Not in the same circumstances

Chapitre 22

Je me retourne vers la personne qui m'a attirée dans cette ruelle prête a me défendre lorsque je reconnais la personne.

-Legolas, que faites vous ? 

-Je voulais vous parler.

-Vous savais vous auriez pu me parler toute à l'heure au lieu de me traîner ici.

-Je n'aurais pas pu car je sais que vous voudrez fuir cette question, mais je ne vous laisserez pas partir avant de répondre. Je reste bouche bée, il me plaque contre une maison.

-Je vous ai vu remuer vos doigts avant que ces fleurs apparaissent sur la tombe. Alors dites moi la vérité et n'essayez pas de me mentir car je le saurai. M'annonce t'il sur un ton autoritaire. 

Je me mets à paniquer, je ne peux pas lui dire.

-Je... je ne sais pas de quoi vous parlez, quand je suis triste je... je joue souvent avec mes doigts et ces fleurs on du pousser très vite. J'essaie de m'en aller mais il me rattrape et me plaque encore plus violemment contre le mur.

-Ne me prenez pas pour un idiot Laïka, je peux vous énumérer plusieurs situations dans lesquelles j'ai de gros doutes sur vous. Dit il en me hurlant presque dessus. 

J'essaie de me débattre mais il me sert encore plus fort le poignet.

-Il y a eu la fois où vous avez sauvé ce loup, votre cerf mystérieux qui apparaît par magie, l'ours qui avait la même blessure que vous sur le champs de bataille à Ravenhill. J'ouvre en grand les yeux, je ne savais pas qu'il avait vu ça. 

Il continu sans me laisser le temps de l'interrompre.

-Votre mensonge concernant les ours, les gestes que vous faisiez au dessus de l'eau, vous croyez vraiment que je n'ai pas vu l'eau se soulever ? Ah et il y a aussi le coup de votre chouette, et maintenant ça, les fleurs qui apparaissent comme par magie. Je reste choquée qu'il ait vu tant de choses.

-Alors à présent arrêtez de vous moquer de moi et dites moi la  vérité. Dit il en se calmant légèrement. 

Une larme perle sur ma joue puis une deuxième. Je le regarde dans les yeux et je vois dans son regard qu'il regrette de m'avoir crié dessus, il me lâche et voit les marques sur mon bras.

-Je suis désolé Laïka, désolé de m'être comporté comme ça avec vous, je ne voulais pas vous faire du mal ou vous faire peur. Il me serre dans ses bras et m'enlace. 

Au bout de quelques minutes, nous nous séparons.

-S'il vous plaît, je veux juste comprendre. Je remonte mon regard vers lui, je suis désespérée, je veux au fond de moi lui dire mais j'en suis incapable. 

J'ai confiance en lui et je lui dirai bien mais que son père ou n'importe qui d'autre puisse l'apprendre, je mettrai tout le monde en danger.

-Je suis désolée mais je ne peux vous le dire. Je sors de la ruelle en essuyant mes larmes laissant l'Elfe seul. 

Je suis sur le point de rentrer au château quand je vois Gandalf revenir avec deux jeunes enfants à ses côtés. 

Eowyn, la nièce du Roi les installe à une table et leur apporte de quoi manger. Gimli, Aragorn et moi sommes assis a une autre table tandis que Legolas est adossé à une colonne, Gandalf lui est prêt du Roi.

-Ils ont été surpris, ils étaient désarmés. Aujourd'hui des sauvages traversent l'Ouesfolde brûlant tout sur leur passage, des arbres, le foin, les paillasses. Dit Eowyn avant d'aller s'occuper des enfants. 

Je regarde la table pensive et déboussolée. Pourquoi ai je hérité d'un don qui m'est impossible d'utiliser.

-Où est maman ? Demande la petite fille à Eowyn. 

Je prends une grande inspiration et me dirige en direction de la sortie, ne pouvant plus supporter la détresse de ces enfants. 

En arrivant dehors je me mets assise sur les marches. Si quelqu'un de malveillant apprenait qui je suis en réalité, il ferait du mal aux personnes que j'aime pour pouvoir m'exploiter et mettre le monde à feu et à sang. 

Je me calme et pose mes mains sur mon visage avant de mettre mes coudes sur mes genoux. 

Lorsque j'entends les portes dans mon dos s'ouvrir, je me retourne et vois Háma descendre les marches pour prévenir les villageois de l'évacuation de la cité. Je vois également mes compagnons arriver, je me lève et tapote mes vêtements pour enlever la saleté.

-Où allons nous ? Je demande.

-Au Gouffre de Helm, ils fuient vers les montagnes alors qu'ils devraient rester et se battre, qui les défendra si ce n'est leur Roi ? Dit le Nain alors que nous rentrons dans les écuries.

-Il fait ce qu'il croit être le mieux pour son peuple. Le Gouffre de Helm les a sauvés par le passé.
Annonce Aragorn.

-Il n'y a aucun moyen de sortir de ce ravin, Théoden fonce dans un piège. Il croit les mettre en sécurité alors qu'ils vont droit au massacre. Théoden a une volonté de faire mais j'ai peur pour lui, j'ai peur pour la survie du Rohan. Il aura besoin de vous avant la fin, Aragorn. Le peuple du Rohan aura besoin de vous. Leurs défenses doivent tenir. Explique le Magicien.

-Elles tiendront. Confirme l'homme avant que Gandalf ne monte sur son cheval.

-Attendez ma venue aux premières lueurs du cinquième jours. À l'aube, regardez à l'est. Je hoche la tête et vais rejoindre Legolas et Gimli qui eux sont restés à l'entrée de l'écurie. 

Je passe devant Legolas à qui je ne prête pas attention. Il a été odieux avec moi mais je l'ai peut-être mérité, je lui cache quelque chose et il le sait. 

J'aide les paysans a préparer leurs affaires pour partir loin d'ici. 

Alors que les premières personnes commencent a sortir d'Edoras je sens quelqu'un derrière moi. En me retournant je vois Legolas avec les rênes de son cheval et de mon cerf dans les mains.

-Le Roi nous attend, il veut que nous soyons à son niveau. Je lui fais un signe de la tête et je monte avec rapidité sur Astaldo. 

Nous nous dirigeons vers la sortie de la cité pour rejoindre le Roi suivis par les villageois.

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J'espère que la suite vous plaira davantage.

Avez-vous des idées sur le secret de notre chère Laïka ?