La rose dominante, (pétale rouge)

chap 20

  Après avoir mené une bien étrange séance sur Kerelys. Sebastian avait vacque à ses obligations. Il avait finis par réveiller sa douce en deposant dans des gestes langoureux une pommade qu il impregnait dans son  fessier.
  Par la suite, il lui avait demandé de partager son dîner qu il avait minutieusement préparé pour elle.
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Quatre jours c étaient écoulées depuis cette journée qui etait bien differente de toutes celles qu elle avait vecue les annees passées.

   Elle traînait avec nonchalance ses pieds sur le bitume gorgé par la pluie qui ne cesse de tomber. Il fallait bien se douter qu un orage allait fi ir par se montrer avec la chaleur etouffante des derniers jours.
   Ell)e poussait la porte du bar l esprit distrait par son désir de sentir encore les mains de Sebastian sur elle. Elle avait tenté de voir Flore pour parler, mais son désir ne pouvait se réaliser car son amie était partie quelque temps au domicile de Maître Emmeris.
   La journee fût longue, ennuyeuse. Les habitués qui sont là dès l'ouverture avaient déserté son lieu de travail. Elle plongeait son regard dans la pendule tout en nettoyant les verres, encore une heure à sse faire chier pensait elle quand ses yeux se posaient sur son patron.
  -K dans mon bureau, magne ton cul j ai pas que sa a foutre! Bavait il en reluquant sa poitrine. La jeune femme revait de lui remettre sa demission , mais sans ce travail, elle ne pourrait plus payer son loyer.  Alors elle essuyait ses mains sur son jean et avancait avec dégoût dans la piece puante de sueur et de tabac froid. Elle sursautait quand la porte se ferma brusquement.
-Qu'ais-je fais encore? Demandait elle lasse des sauts d humeurs des clients qui se plaignaient en relatant que des mensonges.
-Tu couches avec l ennemis. Lui crachait il au visage. Sais tu qu un certain personnage est venus ici dans mon bar et que tu etais sa serveuse!
-Vous etes vraiment détraqués.
-Fermes là, tu n es pas en position d ouvrir ta grande gueule! Comment as tu pu me faire ça! A moi, moi qui t ai accepté comme serveuse a la mort de ton frère.  K sentait en elle une colère s eveiller. De ses deux poings, elle frappait le bureau en penchant son buste pour etre a la hauteur de son boss.
-Soit vous me dites le problème, soit je retourne a mes corvées! Crachait elle avec virulence.
- Tu baises avec le neveu Harrington, celui qui veut acheter cet immeuble et que je me bats depuis des années pour eviter que les gens soient jetés dehors.
-Non, marmonnait elle en se redressant. Je ne savais pas.
-Tu comprendras que je ne peux te garder ici. Voici ton enveloppe de fin de contrat, ton chèque est dedans et je t ai versé deux mois de salaires en plus pour que tu ais le temps de te trouver un autre job.
-Ne faites pas ça, je vous en prie.
-Désolé Kerelys mais la prochaine fois ecarte les cuisses avec les bonnes personnes. Maintenant dégage.

