Envol - Parce que c'était moi | Tome 4 |

Chapitre 5: De te tenir par la main

*NDA: Vous savez ce que ça veut dire: CHAPITRE MUSICAL! Cette fois-ci, la musique est à démarrer juste après la phrase: "Gon s'assit sur le lit sans oser regarder Killua" Il y aura une petite * comme ça vous n'oublierez pas! 
Bisous et bonne lecture!*

6h30.

Le réveil sonnait à tue-tête, glapissant dans mes oreilles comme un âne agonisant. J'étais d'une humeur massacrante. Je détestais ne pas me réveiller naturellement, et les partiels commençaient aujourd'hui. Je n'avais ni assez révisé, ni réussi à contacter Marcus pour qu'il m'aide lors des partiels. En bref, j'étais dans la merde. Sans compter que le secret des vies antérieures était désormais partagé avec Agnès et Elisabeth, et je n'étais vraiment pas sûr de pouvoir leur faire confiance.

-Tu devrais pas faire la gueule comme ça dès le matin, ça te rend moche.

Et en plus je me fais traiter de moche par Ethan dès le réveil. C'est très sombre, ce qu'il se passe, là.

-Tu crois que tu es beau, toi, peut-être ?

-Ouais.

-J'avoue.

Je déposais un chaste baiser sur ses lèvres et commençais à me lever quand il m'attrapa par le bras pour me faire retomber dans le lit, me faisant basculer sur lui sans que je comprenne ce qui m'arrive.

-Je sais que je suis irrésistible mais on n'a pas vraiment le temps pour ça, Ethan.

-J'ai juste besoin d'encouragement... Embrasse-moi !

Il faisait une petite moue triste si attendrissante qu'elle me força à céder à ses caprices. Je lui souris donc et l'embrassai, jouant avec ses lèvres entre les miennes, caressant ses cheveux en bataille et son doux visage. Ses lèvres, il me semblait impossible que je puisse un jour m'en lasser. Je finis par m'écarter de lui pour le regarder, nos corps toujours enlacés.

-J'ai peur des partiels, dis-je. J'ai pas assez bossé et j'ai pas envie que les vies fassent encore n'importe quoi.

-Pareil. C'est surtout les Versaillais qui me font peur. Ils sont vraiment pas adaptés à ce monde.

-C'est le moins qu'on puisse dire... Putain tu imagines s'ils arrivent en plein partiel ?

-Oui. Et c'est pas terrible... Quand on pourra, il faudra vraiment qu'on apprenne à gérer leur apparition, quand même.

-Ouais. On va se laver ?

-Oui !

Je rentrais dans l'amphithéâtre la boule au ventre. Le partiel commençait par le droit en anglais, et j'avais peur de la réaction de Marcus quand il se réveillerait, mais je n'avais pas trop le choix si je voulais gagner des points.

Il faut vivre dangereusement.

Je cherchais ma place quelques minutes avant de découvrir que j'étais à côté d'Arsène. Je m'approchais prudemment de lui et déposais mes affaires à côté. Il me regarda en s'empourprant terriblement. Je lui fis un petit sourire gêné, convaincu d'avoir soulevé involontairement mes sourcils de mépris en voyant ses yeux larmoyants.

Après s'être occupé des formalités administratives des partiels, nous recevions nos sujets et l'examen commença. Le sujet était assez simple et j'écrivais au brouillon tout mon texte. Une fois satisfait, je commençais à penser fortement à un sachet d'héroïne pour ramener Marcus. C'était le seul moyen que j'avais trouvé pour le faire apparaître sur commande. Cela sembla fonctionner et, heureux et inquiet, je me laissais doucement sombrer dans l'inconscience.

Marcus ouvrit les yeux sur l'amphithéâtre, ayant moyennement connaissance de la raison pour laquelle il était là. Il avait vaguement compris qu'il devait aider Ezéquiel mais ne s'attendait pas à se retrouver dans cet endroit. Il leva la tête, regarda autour de lui, et constata qu'une multitude d'étudiants étaient penchée sur le devoir, griffonnant nerveusement sur du papier. Il se leva, cherchant Daniel des yeux mais ne le trouva pas. Il regarda le bâtiment avec fascination, voyant pour la première fois l'intérieur d'un amphithéâtre.