Advienne que pourra ; l'erreur est humaine, mais l'humain est une erreur...

Chapitre V (partie 1)

« Je peux te poser une question ? » Commence le prénommé Cédric, pendant qu'ils continuaient leur dance.

« Bien sûr ! Qui a-t-il ?

- Je voulais te demander pourquoi Éric n'est pas avec toi ? j'ai remarqué que tu lui plaisais beaucoup ! Et je dois avouer, qu'il n'avait jamais eu une amie comme toi ? Enfin je suppose !

- Pourquoi ? Et comment ça... un amie comme moi ?

- Et bien, il est différent et toi aussi, tu le comprend et puis vous allez bien ensemble... affirme-t-il avec un sourire charmeur.

- Oui c'est vrai ! Mais tu , je enfin... Tu ne me dis pas tout je pense ?

- Non, je voulais savoir si tu sortais avec lui ? murmure-t-il à présent.

- Non ! Enfin ! Pourquoi cette question ? reprend effarée Rubis.

- Je... Ou-oublie, c'est stupide ! bégaie le jeune garçon

- Si tu le dis... »

La musique se finit aussi tôt. A la fin, elle se sépare de Cédric et rejoint un groupe d'élève, elle passe derrière eux et se sert un verre d'eau. Le buffet est juste magnifique. Elle regarde les autres danser, certains professeurs ont encore de l'énergie dont Dumbledore qui en aie à sa sixième danse avec Minerva McGonagall. Le sourire rieur aux lèvres il franchit toute la salle sous le regard épuisé de Minerva.

« Tu l'a vu l'autre, elle danse avec Cédric ! commence une des filles, se trouvant dans le groupe à côté de la consternée.

- On ne sait même pas d'où elle sort... A si ! Elle vient du Baltard des cachots ! renchérie une autre de Gryffondor, s'adressant à une Serdaigle.

- La chauve-souris des cachots sort enfin de sa caverne ! Non mais sérieux, vous avez vu la tronche de son père, pas étonnant qu'elle n'ait pas de mère ! Il a dû lui envoyer ses amis mangemorts. Une vrai poufiasse » enchaine un autre. Rubis contient sa colère et pose son verre de dégout. Elles ne s'arrêtent pas de lancer des injures dérisoires, de la pur jalousie.

« Elle doit être comme ses parents, méchante, sale, irrespectueuse, colérique... » Sans qu'elle puisse finir sa phrase, elle se fait frapper. Rubis lui mets un point dans le visage. Toute la grande salle les regarde.

« Que tu parles dans mon dos, c'est une chose, mais que tu l'insulte, c'en est une autre ! » crie-t-elle, afin que tout le monde l'entende.

Ses yeux deviennent rouges de colère. Rogue se rapproche du groupe accompagner d'autre professeur, se frottant presque les mains du nombre de point qu'il pourrait leurs retirer. Mais avant qu'ils ne puissent l'attraper, elle sort de la salle, d'un pas pressé et assez rapide pour éviter les professeurs. Rubis se met à courir une fois qu'elle est sûre que personne ne la suit. Elle s'arrête à la tour d'astronomie. Un orage éclate dans le ciel. Et de la pluie légère ruisselle sur les murs. Les éclaires passe et illumine le ciel monstrueusement couvert de nuage noir. Les étoile s'éteignent et se cachent. Soudain un bruit se fait entendre derrière elle. Elle ne prend même pas la peine de se retourner ;

« Professeur ?

- Rubis, ma chérie ! »

C'est Minerva, qui vient se mettre à ses côtés et la recouvre de sa cape. Elle lui propose de s'assoir et l'entraine à le faire. Ses yeux en disent long sur ses intentions.

« Pourquoi, que s'est-il passé ? demande-t' elle.

- Rien du tout ! répond-t-elle en tournant le dos.

- Sûre ? Je suis la directrice de la maison et adjointe de l'école, tu sais que je peux régler n'importe quelle problème !

- Les filles parlaient dans mon dos, elle le fessait intentionnellement. Elles ont dit des horreurs sur Severus, ma mère mais aussi sur moi et enfaite... Je me rends compte qu'elles n'avaient pas vraiment tort vu ma réaction.

- Mon enfant, que t'elle ton dit ?

- Que j'étais, méchante, sale, irrespectueuse, colérique... et la suite je ne sais pas ! »

La femme lui passe un bras sur ses épaules et essaie de la rassurer.

« Rubis, ne te laisse pas abattre par si peu ! Tous cela est faux, et je peux te le jurer sur ma magie. Tu n'es pas méchante simplement protectrice. Tu n'es pas sale, tu es magnifique. Et j'en connait plus d'une qui aimerai être comme toi et qui te jalouse ! De plus tu n'es pas irrespectueuse, tu es une élève très polie par rapport à certaine. Et vraiment j'insiste, tu es très loin d'être colérique seulement différente, tu vois les choses d'un autre angle. Mais il faut que tu comprennes que je ne peux pas cependant te donner raison sur l'incident ! Je suis obligé de te retirer de point.

- Je m'y attendait professeur... Combien ?

- 50 point.»

Elle remercie Minerva d'être venue la voir et rejoint sa chambre. Elle laisse flotter sa belle robe derrière elle, comme le ferai son père. Et dire qu'elle pensait qu'il l'aimerai plus après l'avoir venger face aux insultes... Maintenant c'est elle qui veut l'insulter. Elle passe à nouveau devant les grandes fenêtres d'un couloir et arrive devant sa porte, qui devant laquelle se trouve Éric.

« Où étais-tu ? demande Rubis assez énervée, en croisant ses bras sur elle.

- Rubis ! Excuse-moi, je ne voulais pas te vexée loin de là. J'avais euh enfaite...

- Explique-moi ça à l'intérieur! le coupe t' elle en ouvrant sa porte de chambre, et en ravalant sa colère montante.

- Je t'écoute. Insiste Rubis, une fois assise sur un sofa face à la grande cheminée allumée.

- J'avais peur ! annonce le garçon d'une traite et en baissant la tête, rouge pivoine.

- Et de quoi ? questionne interloqué la rouge et or.

- De enfin... du regard des autres, tu es la plus belle fille que j'ai rencontré, et je me sentais privilégie, mais aussi comme si je ne le méritais pas. Et puis tu n'as rien à faire avec moi ! C'est ridicu...

- Éric, c'est très gentil de ta part mais tu n'as pas avoir peur de ça, croit-moi !

- Pour ça je te crois, vu la patate que tu as mise à Ursula.

- Tu la connais ?

- Oui ; tout le monde connait Ursula Hapes!

- Ah bon...

- Tu me pardonnes ? pose le jeune homme, avec espoir dans sa voix et ses yeux.

- Bien sûr que je te pardonne ! rit-elle.

- Bon merci, je devrai y aller !

- Oui à demain ! la jeune Gryffondor en se relevant.