SCP Fondation : One shot sur le site Fenhir.

SCP:327-FH La jeune fille en rouge

On m'a dit que je suis né en avril, le 24 avril 1994. On m'a dit qu'ils m'avaient trouvé seule, pleurant enveloppé dans une couverture rouge entre les bras cadavériques de mes parents décédé peu avant. Je l'ai gardé cette couverture rouge, tout comme le pendentif qu'il y avait autour de mon cou et où il serait écrit mon prénom et je dit bien "il serait" car je suis incapable de lire les symboles qui y sont gravé, ça serait du sumérien, une des langues les plus anciennes de l'humanité. Mais, je ne suis pas humaine moi ?

Des cheveux rouges comme le sang. Impossible de les couper. Les ciseaux, les couteau, ils se brisent ou se tordent dessus. Ils ne tombent pas non plus, ils poussent depuis ma plus tendre enfance. Aujourd'hui, j'ai 24 ans et ils arrivent en bas de mon dos, ils sont très ondulé voir bouclé, un enfer à démêler. Je n'aime pas mes cheveux.

Des iris rouge sang. Apparemment, je peux voir plus de couleurs que les humains. Est ce utile ? Quand je peins aucun ne peut voir exactement toute les nuances que je m'applique à poser sur ma toile. Tous ces bleus, tous ces vers, ces mauves, des jaunes, ces oranges et même ce qu'ils appellent noir n'existent pas vraiment, ce n'est que du gris très foncés. Je déteste mes yeux.

Des lèvres rouges sang. Je parles avec mais les humains ne m'écoutent pas, je ne suis pas humaines alors je ne suis pas digne d'intérêt, même pas pour ce qu'ils appellent les "expériences" puisque je ne sais rien faire de spécial. Mes lèvres comme ma peau pâle, oscillant entre le rose pâle et le blanc selon les endroits, je dois les cacher, rester loin des humains. On m'a dit que si je les toucher trop longtemps je pouvais mourir. Alors je ne peux pas montrer mon affection, embrasser les joues, le front les tempes ou les lèvres de quelqu'un. Je hais mes lèvres.


Je n'aime rien chez moi, rien du tout. Je déteste chaque parcelle de mon être, de mon corps à mon esprit solitaire, du sommet de mon crâne à mes pointes de pieds.

Je me déteste.

Je m'appel Hava, ça veut dire "celle qui vient en aide".

Je déteste mon nom.

Je déteste le rouge.