🕊| Mariage entre femmes

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Bonsoirrr tout le mondeee

Me revoilà avec une partie carrément improvisée. Toute ma vie c'est me perdre sur youtube, c'est devenu un métier carrément. Donc en faisant mon trintrin habituel, je suis partie sur youtube afin de trouver quelques chansons par-ci par-là pour enrichir ma playlist gospel. Par la suite, j'ai dérivé sur deux vidéos parlant de l'affaire Tristan x Jordyn vu que je ne comprenais pas l'engouement autour et je suis tombée sur cette vidéo:

 Par la suite, j'ai dérivé sur deux vidéos parlant de l'affaire Tristan x Jordyn vu que je ne comprenais pas l'engouement autour et je suis tombée sur cette vidéo:

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Le titre était assez intriguant, donc sans hésité j'ai cliqué. Et j'ai décidé de vous le partager. Pour le coup, j'ai fait des recherches pour approfondir les informations de base que je connais et j'en ai profité aussi pour constituer cette partie. Et je ne dis pas que ce sujet mérite d'être plus partagé que d'autres, mais voilà l'envie était là. Surtout que mes coups de coeur ses derniers jours ce sont les traditions sooo

See you soon honeyy💛





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𝐈𝐧𝐭𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧

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Au Kenya et en Tanzanie, une pratique ancienne permet à deux femmes de se marier pour diverses raisons mais surtout pour l'héritage familial.

Appelée «nyumba ntobu», elle dure depuis plusieurs siècles et a comme objectif de détourner la marginalisation des femmes n'ayant pas eu d'enfant au sein d'une communauté où les femmes sont généralement cantonnées à un rôle d'épouse et de mère. C'est donc pour échapper à cette marginalisation, que ce mariage athypique permet aux femmes, trop âgées pour s'assurer une descendance masculine, d'en épouser une plus jeune. Cette dernière peut déjà avoir des enfants, ou être en âge de procréer.


೐chapper aux violences conjugales

Pratiquée à Musoma, la ville principale de la province de Mara (Nord de la Tanzanie), de plus en plus de femmes se marient entre elles également pour bénéficier de plus liberté au sein de leur ménage et se prémunir des violences conjugales. Sifa Mwana âgée 22 ans, a vécu quatre ans avec un homme qui la battait, avant d'être accueillie dans un centre pour femmes en difficultés.« Je suis partie de chez mon mari car il me battait à chaque fois qu'il rentrait ivre. C'est-à-dire tous les soirs »

C'est pour éviter que l'histoire ne se répète que Sifa a choisi de partager sa vie avec une femme plutôt que de se marier à nouveau avec un homme.

Ensuite, les hommes s'opposent de plus en plus à cette tradition car les femmes, ayant cette alternative, sont devenues exigeantes. Nombreuses ne veulent même plus envisager de se marier avec un homme de peur d'être battue. Dans la région du peuple Kuria, les statistiques sur les violences conjugales sont les pires du pays. Selon le rapport du ministère de la Santé publié en 2011, 72% des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont fait l'expérience de violences physiques.

« Les hommes ne peuvent pas frapper les femmes qui sont dans une relation "nyumba ntobhu" parce qu'elles ne leur appartiennent pas »

Cependant, la vie en couple nyumba ntobhu peut parfois aussi virer au cauchemar. Selon un rapport, deux filles sur cinq mariées à une femme âgée ont moins de 18 ans. Le journal local The Citizen a publié l'histoire d'une petite fille de 8 ans vendue contre 6 vaches à une vieille femme qui plus tard l'a contrainte à la prostitution.


β│La dot se paie en bétail

C'est la femme-mari qui choisit les partenaires masculins de son épouse qui n'ont qu'un rôle de géniteur. Le garçon mis au monde permet alors à la femme-mari de devenir propriétaire et de disposer d'une terre dont l'enfant héritera. S'il n'est jamais consommé, le mariage doit être toutefois soumis, comme un mariage normal, à l'accord de la famille de la jeune épouse convoitée. La future femme-mari doit régler une dot, qui se paie avec du bétail, dont elle détermine le montant avec sa future belle-famille.

En cas de désaccord au sein du couple marié, c'est un tribunal traditionnel qui est alors chargé de régler le litige. Toutefois, il est déjà arrivé que ces affaires passent en justice même si le mariage kuria n'est toujours pas officiellement reconnu par la loi kényane. Une coutume très bien tolérée en Tanzanie


χ│Maintenir la lignée

Le nyumba ntobhu est toléré, car il n'est pas assimilée à une relation homosexuelle. Les femmes vivent ensemble mais ne couchent pas entre elles.« Cette tradition existe depuis de nombreuses générations. Il ne s'agit pas uniquement de transmission de biens en héritage. Pour les membres du peuple Kuria la chose la plus importante au monde est le maintien de la lignée. Que pourrait donc faire d'autre une veuve sans fils ? Tout le monde la pointerait du doigt. »

Par la suite, on estime que les parents acceptent de marier leurs filles à des femmes plus âgées à cause de la misère ou lorsqu'elles tombent enceintes avant le mariage et qu'aucun homme ne veut l'épouser, et qu'il serait certainement très difficile de négocier une dot peu élevée.


δ│Un homme pour engendrer

Le jour du mariage, on présente un homme qui donnera des enfants au couple. « J'ai donné naissance à un fils. Au bout de quelques années, l'homme est parti. Aujourd'hui, j'ai une relation avec un homme de mon village, poursuit-elle. Notre tradition veut qu'une jeune femme n'ait qu'un seul partenaire, celui que la tribu de la femme âgée lui a choisi. Mais avec le temps, les jeunes épouses sont devenues de plus en plus indépendantes. Certaines d'entre elles décident seules avec qui elles veulent avoir des relations sexuelles et des enfants. Cela dépend beaucoup de la position de l'épouse plus âgée et de sa relation avec sa tribu

Selon la tradition, les hommes n'ont pas l'obligation de prendre soin de la femme et des enfants « nyumba ntobhu ». Mais Chacha veut l'aider. « J'aime ma femme, Rehema et tous mes enfants. Si j'avais plus d'argent, je prendrai une autre femme afin d'avoir encore plus de descendants », dit-il. Le nombre d'enfants est un signe de richesse de la famille. Mais les hommes n'ont aucun droit sur les enfants nés de « nyumba ntobhu ». Ces enfants portent le nom de la femme plus âgée et lui appartiennent. Il arrive que les épouses passent un accord avec le père potentiel et lorsque la plus jeune femme tombe enceinte, il reçoit de l'argent de leur part.





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Je n'ai pas d'avis particulier ni de questionnement sur cette tradition. Elle est inoffensive et elle permet aux femmes, entre autre, d'avoir des droits sur des biens. Certes le hic ce sont les enfants qui grandissent sans géniteur la plupart du temps, mais au delà, je trouve aussi cela désolant que certaines le font pour ne pas subir des violences conjugales.

J'aime partager des choses pas forcement commun de tous, alors n'hésitez pas à faire de même. J'en ai appris milles et unes choses avec vous, croyez moi!

La vidéo pour les intéressés ↓ Kissss💋

𝐌𝐈𝐍𝐃𝐋𝐎𝐂𝐊𝐄𝐑™Où les histoires vivent. Découvrez maintenant