Severus jeune

3. Partager une chambre avec un Potter

Pétunias et son gros lard de mari me regardent ne sachant trop quoi dire. Le vieux taré est parti il y a à peine quelques minutes.
Le jeune Dursley m'entraîne dans la cuisine et me propose de manger un gâteau au chocolat qui a l'air délicieux. Je souffle puis j'accepte. De toute façon, personne ne pourra se douter que j'en ai manger. Il sort deux assiette et un couteau. Il coupe deux parts de gâteau extrêmement généreuse. Eh bien, c'est presque à se demander pourquoi il est si gros avec se genre de portions. Je me retiens de ne pas rire après cette pensée. Après tout, je ne suis pas à Serpentard pour rien. Je le regarde s'engouffrer du gâteau alors que moi, je le déguste. Il est très bon se gâteau, néanmoins. Je ne le dis pas, je ne voudrais pas suivre le même « régime » que se Dursley. C'est vrai quoi! Il est aussi gros que son père. Mais après tout, c'est la génétique. C'est vrai que je ne suis pas gros mais je ne suis pas non plus maigre. J'ai un poids idéal pour ma taille. J'entends crier de l'autre pièce le gros lard:
- Non! Il ne dormira pas avec notre Dudley! Il ira dormir avec l'autre monstre.
Alors lui, il devrait allez voir un spécialiste pour ses sautes d'humeur. Sérieux! Depuis que je suis arrivé, il n'a fait que s'énerver. Pourtant je n'ai encore rien dit à se gros tas de graisse. Comment ça je suis trop dans le jugement? Je ne suis pas trop dans le jugement, de toute façon, tout le monde le fait.
Je suis à peine à la moitié de mon gâteau que Pétunias arrive dans la cuisine, les joues rouge. Je pose l'assiette sur le plan de travail et je la regarde avec indifférence.
- Severus, ça fait longtemps.
- J'aurais préférer que ça se passe autrement. Après tout, je n'ai pas que ça à faire de faire ami-ami avec des moldus.
Moi? Sarcastique? Je suis comme ça et j'aime voir la tête des autres se décomposer. Et la, sa tête est juste parfaite.
- En tout cas, tu es exactement comme dans mes souvenirs Severus.
- Et toi, tu as bien vieilli Péti.
Elle rougie encore plus. Malheureusement pour moi, elle ne me répond rien. Elle inspire profondément puis elle souffle.
- Bref. Tu dormira avec le monstre.
- Es-tu réellement obligée d'appeler comme ça?
- Comment ca?
- Le monstre. C'est comme ça que tu appelais ta sœur. Tu l'appelais le monstre parce que tu étais jalouse d'elle.
Je crois que j'ai touché le point sensible puisqu'elle a les larmes aux yeux. Je ne m'en veux absolument pas. Elle passe son bras sur ses yeux pour essuyer ses yeux humide. Je crois, et j'en suis même sur, que je ne l'ai jamais vu aussi triste.
- J'étais jeune, ok! Je ne savais pas se que je faisais et maintenant, elle est morte...
Ok... d'accord! Entre le vieux fou et elle, on est pas avancer. Sérieux? C'est quoi cette soudaine envie de culpabiliser? La meuf traite sa sœur de monstre et elle, elle va culpabiliser des années plus tard. Bref, se n'est pas à moi de m'en vouloir après tout. Moi, je ne regrette pas se que je viens de lui dire. Le gros lard arrive dans la cuisine et voit Péti en train de pleurer. Directement il m'accuse et me demande se que j'ai fait à sa femme. Je hausse les épaules avant de lui répondre:
- Je ne lui ai dit que la vérité, Dursley. De plus, si je dois cohabité avec Potter, je dois me préparer psychologiquement. Quoique, je doute qu'il ne me fasse quoi que se soit, contrairement à toi.
Insolant? Moi? Comment ça? Je pense que c'est vrai que ça va être difficile de vivre avec les trois autres personnes présentes dans cette pièce.