Ben

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Ohh my god! A me fait tellement d'effets cette fille là! Argh qu'est-ce que j'peux faire? Je peux pas la toucher sans penser à quel point j'ai envie de l'embrasser partout, d'explorer chaque parties de son corps si beau, tellement sexy, mais en même temps tellement fragile. Elle va me rendre fou c'est simple! En plus quand elle s'est mis à rougir pis a respirer plus vite quand j'essayais de la chatouiller, j'y avais tellement pas penser avant que ça allait la mettre mal à l'aise, j'ai l'impression, quand je suis avec elle, qu'elle a toujours été là avec nous, comme si on se connais déjà. Argh pis elle est tellement belle en plus quand elle est mal à l'aise. Pis ses formes tellement sexy que juste essayer de la chatouiller ça aurait pu me faire bander. J'ai le goût de me toucher pis penser à elle, ses beaux yeux noirs joueurs, ses belles lèvres que j'ai tellement envie de goûter, son corps tellement parfait avec ses fesses, ahh ses fesses je les prendrai dans mes mains aussitôt que je les voit. Non, non, non, mon oncle a dit pas touche. Je pourrais même pas me branler en pensant à elle, j'y repenserai tout le temps et ça serait vraiment malaisant, mais en même temps ça fait même pas deux jours que je la connais pis elle m'obsède comme ça. Faut que je me trouve une fille parce que je sais que si je fais juste me branler je vais penser à elle.
Fuck, Laura peut pas m'obséder autant qu'elle, pas comme Maya, elle m'a rendu tellement fou cette fille là, en parlant du loup, elle est juste devant la porte en train de parler avec Dave, l'imbécile qui l'a fourrer dans mon lit, sous mon toit, dans cette chambre là dans laquelle je dors encore tous les soirs comme un cave. Je vivais pas depuis longtemps dans cet appartement là, souvent j'étais chez elle donc j'ai aucun souvenir chez moi avec elle sauf dans la chambre où elle a fourrer le sans dessin qui travaille dans le bar a tous les soirs, dans le bar où je travaille aussi. Sérieusement je sais pas comment il fait pour marcher encore. Ce soir là j'étais sur que j'allais devoir creuser sa tombe.
Je sors de mon auto et ils m'aperçoivent automatiquement, je soupire, verrouille l'auto que je n'ai pas été parker en arrière comme tous les autres employés, non non juste de l'autre côté de la rue, parce que le problème c'est pas en dedans c'est dehors à la porte, non pas mon ex ou Dave. Non juste un soûlons qui touche encore aux danseuses et comme c'est moi qui s'occupe des danseuses c'est mon problème. Mon oncle m'a donné cette responsabilité là quand il a décidé qu'il était trop vieux pour pouvoir intimider les pervers. À peine 8h du soir qu'on a déjà des problèmes.
J'arrive devant la porte et demande au videur de se soir, Marko, il est où le fatiguant qui arrête pas de harceler pour retourner en dedans. Il me pointe un homme dans la quarantaine, qui tien même pas debout et qui marmonne dans son coin. Je soupire, encore un autre alcoolique finit qui veut pas se l'avouer. C'est pas la première fois que j'ai des problèmes avec lui, à peu près à tous les mois il fait le même numéro, mais à soir il me fait vraiment chier, j'ai pas le goût d'avoir d'autres marde comme lui a soir qui pogne une fesse à une de mes filles. Je fonce sur lui et je le lève de terre par le col dégueu de son chandail.
- Bon, bon, bon si c'est pas mon ami Sam... T'a encore toucher à une de mes filles hein vieux vicieux? il a peur ça se voit, il en a profité pendant que j'étais pas là, mais maintenant il paye, J'te l'ai déjà dis qu'icite tu respectes les filles ou tu crisse ton camp. Tu voudrais quand même pas que je monte mes filles contre toi pis qu'elles fassent des plaintes pour harcèlement sexuel? Tsay ça me dérange pas pantoute si tu crisse ton camp de ma vue j'va juste avoir un degueulasse de moins à sacrer dehors.
Il me fixe les yeux ronds comme jamais. J'ai jamais été aussi loin dans mes menaces avec lui, mais là je suis pu capable.
- Faque là si t'é pas capable de garder tes osties de mains sales pour toi, j'veux pu jamais te revoir icite. C'es tu clair Sam?
Il hoche la tête piteusement et surtout avec une de ses peurs bleue pis à peine que je le lâche à terre il part à la course jusqu'à l'autre bout de la rue noire. Parfait!
J'espère que c'était clair pour une fois. Je repars vers mon auto, mais je l'entends m'appeler, elle, avec sa voix ensorcelante. Je l'écoute même pas, je sais qu'elle me suit pis je m'en fou, je veux pas la voir. Elle se met entre moi et la porte de mon auto avec ses beaux yeux bleus charmeurs. Elle s'est fait couper ses cheveux blonds, court, mais pas laid, ça lui va bien, même si j'ai un penchant pour les cheveux longs. Maya me saute dessus pour m'embrasser. Ses lèvres toutes douces et si fines, sa langue joueuse et chaude. Je l'embrasse aussi, j'ai toujours adoré l'embrasser, mais une image d'elle et de Dave dans mon lit me vient en tête et là je la recule doucement. Elle reprend son souffle, moi aussi, jamais je vais lui dire, mais ses lèvres m'avaient manqués, ça fait même pas un ans en plus que je l'ai embrassé pour la dernière fois. La seule femme que j'ai aimé autant, juste devant moi, mais ma seule envie en se moment c'est de monter dans mon auto et de retourner chez mon oncle, me coller sur Laura sans qu'elle soit mal à l'aise, ni réticente. Je relève les yeux de mes pieds et remarque enfin ceux de Maya, tous rouges comme si elle venait de fumer encore son weed où je sais pas combien de cochonneries. J'essaye d'ouvrir la porte de mon auto pour mettre le plus de distance possible entre moi et elle, mais elle se colle encore plus en mettant ses mains sur mon bras.
- Tu me manque tellement Ben chéri... s'il te plaît viens me coller à soir babe... elle me chuchote à l'oreille avec sa voix d'enfant gâtée.
Je la regarde en mettant ma main libre sur sa hanche, ces hanches, qui m'ont tellement fait fantasmer.
- Décrisse Maya, tu fais pitié.
J'ai dis ça le plus durement que j'ai pu, mais elle me fait tellement d'effet que je sais même pas me contrôler à côté d'elle. Elle recule brusquement et me claque la joue en partant aussi rapidement qu'elle était apparue. Je pars vers le parking du bar pour me garer à ma place habituelle. Il fait chaud dehors contrairement a la normale en mi-novembre. J'entre par le couloir des employés et comme je m'y attendais il fait au moins 30 degrés dans le bar, il y fait toujours très chaud. La musique joue à peine, donc j'imagine qu'il n'y a pas grand monde jusqu'à date, mais on est samedi donc je m'y attendais ça aussi. Le samedi on ouvre un peu plus tôt parce qu'on ferme plus tôt, le dimanche et lundi c'est fermé mais sinon tous les soirs de 20h à 2h du matin on est ouvert. Je vois mon oncle derrière le bar comme à son habitude avec son grand sourire accroché. La salle est pratiquement vide, quelques filles dansent, mais pas plus. Je fais signe à mon oncle et pars vers mon bureau, encore une soirée passionnante à faire de la paperasse.

This lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant