Chapitre 18

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PDV Maxime

Deux jours plus tard, le policier m'a appelé pour me dire d'aller au commissariat immédiatement.

Il est 14h13. Je me lève en vitesse et prend une douche rapide. Ça fait deux jours que je n'ai rien fait, je ne suis pas sorti de l'hôtel. Je ne sais pas ce qui se passe, et pour tout dire, l'espoir est mort. Peut-être comme mes deux amis.

J'arrive 20 minutes après et l'officier m'attend devant.

Il me fait monter dans une voiture et on part de suite, suivi de deux fourgons.

M - on va où ? Au cimetière... ?
P - hein ? Eh oh ! On y est presque là donc vous avez pas intérêt à faire chier. Vous allez sauvez vos potes alors soyer déterminé.
M - mouais. Et du coup on va où ?
P - dans un vieux hangar abandonné.

Le trajet se finis en silence, et j'espère de tout mon coeur que l'histoire va bientôt se finir. Sinon mon coeur et mes nerfs vont finir par exploser.

On arrive, l'endroit est bizarre, flippant.

Un grand hangar désaffecté au milieu de rien. Un lac à côté, l'eau est sale. Ça pu les égouts. Il fait ni froid ni chaud, il y a du vent.

Pendant que je révasse les flics sont tous prêts, armes, gilet par-balle etc.

L'un d'eux m'enfile un long gilet et me donne un casque.

M - euh... Vous êtes sûr fin... C'est pas dangereux pour moi...?
P - t'inquiète tu reste derrière p'tit gars.
M - euh... Ok.

On avance, on avance, je flippe, je flippe ma race.

On arrive à la porte, j'observe tout autour de moi.

P - eh !
M - euh oui ?!
P - tu te cache derrière cet arbre et tu viens que si on t'appelle ok ?
M - euh ok.

Ils enfoncent une porte, rentrent, tout va très vite, je n'entend rien. Mon coeur bat trop vite. Je transpire. Ma respiration est bruyante.

J'entend un cri. Puis deux. Puis pleins. Trois coups de feu.

Trois sortent avec un mec les mains liées et la tête baissée.

L'un d'entre eux me dit que je peux y aller. Sa voix a l'air morose, triste, ou alors je suis parano, défaitiste.

Je sors de ma cachette pas très discrète, et m'avance rapidement vers l'entrée. Je suis en panique totale.

C'est sombre, pas de fenêtre, ambiance pesante. Une porte en métal de chaque côtés. Une ouverte, celle de gauche, et une fermée, celle de droite. Quatre sortent encore avec un gars inconscient, ils ont sûrement dû l'assommer.

Ils continuent à sortir des mecs, moi je ne bouge pas. Je ne veux pas entrer, allez savoir pourquoi.

Mais 10 minutes plus tard trois policiers se rapprochent de moi et me demandent de venir avec moi dans la pièce de droite.

Je bégaye un bref oui, et on se dirige vers la porte, moi derrière.




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Merci de lire, continuez pour que je devienne riche et célèbre🤘

Désolé la cadence ralenti à cause des cours, bisous.

Redbox Story	IIWhere stories live. Discover now