Roger arrive en retard aux studios

520 49 112
                                    

« Qu'est-ce qu'il fabrique enfin ?

- Calme toi Freddie, dit John avec son éternel calme, pour une fois que ce n'est pas toi qui est en retard.

- On avait dit huit heures aux studios ! On a besoin de ses notes aiguës pour finaliser la chanson, sans lui on est bloqués, on ne peut pas avancer et le sentiment de perdre inutilement du temps me met hors de moi !

- Eh bien, on peut commencer à enregistrer une nouvelle chanson si tu veux...

- Non ! On finit d'abord celle-là.

- Comme tu voudras... »

Brian sortit des toilettes et demanda en rattachant sa ceinture :

« Il n'est toujours pas arrivé ? »

Freddie demeurera silencieux mais foudroya le guitariste du regard.

« D'accord, d'accord, je me tais. »

Oups, Brian est vexé.

« Excuse-moi chéri, je sais bien que ce n'est pas de ta faute. » articula Freddie, comme si il était pris de remords. Il prit son ami dans les bras.

« Eh WoLa ChUiS pAs Un pD wEsH, dit soudainement Brian avec une voix de racaille.

- Tchhht ! »

Soudain, la porte du studio s'ouvrit et laissa apparaître un homme d'une vingtaine d'années, dont les longs cheveux blonds avaient dû être secoués par le vent, ce qui expliquerait certainement leur forme ébouriffée dégueulasse. Il portait des lunettes de soleil, bien que nous étions en plein hiver, que le temps était froid, humide et que la masse importante de nuages gris présente dans le ciel, empêchait déjà au moindre petit rayon de soleil d'atteindre ses yeux si délicats. Son corps fin était recouvert d'un long manteau de fourrure beige. Espérons pour Brian qu'elle était fausse. Freddie, qui avait pourtant réussi à retrouver son calme quelques secondes auparavant gronda :

« Roger ! Il est dix heures ! Aah ! Je vais te faire bouffer ton manteau ! »

Brian et John attrapèrent chacun un bras de Freddie et le retinrent de justesse. Le batteur venait d'échapper à un coup de poing colossal. Pourtant, celui-ci ne put s'empêcher d'esquisser un sourire moqueur :

« Toi ? Freddie Mercury ? Tu oses me faire une remarque sur ma ponctualité ? »

John ne put s'empêcher de rire. Mdr.

« Certes, il m'est arrivé d'être venu en retard quelques fois aux réunions d'EMI, mais JAMAIS à un enregistrement aux studios, répondit-il fièrement en essayant de cacher sa gêne.

- Mouais...

- Et donc ? Je peux connaître la raison de ton retard ? demanda Freddie qui essayait de changer de sujet.

- Alors en fait, hier soir, je devais aller me coucher de bonne heure pour pouvoir venir ici aujourd'hui. Avant d'aller au lit, j'ai décidé de regarder un peu la télé. Pendant que je visionnais un reportage passionnant sur les oiseaux australiens, je me suis rendu compte que j'avais faim. Je suis donc allé dans la cuisine et j'ai décidé de manger une pomme, tu vois... Ensuite j'ai pris un verre d'eau. Oui, cela ne me ressemble vraiment pas. D'ailleurs, cette eau me paraissait très fade. Finalement j'ai pris une bière parce que c'était bien meilleur. Je suis allé à la fenêtre pour fumer en finissant ma bière et j'ai entendu de la musique provenir d'un bar en bas de la rue.

- Roger, résume s'il te plaît.

- Oui. Je suis finalement allé dans ce bar. J'ai bu, beaucoup bu. »

Freddie posa la main sur sa tête en signe de désespoir.

« J'ai finalement trouvé de quoi passer une bonne soirée. Si vous voyez ce que je veux dire. Je l'ai emmenée chez moi. Vous connaissez la suite. Je me réveillé ce matin et elle était encore endormie là. Il était déjà neuf heure et demi ! Elle ne m'avait pas réveillé cette con. Du coup je l'ai secouée et l'ai virée de chez moi puis je suis venu ici le plus rapidement possible. Voilà.

- Je vais le tuer.

- Oh eh, c'est bon ! Ça arrive à tout le monde !

- Non, ça n'arrive qu'à toi Roger. Tu es le seul qui est incapable de dompter tes pulsions sexuelles.

- Alors déjà si, j'en suis parfaitement capable. J'étais bourré, ça compte pas.

- Dans ce cas, tu es le seul qui ne peut pas dompter tes pulsions alcooliques » s'esclaffa Brian.

John éclata de rire. Il se mit à genoux devant Louis XIV et se prosterna en répétant « Brian ô Brian, dieu de la blague »

« Amen, répondit Brian en enlevant sa ceinture.

- Brian, non. Il perdra sa virginité avec quelqu'un qu'il aime vraiment ! hurla Roger.

- Mais je l'aime !

- John qu'est-ce que tu as bu bordel ?

- Une bière.

- Seulement une bière ?

- Oui.

- Et tu es défoncé comme ça ?

- Je suis pas défoncé déjà.

- ...

- Briaaaan ! Uhuhuh, viens ici mon chou, dit John avec un petit sourire pervers.

- Il est défoncé.

- NoooooOoOooOOooon.. » répondit-il avant de s'écrouler au sol.

Roger pris le bassiste sur son dos pour aller le coucher (oui, il y a un lit dans les studios, arrêtez de chercher la petite bête partout). Alors qu'il avait quitté la pièce depuis quelques secondes, un énorme fracas se fit sentir et le sol se mit à trembler. Freddie et Brian accoururent, paniqués et cherchèrent leurs amis dans le couloir sombre.

« Merde ! J'ai fait tomber John ! s'écria Roger (dédicace à CraieDeCouleur ).

- Ouch, ma tête...

- C'est pas ma faute, j'ai trébuché sur quelque chose...

- Mais quelle idée de te promener avec John sur le dos dans un endroit si peu éclairé ! » gueula Freddie alors qu'il venait de mettre la main sur l'interrupteur. La lumière étant enfin présente, Roger jeta un coup d'oeil vers le sol et s'exclama :

« Freddie ! Qu'est-ce que tes chaussures font là ? Ce sont sur elles que j'ai dû glisser !

- Oh ! C'est pas vrai ?! Mes chaussures ! En-fin ! I hAvEn'T lOsT mY sHoEs !

- Aïe... ma... ma tête.. » gémit John en gisant sur le carrelage froid. Il était complètement défiguré et avait la tête en sang.

« Ptdr, la gueule ! s'esclaffa Roger.

- Rog, si il n'y avait pas plus important à faire, tu aurais déjà reçu mon poing dans ta tête d'abruti, rugit Freddie.

- Oups...

- ...

- Je m'excuse, je m'excuse !

- Mouais...

- ...

- Bien, maintenant que j'implore de nouveau le respect, Brian pourrais-tu appeler les secours s'il te plaît ?

- Oui papa !

- Hein ?! » crièrent les trois autres membres du groupe à l'unisson. Même John qui était censé être à moitié mort afficha une expression de stupeur sur sa gueule défoncée.

« Non, non, rien... »

Et Brian s'en alla appeler une ambulance.



Ce truc n'a vraiment aucune cohérence mais j'ai la flemme de le continuer afin de lui donner une fin logique. Du coup voilà.

os rigolos de QueenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant