Je sentais tous les reliefs de son corps, j'ai posé ma bouche sur sa poitrine. Elle a caressé mes cheveux, et ses jambes m'ont laissé l'accès à son fruit défendu. Elle s'offrait à moi, je devenais fou. Elle tirait sur mes cheveux par le désir et le plaisir que lui procurait mes baisers et mes caresses. 

Nous étions proches de nous unir lorsque Jin est venu tout bousculer

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Nous étions proches de nous unir lorsque Jin est venu tout bousculer. Eh bien ! Effectivement, je lui en veux énormément. Elle abandonnait son corps à mes désirs. Je ferme les yeux pour penser à autre chose. Nous ne sommes plus seuls. Et je suis très surpris de découvrir le Directeur en compagnie de Jin. Il pose ses yeux sur Yon. Bon sang, il doit se demander qui elle est. Mince ! Elle aurait dû être cachée. Je tends la main vers elle pour la protéger, et déjà le Directeur s'approche d'elle :

"- Vous êtes une voyageuse de passé ?" Il la questionne.

Je reste stupéfait. Il connait cette histoire. Puis, je me souviens qu'il a dit avoir habité ici ! Hein.. ! Il aurait connu la même expérience que nous ?

Yon lui répond :

"- Oui, Monsieur !" Elle baisse les yeux gênée d'être découverte.

"- Vous ressemblez à 90 % à une voyageuse du passé que j'ai très bien connue et aimée !" Il enchaîne.

Nous sommes à genoux. Il a connu une voyageuse du passé et il l'a aimée, comme moi. Ah ! Cette belle histoire d'amour qu'il a vécu, c'était donc sa relation avec une voyageuse du temps. 

Yon n'ose pas lui répondre. Et il pose désormais ses yeux sur moi et me dit :

"- C'est toi Jungkook qui est tombé sous son charme ?" 

Je hoche la tête. Curieusement tout comme Yon, je me sens honteux. Il rétorque :

"- Tu vas souffrir parce que ces voyageuses du temps sont des briseuses de coeur !" il est bien amer quand il parle ainsi. 

Je ne sais pas trop quoi répondre. Yon prend la parole :

"- Vous avez rencontré ma mère ?" 

Il pose ses yeux sur elle. Et la fixe un temps indéfini mais assez long pour être embarrassant. Il lui confie :

"- J'ai connu une femme du nom de Ahn Bae. Elle était tout ce que je désirais dans la vie. Puis, après une relation très passionnelle de cinq ans, je ne l'ai plus du tout revue. Et cela fait une vingtaine d'années maintenant !" Il nous secoue tous.

"- Ma mère se prénommait Ahn Bae. Je suis sa fille !" Elle lui explique.

"- Ah, elle a donc fait sa vie. Vous ressemblez à votre mère aussi magnifique qu'elle !" Il conclut. Il se dirige vers le salon. Nous le suivons tous. Je reste en retrait avec Yon, et la serre dans mes bras. Elle est perturbée par l'intervention du Directeur.

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Intrusion du passé // BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant