Chapitre 1 partie 2

17 2 0
                                    

Je souris gentiment en sentant Mila curieuse de voir un peu ma chambre. Une pièce claire et bien lumineuse. Un peu pale sans décoration. Un peu triste même.

-          Oh tu es seule ! Trop nulle ! Tu vas t'ennuyer

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

- Oh tu es seule ! Trop nulle ! Tu vas t'ennuyer.

En effet il n'y avait qu'un lit et c'est beaucoup mieux comme cela.

- Je préfère, je réplique avec un large sourire. Bon... Je, je vais m'installer.

- A tout à l'heure, lança Mila en repartant avec sa valise roulante derrière elle.

Fermant la porte derrière moi, je souffle enfin. Je me retourne soudainement coinçant nerveusement les clé dans la serrure pour fermer ma porte à double tours. Suite à cela, je scrute mon lit dans l'idée de reposer enfin mon corps sous tension. Le matelas est de premier prix mais il fera très bien l'affaire. En face de mon petit lit, un bureau simple. Et dans le fond, une petite salle de bain comprenant une minuscule douche, un toilette pratiquement accolé et un évier. Cette chambre avait énormément besoin de décorations. Après avoir pris mes marques et rangé mes affaires dans la commode je me laisse retomber sur le lit, fixant le mur.

.....

- Je pense que nous sommes tous d'accord pour qu'Ambre change de faculté. Au vu des scandales accumulés ces derniers mois, nous ne pouvons la reprendre, assure le directeur.

Le vieil homme imposant était assis de l'autre côté de l'immense bureau de marbre, le regard fermé. Il fixait mes deux parents assis à mes côtés. Ils hochèrent tous deux la tête sans me demander mon avis. C'était comme cela que ça fonctionnait. Pour la première fois depuis des années, je n'osais parler mais au fond tout ce que je voulais c'était partir le plus loin de ce lieu. De toute façon, je ne pourrais plus jamais retourner avec mes anciens amis, et me sentir scrutée à longueur de journée.

- Nous allons la faire transférer directement dans une petite université loin de tout. Nous devons faire étouffer cette affaire, prononce mon père sans me jeter un seul regard depuis le début de cet interminable rendez-vous.

- J'espère que tu es fier de toi, déclare seulement ma mère, impassible.

Son ton était froid, distant, avec un certain dégoût sur la fin. J'encaisse.

- Je pense qu'Ambre à comprit, intervient le directeur en souriant faiblement.

- Je pourrais seulement récupérer mes affaires ? demanda-t-elle avec hésitation.

- Bien sûr, mais je vous préviens ils ne sont pas en très bon état.

- Ce n'est pas grave, je voudrais quand même les récupérer.

- Bien sûr.

Le directeur se redressa pour se diriger dans la pièce derrière son bureau et en ressorti avec un sac en plastique à la main et me les présenta sur le bureau sous mon regard apeuré. En y jetant un coup d'œil, je me sentis suffoquer. La seule vue du mot « salope » sur un de mes cahiers me donnai les larmes aux yeux.

Erreurs du passéWhere stories live. Discover now