De père en fils (2/3)

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Quand elle ouvrit les yeux le lendemain matin, Terry dormait encore. Elle le regarda dormir un petit moment, son visage était détendu et une légère barbe ombrait ses joues et son menton. Elle aimait son profil si parfait, son nez fin et droit, sa bouche généreuse, son menton volontaire.

Elle laissa ses doigts glisser sur ses joues et poussa quelques mèches qui lui tombaient sur le front. Il était nu et elle laissa son regard errer sur les muscles bien dessinés de son torse et de son ventre, éprouvant la délicieuse envie d'y laisser courir ses doigts. Finalement, elle se contenta de poser la main sur sa poitrine, profitant de la chaleur de son corps, elle percevait même les sourds battements de son cœur.

- Y a-t-il plus agréable façon de se réveiller ? murmura Terry, tout en gardant les yeux fermés.

- Peut-être que oui ! Quand tu m'embrasses par exemple, répondit-elle tout aussi doucement.

Il ouvrit les yeux et se dressa sur un coude pour la regarder. Il caressa sa joue de ses doigts, glissant sur sa bouche, son cou avant de reprendre son menton dans sa main et de l'embrasser avec toute la douceur, l'amour et la tendresse dont il était capable. Quand elle rouvrit les yeux, elle plongea dans son regard iridescent, qu'elle trouva si grave. Subitement, elle vit des larmes couler des yeux de son mari et elle le serra dans ses bras avec vigueur. Il la serrait contre lui en pleurant silencieusement.

- Je suis là, mon amour, dit-elle doucement. Je serai toujours là, auprès de toi, à tes côtés. Je t'aime, Terry, je t'aime à la folie, mon amour.

- Candy... murmura-t-il, Candy...

Elle le gardait contre lui, caressant ses cheveux, chuchotant des promesses d'amour infini à son oreille.

- Candy... finit-il par dire. C'est si bon de t'avoir là, près de moi, tous les jours. Chaque matin, j'ai peur que tu disparaisses, que tu ne sois plus là... j'ai peur d'avoir rêvé tout ça, tout ce bonheur. Surtout après avoir passé des moments avec toi comme la nuit dernière... finit-il dans un souffle

- Terry, dit-elle avec les larmes aux yeux. Je suis là, pour toujours. Tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça... surtout, justement, après des moments comme la nuit dernière. Ce que nous partageons est unique et merveilleux.

Il retomba sur le dos et l'attira contre lui en fermant les yeux.

- Si ma vie n'avait qu'une seule raison d'être, elle porterait ton nom, dit-il finalement. Et celui de Kyle.

- Terry, rendors-toi, mon amour. Il est encore très tôt, et ton fils va bientôt réclamer son garde-manger ambulant. Mais je veux que tu sois en pleine forme pour ce soir, alors rendors-toi. Et n'oublie jamais, même dans tes rêves, que je suis là et que je t'aime infiniment.

- Je t'aime aussi, dit-il doucement.

Elle resta près de lui jusqu'à ce qu'il soit à nouveau profondément endormi. Puis elle se leva, fit sa toilette et entra dans la chambre de son fils. En s'approchant du berceau, elle le trouva en train de se réveiller. Il frottait doucement ses petits poings contre ses yeux et se mit à bâiller. Quand il la vit, il lui fit un grand sourire et elle le prit contre elle pour lui dire bonjour et l'embrasser. Elle le changea et vint s'asseoir dans le grand fauteuil près de la fenêtre où elle s'installait toujours pour le nourrir.

Au bout d'un moment, elle amena Kyle à la nurserie à l'étage au-dessus, où se trouvaient déjà Mary la nourrice avec Cristina qui jouait. Elle les regarda un moment avec tendresse et redescendit à la cuisine. Elle y trouva Jane qui lui annonça que le petit-déjeuner était servi dans le jardin d'hiver et qu'elle y trouverait Albert qui déjeunait. Candy la remercia et se dirigea dans la véranda où elle trouva son frère qui se leva en la voyant arriver et la serra dans ses bras.

Les collines de la vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant