Chapitre 11

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PDV Valentin

Je jette un dernier regard derrière, Maxime ne bouge pas, il fixe le vide.

Je respire un grand coup puis entre dans la fameuse chambre.

Oh. Mon. Dieu.

Tout est péter. Il s'est battu. Ici. Ça se voit.

Un miroir est brisé en mille morceaux au sol. Son siège est également à terre. L'écran de son ordi est cassé. Le contenu complet de sa penderie est étalé partout.

J'avance doucement dans la pièce. Je marche par erreur sur un bracelet. C'est une petite chaine en argent avec des initiales gravés. C'est un accessoire de femme, surtout.

Je le prend pour le voir de plus près, il a été cassé aussi.

Je continu d'observer chaques détails.

Un cadre brisée, une ampoule cassé, c'est quoi cette histoire...

Au moment ou je m'apprête a ressortir, mon regard tombe sur quelque-chose qui m'intrigue. Des espèce de tâches rouges. Je me baisse, et oui, c'est du sang. Très peu, mais quand même.

Je reste figée quelques secondes. Mais reprend vite la réalité en pleine face. Vite, il faut agir.

Je sors en courant et fonce voir Maxime, je lui attrape les épaules.

V - Max' écoute moi, eh ! Il faut appeler les flics ok ? On va le retrouver t'inquiète ! Maxime !?
M  - ...
V - répond moi s'il te plaît me laisse pas seul dans cette merde...

Suite a son silence et ses yeux vides qui me regardent sans émotions, je m'écroule en pleurs, a genoux, sur le parquet froid et poussiéreux.

Ma tête dans mes mains, je sens deux bras frêle m'entourer doucement. Je lève la tête directement et le serre fort.

Deux mecs, a genoux par terre, dans les bras l'un de l'autre, en pleurs, qui ne savent pas ce qu'est devenu leur meilleur pote.

Une tragédie, un drame.



PDV Maxime

Et on reste comme ça longtemps, une dizaine de minutes, à évacuer ce qu'on a retenu.

Puis je m'écarte doucement, il a raison, il faut agir, appeller la police.

Je le regarde un peu, je vois toute la douleur dans ses yeux, toutes les questions qu'il se pose, comme moi.

Depuis le début, c'est lui qui m'aide, qui me relève, qui me pousse pour pas que je m'arrête, me déséquilibre et tombe. Cette fois c'est mon tour.

Je lui fait signe de s'asseoir a côté de moi sur le canapé, il le fait doucement, et lève ses yeux encore bien humides vers moi.

V - on...  on fait quoi ?
M - on fait ce que t'as dit, on appelle les flics.

Il acquiesce d'un hochement de tête. Je sors donc mon téléphone de ma poche et compose le 17.

Avant d'appuyer sur la touche verte, nos yeux se croisent encore une fois. Je stress. Il met son bras autour de mes épaules et appui lui-même sur la touche.

Après quelques explications rapides, et une attente d'un quart d'heure trop long pour nous, 5 officiers de police entrent.

On leur montre la scène, leur explique ce qu'on sait, mais on ne sait pas grand chose en faite.

Ils nous disent que l'enquête va commencer dès demain et qu'en attendant on ne peut pas rester dans l'appartement. De toute façon on ne comptait pas le faire, ça aurait été trop dur.

On va a l'hôtel vers 18h, on est épuisé.

Valentin va se doucher et moi je regarde par la fenêtre en m'imaginant des milliers de scénarios.

Puis là, un indice pourtant bien trop voyant me revient en tête et je comprend la plus claire partie de l'histoire.




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Merxi de lire, continuez pour que je devienne riche et célèbre🤘

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