Chapitre 13 , «Le moment de vérité » Première partie

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Les jours pendant lesquels Terry n'était pas là, passèrent très doucement pour Candy. Il lui manquait, elle avait hâte de lui parler pour lui dire la vérité, pour qu'ils puissent aller de l'avant, être une famille avec leur petite fille et avoir aussi d'autres enfants... Tous ces papiers qu'elle avait préparés, elle ne voulait pas s'en servir. Elle va pouvoir convaincre Terry, elle en était sûre. Elle devait appeler son père. Elle l'avait suffisamment évité. Pendant qu'Esther faisait sa sieste, elle prit son téléphone pour appeler son père. Il répondit tout de suite.



- Tu attendais mon coup de fil, n'est-ce pas?



- Ça fait des jours que tu ne me donnes pas de nouvelles!



- Bonsoir papa...



- Bonjour ma chérie... tu m'évites. Tu as pris une décision n'est-ce pas?



- Ce n'est pas ce que tu espérais...



- Qu'est-ce que j'espérais?



- Que j'allais demander le divorce et la garde d'Esther...



- Ma chérie... dit le duc doucement, quand tu as pris la décision de renoncer à ton prince pour épouser un parfait inconnu, je me suis dit que tu devenais folle! Mais c'était ta vie et non la mienne, alors je t'ai laissé faire. Quand tu es revenue brisée par la mort de ton bébé, je ne pouvais que te consoler... tu as refusé de divorcer et d'aller de l'avant... On dirait qu'une partie de toi savait que ta vie avec ton mari n'était pas encore finie. Quand tu as découvert que ta fille était vivante, j'étais très heureux pour toi... Je me suis dit que peut-être tu étais prête à clore pour de bon ce chapitre de ta vie en réclamant la garde de ta fille... mais je savais qu'en revoyant ton mari, il y avait un risque pour que tu renoues avec lui...



- Ça ne te dérange pas?



- Je t'ai prise à ta maman et ma femme t'a maltraitée. Je ne veux pas que ta petite fille risque le même genre de vie que toi. Si tu peux être là pour elle et reprendre ton mari, fais-le... je ne veux pas que tu te sentes coupable comme ta mère de t'avoir laissée... Tu as déjà manqué les quatre premières années de sa vie...


- Oh papa...



- Bonne chance ma chérie. Sois heureuse et viens me montrer ma petite-fille... Dis-moi un peu, tu l'as séduit?



- Papa! Ça ne te regarde pas!



- Allons ma gentille petite fille, je sais que tu faisais semblant d'être une traînée...



- Comment tu le sais?



- Sinon, tu te serais envoyée en l'air quand tu es revenue. Tu es restée fidèle à ton cher mari...



- Oh mon Dieu, mais les journaux...


Les vents de l'hiverDonde viven las historias. Descúbrelo ahora