Chapitre 13

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PDV Valentin

Biiip. Biiiiip.

J'éteins rapidement la sonnerie de mon téléphone et me lève. Max' baille et s'étire.

Je compose déjà le numéro des flics. Je n'est pas bien dormi, je ne pensais qu'à ça, des milliers de scénarios différents se jouaient dans ma tête. Mais je n'arrive pas vraiment a imaginer celui où c'est Eléonore la coupable.

Mais je fais un effort. Car Maxime a peut-être raison après tout. Alors j'explique au policier le raisonnement de Max' et ils nous disent qu'ils seront à son domicile dans 40 minutes.

V - ils y sont dans 40 minutes.
M - je vais m'habiller alors
V - je vais chercher de quoi manger moi
M - ok vas-y

Je descend les escaliers de l'hôtel et prend deux croissants, deux petites bouteilles de jus de pommes et ça suffira. Moi j'ai pas faim façon.

Je suis de mauvaise humeur, je sais pas pourquoi. Fin si, la tension, la fatigue, le stress et la pression. C'est déjà trop.

Je remonte, Max' sort de la salle de bain en même temps et on se bouscule légèrement, je fronce les sourcils et soupire, lui montrant mon énervement.

M - oh déso ahah

Je ne le regarde même pas, je pose la bouffe sur la table et commence a manger.

Il est même pas bon leur croissant de merde.

Pourquoi je suis chiant aujourd'hui ?

M - merci pour la bouffe, on part après que tu sois prêt ?
V - ouais.
M - hey... Ça va ?
V - nan, je sais pas, flemme d'être de bonne humeur apparemment aujourd'hui.
M - oh ok... T'inquiète ça va aller, et puis j'ai peut-être tord hein
V - mmh

Il ne réplique rien de plus, c'est ça que j'aime avec lui, il sait quand il faut parler ou pas.

PDV Maxime

On sort enfin de l'hôtel, il est 7h35. On arrive 15 minutes après devant l'immeuble d'Eléonore. Il y a une voiture de police garée devant, et 4 officiers devant la porte, à nous attendre.

On se dépêche, et on rentre tous ensemble. J'ai les mains moites, ça me fait tellement bizarre. Je vais voir celle qui a fait pleurer mon meilleur pote pendant des semaines.

Valentin a un visage dur, froid, mais je peut voir dans ses yeux une grande appréhension aussi. Je passe une main dans son dos et lui lâche un sourire rassurant.

Il ne me le rend pas, mais respire un grans coup et hoche la tête, comme pour me dire "on va reussir".

Un officier frappe a la porte.
Il est grand, brun, yeux presque noirs. Il a l'air déterminer, il me donne confiance en lui.

La pirte s'ouvre doucement, et le visage de femme qui se trouve derrière est plus que surpris.

E - euh oui ?
Police - vous êtes bien Eléonore Grendo ?
E - oui pourquoi ?
P - on a quelques questions à vous poser.

Au moment où il termine sa phrase, il se décale et Eléonore nous voit, Valentin et moi.

Son visage se décompose complètement. Elle ouvre grand les yeux puis france les sourcils.

E - qu'est ce que vous faites là vous ?!

Son ton est hyper agressif, et ça ne fait que renforcer mes soupçons.

M - Cyril a disparu. T'es sûrement au courant d'où il est.
E - non. Je te rappelle qu'on est plus ensemble. J'ai rien à vous dire.

Elle commence a fermer la porte d'un geste rapide mais l'officier met son pied et la rouvre d'un coup brutal.

Les 4 officiers rentre de force dans l'appartement en poussant Eléonore, deux d'entre eux l'attrape par les bras et l'emmène dans la voiture.

Elle cri, se débat, mais ne fait clairement pas le poids. Les deux autres sont dans l'appart et nous invitent à venir pour voir si on remarque quelque chose.

On cherche un indice quelconque mais rien. Val' a trouvé un sweat a Cyril mais c'est tout.

Ils vont interroger Eléonore mais on ne peut pas rester. On décide de se ballader.

On marche dans le silence. On attend qu'une chose, l'appel du flic.




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