Envol - Parce que c'était moi | Tome 4 |

Chapitre 9: Puisque nous sommes invincibles

*Et c'est le grand retour du lemon totalement inutile dans l'avancement de l'histoire mais sympa quand même! Ce chapitre n'a strictement aucun autre intérêt. Genre vraiment aucun. Mais j'ai entendu vos prières et elles ont été exaucées. (Bon en vrai c'était prévu... C'était peut-être pas sensé être si long, mais c'était prévu.) Pour info ce chapitre fait 2700 mots. Le chapitre de l'orgie devait faire un peu plus de 4000 mots mais il y avait une grande partie qui était hors lemon, donc je pense que celui-ci fait clairement partie des plus longs depuis le début de l'histoire, si ce n'est le plus long!
Allez, sur-ce, je vous fais une bise* 

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-Killua... Tu dors ?

-Non... Toi non plus, tu n'y arrives pas, alors.

-Je suis trop excité de revoir Léorio et Kurapika !

-Moi aussi, je suis... content. Je pense que je vais sortir marcher. Tu veux venir avec moi ?

-En pleine nuit ? Tu ne veux pas essayer de te rendormir ?

-Je n'y arrive pas. J'aime bien marcher pendant une insomnie, ça m'aide à trouver le sommeil.

-D'accord ! Je viens !

Killua se leva et alluma la lumière de la chambre pour pouvoir retirer son short de nuit et enfiler un pantalon à la place, à cause des températures fraîches de la soirée. Il était assez gêné d'être scruté par Gon de la sorte. Il était dos à lui mais son regard était si lourd qu'il pouvait le sentir le détailler sans retenue.

-Gon, tu veux pas arrêter de me mater et te changer aussi ? Tu me mets mal à l'aise.

-Oups... Désolé Killua, c'est juste que je te trouvais beau alors je t'observais.

-Mais arrête de dire des choses comme ça !

-Pourquoi ? Je suis ton copain, non ? J'ai le droit de te regarder.

-Oui, mais je... Bref, je t'attends dehors.

Killua quitta la pièce en courant quasiment et se retrouva rapidement devant la maison. Même s'ils sortaient ensemble, leur relation n'avait pas beaucoup changé, pour leur plus grand bonheur. Pourtant, parfois, Gon se surprenait à vouloir être plus proche de lui, pour le prendre dans ses bras ou pour l'embrasser. A chaque fois, Killua semblait au bord de l'apoplexie et il ne savait plus quoi faire pour le rassurer. Il n'avait néanmoins pas l'intention d'en démordre. Killua était son nouvel objectif. Il n'avait pas d'idée précise de ce qu'il comptait faire, mais il y allait franchement.

Il le rejoignit dehors quelques instants plus tard. Killua marchait dans l'herbe en regardant ses pieds, les mains dans les poches. Gon courut jusqu'à lui et ils se mirent en route. ils se baladèrent tranquillement sans chercher de but précis. Killua gardait de grandes distances de sécurité, même lorsque Gon tentait un rapprochement. Il ne laissait même pas à leurs coudes la chance de s'entrechoquer doucement. Il avait du mal à le regarder dans les yeux et Gon ne comprenait pas ce qui le mettait autant mal à l'aise. Il était heureux. Il était chez lui, il se baladait la nuit avec celui qu'il aimait dans un silence confortable. Mais il voulait « plus ». Il voulait lui dire des mots doux « plus » souvent, il voulait lui faire « plus » de câlins, il voulait l'embrasser « plus » longtemps, mais il voulait surtout être « plus » proche.

Plus proche.

Et Killua fuyait systématiquement, sans rien dire, les joues un peu roses. Peut-être avait-il peur. Peut-être avait-il honte... Gon ne connaissait que très moyennement ce que la honte provoquait. Il avait rarement été victime de ce sentiment et il ne comprenait pas pourquoi Killua ressentait cela. Il voulait lui parler, mais ne savait pas quoi dire, alors il improvisa, comme d'habitude :