Chat Va Pas La Tête

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Alya se réveilla avec une étrange sensation, elle avait un sentiment de vertige. Elle se leva tant bien que mal, puis par la suite, elle retomba de nouveau. En plissant des yeux, sa vision se réajusta. Elle finit par remarquer que cette dernière se retrouvait de nouveau sur la scène de l'accident, là où sa vie avait été bouleversée. Celle-ci remarqua que sa vision n'était pas comme d'habitude : elle était devenue plus flou, alors qu'Alya était pourtant sûre d'avoir retrouvé ses esprits. Lorsqu'elle regarda sa voiture, naturellement de couleur rouge vif, elle le vit d'un rouge presque rosé. Elle secoua la tête, mais rien à faire. 

Tout à coup, elle entendit une voix retentir dans sa tête, une voix grave, appartenant sans aucun doutes à celui d'un homme :

— Qu'est-ce qu'il se passe bon sang ? Pourquoi je n'arrive pas à faire un putain de mouvement ? Ai-je bu ? Mais non enfin ! Tu avais juré ne plus boire rappelle-toi ! Et pourquoi j'ai une soudaine envie de manger du poisson ?! Je veux du poisson !

Alya fut surprise d'entre cette voix, elle se demanda si  elle ne devrait pas se faire interner. Cependant cette voix continue de persister de plus belle. Elle senti son corps avancer, sans qu'elle ne l'avait pas commandé. Par la suite, elle voulut s'immobiliser, malheureusement son corps fit un salto en avant, son crâne heurta le sol puis son dos s'allongea sur le ciment. 

— Je ne comprends pas, j'avais pourtant pas prévu de faire un mouvement ! S'exclama Alya. 

— Mais t'es qui toi? S'exprimait de nouveau la voix masculine.

— Non, toi t'es qui ? 

— Non toi t'es qui ! Dégage de mon corps, pour qui est ce que tu te prends ? Chat alors ! 

— Non mais j'hallucine, je suis parfaitement bien dans mon corps, tu es donc prié de déguerpir, merci d'avance. 

Fière de sa réponse, Alya avança de nouveau vers l'avant, jusqu'à ce que sont corps s'arrête, et faisait marche arrière. Pendant qu'ils se disputaient, les passants étant autour de la scène, avaient remarqué un drôle de chat roux. Ils pouvaient observer le félin cracher toutes les deux secondes, marchant à l'avant, puis à l'arrière, pour ensuite rouler sur lui-même. Les spectateurs étaient confus face à cet animal, qui n'avait rien de normal selon eux, l'un d'entre souriais longuement. 

— Lâche moi ! Enfin ! S'énerva Alya. 

— C'est mon corps, j'en suis maître, répliqua Cody. 

Le chat tourna sur lui-même, jusqu'à ce que son visage s'arrêta sur un bout de rétroviseur brisé. Leurs regards s'arrondirent, leurs bouche s'ouvrirent pour pousser un cri en raidissant leurs poils tout en sautant en l'air. Les passants rigolèrent en écho, en regardant les réactions du chat. Parmi eux, quelques-uns sortirent leurs téléphones, pour filmer cet instant hilarant. 

Tout à coup, les policiers virent quadriller la zone pour éloigner les passant, en leurs disant  de s'en aller de la zone d'accident. Une petite fille, montra le chat du doigt à l'un des agents qui s'en chargeait de le prendre pour l'éloigner de la zone. Pendant que le chat est dans les bras de l'officier, Alya s'arma de sa griffe, prête à l'enfoncer dans le bras, jusqu'à ce qu'une force l'empêcha de faire un mouvement de plus, grâce à la volonté de Cody. 

— Calme toi, sale sauvage ! S'énerva Cody. 

Le talkie-walkie du policier, s'activa d'un bruit grisaillant, laissant échapper la voix d'une collègue : "Agent Mayer, à toutes les unités, deux corps ont disparue suite à leur admission aux urgences. Il s'agit d'Alya Duncan, 18 ans, et de Cody Smith, 21 ans."

— Agent Calyger, bien reçu. Nous commençons les recherches. 

Il reposa le chat sur le sol, et retourna auprès de ses collègues. 

Une fois libre, Alya couru à toutes pattes, dans un chemin qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle empruntait la ruelle sur la gauche, qui mena directement dans son quartier, un district pavillonnaire. Elle savait exactement où elle se rendait. Pendant cette course, Cody lui disait de s'arrêter : 

— Mais où est ce que tu vas ?! On est portés disparu ! Ce n'est pas le moment de s'amuser. 

— Bon sang, tais-toi. J'ai juste besoin d'aller informer ma famille. Maintenant tais-toi sinon je te jure que je me jetterai à la première rivière que je trouverai. 

Soudainement, Cody resta silencieux, et laissa cette dernière prendre les devant. Après quelques minutes de marches, ils arrivèrent devant une porte rouge. Alya trottina sur le côté de la maison. Alya appuya sur ses pattes arrières, pour ensuite sauter à travers la fenêtre de la cuisine qui était ouverte. Elle arriva devant le frigidaire, et remarqua qu'il y avait un torchon bleu sur l'îlot de cuisine. 

Cody s'énerva, car il en avait assez que cette  dernière dicte ses règles, il voulait à tout prix redevenir comme il l'était auparavant. Sans qu'il ne puisse contrôler quoi que ce soit, il sentit les os du chat se craqueler, pour ensuite sentir que leurs corps s'agrandissaient un peu plus. Il remarquait que ses pattes devenaient par la suite une main humaine, et qu'il tenait enfin sur ses deux jambes. Il baissa la tête, et remarquait qu'il était bel et bien dans son corps. Puis ensuite, il finissait par remarquer qu'il était complètement nu. 

Ses yeux s'arrondissent, son souffle se coupa. De la sueur coula sur son front, il avait soudainement froid, il continuait de se dire que cela ne peut pas être réel. 

— Mais qu'est-ce qu'il se passe ?! Dit-elle en ayant la vue les jambes et les pieds de Cody qui était assez musclés et poilues. 

Cody baissa le regard vers son entre-jambe, prenant conscience de ce qu'il se passait. Il entendit le souffle d'Alya se couper, comprenant que cette dernière voyait la même chose que lui. 

— Ne regarde pas ! Dit-il en un levant la tête, et regarda le plafond.

Il prit rapidement le torchon, pour cacher son sexe. Il entendit celle-ci se pouffer de rire à l'intérieur de sa tête. 

Tout à coup ils entendirent des bruits de pas, provenant des escaliers. Ensuite, ces mêmes bruits se rapprochèrent dans leur direction, faisant apparaître un jeune garçon, d'une dizaine d'années. 

— ETHAN VA T'EN ! Hurla Alya. 

Cependant, le jeune homme ne pouvait pas entendre la voix de sa grande sœur. En revanche, Cody, lui, pouvait très bien l'entendre. 

— Oh... Merde... 

— Papa ! Pourquoi il y a un monsieur tout nu dans la cuisine ? Demanda curieusement Ethan.