Connard [BxB] - EN CORRECTION

Chapitre 15

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*PDV LOUIS*

TIC. TIC. TIC.

J'entends le bruit des machines.
Ces machines qui la tiennent en vie.

*Flashback*

"Louis ! Viens! Dépêche toi, l'avion ne va pas tarder à décoller ! me dit calmement ma professeur d'allemand

-Ja Frau Biste, répondis-je tel un robot.

-Je suis vraiment désolé, je ne peux pas venir avec toi, c'est vu avec tes parents. Fait attention à toi. Je viendrai te voir quand on sera de retour d'Allemagne.

-Ja Frau Biste.

-Louis. Ça va aller ?

-Ja Frau Biste.

-Courage. Elle va s'en sortir. Viens là, me dit-elle en me serrant dans ses bras."

*Fin du flashback*

TIC. TIC. TIC.

Tout le long du voyage je n'avais pas pleuré. Je ne réalisais pas encore. 
Jusqu'à ce que j'arrive à l'hôpital.

TIC. TIC. TIC.

Elle était dans un lit, dans une chambre, dans cet hôpital. Les médecins l'ont mit dans un coma artificielle.
Ma sœur a voulu se suicider.

TIC. TIC. TIC.

J'aurais dû l'écouter. Elle est la personne la plus importante dans ma vie. Sans elle.... Sans elle je ne peux rien faire. Elle est tout pour moi..

*Flashback*

"Louis! Tu viens ? On va jouer dehors ? 

-Non Kitrie, je n'ai pas le temps là, repondis-je

-Allez s'il te plaiiit, juste un petit peu, ça fait longtemps que l'on a pas joué ensemble ! Me supplia-t-elle

-J'ai dit non. Je n'ai pas le temps là !

-Ohhhh..."

*fin du flashback*

TIC. TIC. TIC.

Je la voyais, allongée dans son lit d'hôpital, sous des montagnes de couvertures, reliés à des machines. Ses cheveux blonds étaient étonnamment bien coiffés. Elle avait l'air paisible mais ce n'était qu'une façade. Si elle en était arrivé là, c'est qu'il y avait quelque chose que j'avais raté...
Tout était trop blanc. Les murs. Les draps. Les appareils. La lumière. Son teint.

TIC. TIC. TIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC

Je vois une ligne se dessiner à la place des habituelles petites montagnes. Je ne comprends pas. Des infirmiers ainsi que des docteurs arrivent, une sorte de double fer à repasser entre leurs mains. Une infirmiere m'explique, il me semble, qu'il faut que je sorte. Mes yeux restent scotché sur Kitrie, on me fait sortir de force. Je ne veux pas bouger. Je ne veux pas me dire que c'est la dernière fois que je la vois.

Une larme s'échappe.

Je rejoins mes parents restés dans le couloir. A peine arrivé à leur niveau, je tombe en pleure dans les bras de ma mère. Je ne peux m'arrêter. Elle commence :"Mon chéri... Elle va s'en sortir. Je te le promet.

-Madame, Mesieurs, nous interromps un docteur, votre fille... A fait une crise cardiaque

-Oh mon dieu, murmura ma mère en se mettant à pleurer.