chapitre 8

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Les lèvres chaudes et savoureuses de Sébastian remontaient lentement sur la carotide de Kérélys, les doigts longs qu'il étendait se posaient sporadiquement sur l'épiderme frémissant de cette dernière, elle était envahi d'une appétence encore inexplorée... Une perception en elle, réclamait l'abandon de son être entre les mains de Sébastian. Le bruit d'une coupe qui se fracassait au sol faisait sourire l'homme quand, il sentait Kérélys s'évincer de ses bras pour se risquer de ramasser les débris de verres qui jonchaient au sol.

-Mlle Blum, laissée cela ! ordonnait-il en la relevant pour la serrer contre lui. Reprenons ou nous en étions. Assurait 'il en posant sa main sur sa joue.

-Non, je....

-Ne prêtez pas attention à cela, formulait d'une voix rauque Sébastian en glissant ses doigts sous le tee-shirt de la jeune fille.

-Sébastian, émettait elle en tentant de se détacher des bras de l'homme.

-Ne me dites pas que vous êtes vierge ! Exigeait sa voix dure

-Non, enfin. J'ai vingt-six ans ! S'empressait-elle de répondre dépourvu face à lui.

-Alors, Que craigniez-vous Mlle Blum ? Articulait-il d'une voix suave tout en inclinant légèrement son visage, De prendre du plaisir, ou d'admettre que l'homme que vous désirez haïr, rétorquait il tout en s'avançant dangereusement vers elle avant de reprendre, pourrait vous faire connaître un orgasme incommensurable ? Spécifiait Sébastian en bloquant Kérélys contre le mur. Laissez-moi vous rendre hommage à travers votre corps, vous offrir la jouissance que vous méritez. Murmurait col mao tout en effleurant les lèvres de sa compagne avec les siennes.

-je .. Bafouillait Kérélys, ne trouvant pas la force de fuir de son emprise. Non, elle voulait que jamais il ne cesse de promener ses mains sur elle, qu'il lui prodigue des sensations que jamais elle n'a connus dans toutes ses relations passées. Sa conscience était toujours éveillée, l'obligeant à réaliser qu'elle se comportait comme il l'avait toujours décrite.... Une prostituée ! Je ne suis pas une fille qui couche avec le premier venu ! avouait-elle comme une douce confession en descendant le regard.

-Kérélys regardez-moi, proclamait Sébastian en glissant son index sous le menton de sa partenaire, n'avez –vous jamais goûté au sexe, exposait il sous la rougeur que prenait les joues de la jeune femme. Que pourrais vous offrir un homme qui vous désir depuis que celui-ci à poser son regard sur vous, un soir dans votre bar ? Révélait Sébastian sous le regard harmonieux que lui vouait Kérélys. Je vous désir plus que tout au monde. Finissait-il par confesser en déposant ses lèvres sur les siennes, réveillant dans le corps de Kérélys une éruption de besoin de lui offrir son corps. Je ne vous vois pas comme vous, vous le croyez !

Aucune réponse ne brisait le souffle saccadé de la jeune femme, elle fermait les yeux un bref instant avant d'offrir un baiser à Sébastian qui prenait son attitude pour un oui. Tout en restant gentleman, il menait sa compagne au premier étage, lui offrant l'entrée de son antre... sa chambre.

Elle percevait le lit baldaquin à colonnes centré au centre de la pièce, un miroir arrondi aux finitions anciennes surplombait le lit, elle en eut le souffle coupé par la beauté qui dégageait de ce lieu.

-Je distingue que ce lieu vous plait ? lui faisait-il constater d'une voix suave en posant ses mains lascivement sur les épaules de la jeune femme. D'autres charmes se cachent dans cette pièce, et je vais vous les faires découvrir. Révélait-il en retournant Kérélys pour qu'elle lui fasse face. Votre timidité vivifie en moi un besoin de vous protéger. Concédait-il en cajolant sensuellement la bouille angélique qu'elle lui offrait.

Sébastian dénudait le buste de la jeune femme qui fermait les yeux pour apprécier en elle les émotions que dégageait ce simple geste. Elle frissonnait de plaisir de sentir les doigts de son compagnon effleurer la peau de son torse. Il observait avec plaisir le soutien-gorge en dentelle noir et blanc qu'elle portait avec élégance. Le renflement de ses sommets obligeait à Sébastian à déglutir, admiratif de sa poitrine, il reculait de deux pas pour contempler les seins de Kérélys. Jamais il n'aurait imaginé que sous ce tee-shirt se cachait deux joyaux aussi parfait. Gênée, la jeune femme installait ses mains devant son buste.

-Non ! Imposait-il gravement en lui retirant ses mains. Je vous interdis de cacher votre poitrine. Il approchait d'elle, glissant une main dans le dos de la jeune fille, d'un geste précis, il détachait le rempart qui l'empêchait de percevoir pleinement la rondeur des seins de Kérélys. Vous êtes magnifique Kérélys, révélait-il en s'abaissant à la hauteur des collines de la jeune femme qu'il enveloppait de sa bouche. Il aimait le gout tropical qui y régnait. S'occupant que d'un sein, il relevait sa main gauche pour venir pincer les tétons qui se durcissaient pour le plus grand plaisir de Sébastian.

Il parsemait un chapelet de baisers en descendant à la ceinture du jean de Kérélys, sans un mot, il déboutonnait langoureusement ces derniers pour faire glisser le pantalon aux pieds de sa partenaire. Il souriait quand il vu que la culotte n'était pas assortie au soutien-gorge. Il redressait son corps pour coller celui de K contre lui. Il glissait sa main sur l'élastique du tissu qu'il déchirait sans douceur arrachant un grognement à la jeune femme.

Kérélys voulait parcourir le corps de Sébastian à travers ses doigts. Ce dernier attrapait les mains de la jeune fille en lui interdisant de continuer son ascension. Il conduisait K sur le lit où il l'allongeait. Cette dernière se laissait mener par la dominance que dégageait col mao.

Un gémissement brisait le silence. Sébastian venait de glisser sa langue dans la chatte de la jeune femme qui s'arcboutait sans honte sous les lapements qu'il lui offrait. Elle n'était que liquide, son sang bouillonnait dans son sang, le savoir-faire qu'il déployait la rendait fébrile. Elle continuait de gémir sous les mélanges de sensations qu'il lui procurait. De sa langue, il pénétrait les profondeurs de sa grotte tout en resserrant son étreinte par ses doigts sur les tétons de Kérélys.

-Déshabillez-moi Kérélys ! ordonnait-il en se redressant devant le lit. La jeune femme s'exécutait maladroitement, cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait eu du plaisir avec un homme. Elle essayait de retirer le sweat de col mao si rapidement, qu'elle fut retenue par les mains de l'homme quand elle perdait son équilibre. Hâtez-vous sur mon pantalon ! Lui conseillait-il d'une voix rauque. Sans attendre, Kérélys déboutonnait avec précision la braguette et le bouton du jean de son amant, elle le faisait glisser le long des jambes musclées de col mao. Elle avalait avec ravissement sa salive quand elle découvrait que l'homme avait le sexe libre, il ne portait pas de boxer ! La masse qui se présentait à elle, faisait frissonner la jeune femme. Oui il était extrêmement bien fournit, la grosseur et la longueur était plus que parfaite !

Sébastian ordonnait à Kérélys de s'asseoir au bord du lit, ce qu'elle faisait promptement. Col mao se plaçait à genoux face à son vagin. De sa langue, il menait la jeune femme dans un endroit au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer, il suçait, mordait avec frénésie les lèvres, le clitoris. Elle perdait cours à la réalité, sans timidité elle poussait un cri libérateur, un gémissement si rauque que Sébastian sentait son membre tressaillir de la pénétrer.

Il enfilait un préservatif avec savoir. Sans patienter que la jeune femme reprenne ses esprits, il s'infiltrait en elle, rendant Kérélys brulante de plaisir, elle serrait les draps de ses doigts quand il commençait ses va et vient en elle. Elle hurlait d'un plaisir incommensurable, leurs souffles se mêlaient, fusionnaient dans un corps à corps ardent de jouissance. Il caressait divinement la perle du plaisir de la jeune femme qui grognait sauvagement, elle couinait encore plus quand il redressait son buste pour l'asseoir sur lui et la pilonner avec profondeur. Un cri jaillissait de la gorge de la jeune femme et dans un ultime coup de rein, Sébastian s'effondrait le dos sur le lit, attirant Kérélys avec lui.

-vous devriez dormir ! ordonnait –il en plaçant sa partenaire à ses côtés. Il se levait sans un regard sur elle tout en balançant la capote à la poubelle, avant de sortir de la chambre laissant Kérélys seule dans un lieu qui lui infligeait la honte.

La jeune femme se blottissait en boule dans le lit. Les larmes perlaient de ses yeux, elle se sentait sale, abandonnée par la force de se battre pour cacher ses pleurs, elle sanglotait en silence. Kérélys se sentait comme il l'a toujours considérée, comme une prostituée !

La rose dominante,                (pétale rouge)Where stories live. Discover now