   Sans rechigner, la jeune femme prenait son dû avant d attraper ses affaires et sortir de ce bar. Elle inspirait un grand coup sous le regard bestiale des habitués qui approchaient.
   Sans leur prêter une quelconque attention, elle se mettait a marcher sous la pluie, pour oublier qu elle etait tombé dans un piège par les mots d un  homme a qui elle avait offert son corps. Elle regardait la prostitué au coin de la rue qui lui faisait signe, une mere de famille qui, après la fuite de son mari n avait pas trouvé d autres moyens que de vendre son corps pour subvenir aux besoins de ces trois enfants. K lui fit signe a son tour avant de traverser sous le klaxon d'une voiture qui pillait a sa hauteur. Le pare choc touchait les genoux de la jeune femme. Elle restait fixé sur la tôle, le bruit d une porte qui s ouvre et les cris d un homme qui approchait d elle, ne la faisait pas réagir . A son contact, elle portait son regard sur lui,les yeux de Kerelys baignaidnt de larmes abondantes,  elle sursautait avant de prendre la fuite dans une course effrénée.  Elle entendait son prénom résonnersous le grondement de l orage mais elle n en avait que faire, car elle voulait le fuir pour toujours et a jamais, fuir celui qui venait de la trahir en se servant d elle pour obtenir des informations sur son patron...
Elle cessait sa course a l angle d une rue. En reprenant son souffle, elle retirait la capuche de son sweat tout en posant ses mains sur ses genoux. Apres avoir retrouvé une respiration calme et régulière, elle avancait en direction de la grande bâtisse blanche. Jamais elle n aurait cru venir ici pour satisfaire le désir d une personne qui lui est chère. Lors de ses précédentes visites, kerelys ne repondait jamais aux questions que sa grand mere lui posait, plusieurs fois, mamie Jo lui avait trouvé de potentiels maris de bonnes familles. Mais la jeune femme avait renié ce mode de vie. Ne supportant plus ce manège mensonger de sa famille. Elle avait fuis le lendemain de ses dix huit ans annoncant a ses parents qu elle preferait decouvrir la vraie vie et trouver le veritable amour. Sa mere avait rigolé en la traitant d insolente. Mais K n avait pas lâché sa décision de vivre et non de suivre la vie que ses parents avaient trace pour elle... etude de medecine, epouse d un chirugien internationale, voilà ce qu ils voulaient pour elle.
   Elle entrait dans le hall de la residence medicale où logeait sa grand mère. Elle frappait au bureau du gardien qui lui ouvrit tout en souriant.
-Ton sac est la bas Kerelys.
-Merci Henri. Souriait elle en attrapant le contenue. Elle se wirigeait dans la petite toilette pour se changer. Sa mamie etait d accord sur son choix de vie mais seulement si elle faisait un effort vestimentaire lors de ces visites.
  Elle tira sur son chemisier blanc avant d enfiler ses bottes. Elle replacait sa tignasse dans un chignon rapide qui laissait echapper des meches rebelles. Elle observait son reflet d ine grimace. Que faut il pas faire pour sa grand mère.  Se lancait elle a elle même. Elle ressemblait a une bourgeoise coincée dans son mariage ratée. Pour couronner le tout, elle positionnait sur son nez la paire de lunette qu elle avait acheté pour embeter son aïeul.
  Elle refermait La porte et commençait a s engouffrer dans les couloirs luxueux de ce lieu.
  Ses talons claquaient sur le sol marbré, éreinté elle frappait trois coups a la porte de l appartement de mamie Jo. Cette derniere ouvrait tout en portant son regard sur sa petite fille.
-Bonjour Mamie. Lancait elle quand elle l a pris dans ses bras.
-Entre fausse avocate. J ai un beau specimen qui demanderai qu a decouvrir ta fleur de lotus.  K se mit a rire car sa mamie ne prenait pas de pincettes pour dire ce qu elle pensait.  Il est batit comme un dieu ma chérie. Et je crois que son oncle me fait du gringue. Chantonnait elle en tirant la main de sa petite fille.

-Messieurs, laissé moi vous presenter la plus rebelle de mes petites filles. Lancait elle en entrant dans la pièce.
Kerelys stoppait son regard sur les deux hommes qui s etaient levé pour l accueillir.
- Mr Harrington oncle et neveu, s exprimait elle sous le regard i.terrogateur de mamie Jo. Elle prenait place face a l homme, ne voulant pas laisser paraitre son trouble et la colère encers lui. Elle laissait ses yeux sur la photo de son frère et elle. Serrqnt les jambes comme le font les filles de bonne famille, elle se mettait à devier sur le visage de l homme qui l observait. La conere montait, le rouge empourprait ses joues pour montrer le volcan de rqge qui attendait pour ce deverser.
-Vous allez bien? Osait demander Sebastian.
- Dans trente secondes j irai mieux. Avez vous dit a ma grand mère que vous m avez baissé pour me faire virer de mon travail? Divulguait elle sous le raclement de gorge de l oncle de ce dernier. certes vous etes un bon coup mais vous etes un personnage perfide, avare et un encu....
-Kerelys nous avons compris je pense. Intervenait sa grand mère. De colère, la jeune femme se levait de son siege avqnt de s enfermer dans la chambre pour s etaler sur le lit et hurler de toute sa rage dans l oreiller qui encaissait le defoulement de K.