Partie 4

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La police arrive après seulement quelques minutes d'attente, ils embarquent le gars et me demandent de raconter ce qu'il m'est arrivé. Une fois le blabla fini et les papiers remplit la police s'en va.

Le choc retombe et je réalise enfin ce qu'il vient de m'arriver, je fonds en larmes et m'écroule sur le sol. Je ne peux pas m'arrêter de trembler et je ne cesse de me demander ce qu'il me serait arrivé si Alexander n'avait pas été là.

Je sens une main se poser sur mon épaule, mon patron me regard d'un air empathique.

Alexander : ''Je nous ai appelé un taxi, il ne va pas tarder, vous verrez, le restaurant dans lequel je vous emmène est réputé et croyez-moi, grâce à ça vous aurez tout oublié de cette mésaventure.''

Je sens mon cœur s'emballer en constatant l'attitude d'Alexander, il ne m'a pas l'air si méchant que ça, il m'a justement plutôt l'air doux et attentionné.

Une fois le taxi arrivé nous montons dedans et celui-ci nous emmène jusqu'à ce fameux restaurant. Il est vrai qu'il est effectivement très beau et très luxueux, un énorme palace.

Alexander s'avance devant un homme bien habillé et commande une table, l'homme nous dirige vers une jolie table qui fait très intime.

Je me sens presque honteuse... Ma tenue n'est pas forcément la plus belle et elle a été froissée. Je ne suis décidément pas assez bien habillé pour ce genre de lieux.

Eleonora : ''Je... Si j'avais su... Je me serais mieux habillée, je me sens vraiment de trop parmi tous ces gens parfaitement vêtus.''

Alexander : ''Comment auriez-vous pu savoir ? Vous êtes très bien Eleonora, n'en doutez pas. Vous êtes habillée élégamment tout en étant formelle, vous n'avez pas à vous inquiéter.''

Eleonora : Je rêve où il vient de me faire un compliment ? Et depuis quand m'appelle-t-il par mon prénom ?

Je baisse la tête et regarde mes couverts, gênée. Nous commandons notre repas et il arrive en très peu de temps.

E : ''Je... vous savez... Monsieur Hamilton vous n'êtes pas obligé de-''

A : ''Appelez- moi Alexander, pour ce soir... S'il vous ... S'il te plaît, pour cette soirée oublions nos status.''

E : ''Je... Eh bien... Merci... Alexander, grâce à vou-toi je me sens un peu mieux. Mais cependant j'ai une question... Comment as ...tu... su ? Je veux dire, il faisait noir et tout était silencieux, en plus tu ne travailles pas à cet étage.''

A : ''Ravi de l'entendre, je vois que le ''tu'' te déranges, mais vois-tu je trouve important de briser les codes après ce qu'il sait passé pour te rendre plus à l'aise et te faire oublier plus facilement. Pour répondre à ta question, j'allais rentrer chez moi en passant par une porte annexe du rez-de-chaussée lorsque j'ai entendu un cri, puis le vacarme de corps qui tombent au sol, j'ai tout de suite deviné qu'il y avait un grave problème alors je me suis empressé d'appelé la police et j'ai foncé.''

Alexander est vraiment quelqu'un de gentil et il m'a sauvé. 

La soirée passe et tout se déroule très bien, j'en apprends plus sur lui et il en apprend plus sur moi, nous échangeons et débattons toute la soirée. J'en oublie carrément ma tenue froissée et ce qu'il sait passé quelques heures plus tôt. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vécu un moment aussi relaxant.

Mais je sentais qu'il y avait plus que ça... Non seulement nous avions oublié nos statuts, mais en plus de cela notre attitude n'était pas celle de simple "amis" c'est comme si... il y avait de l'attirance. De par des sourires, des regards, des mimiques... C'était étrange mais, je me sentais portée par le moment, je ne voulais pas que ça s'arrête...

La soirée terminée Alexander me raccompagne chez moi en taxi.

Lorsqu'il me dit en revoir son sourire s'efface, il me regarde froidement et me dis avec une attitude distante : ''Merci pour ce moment madame Cabello. Comme vous vous en doutez nos rôles reprennent. Bonne soirée.''

Je le regarde complètement choqué par ce qu'il vient de me dire.

Avant de remonter dans le taxi il me lance un dernier regard et je suis troublé par celui-ci, ce regard, c'était comme s'il me disait : en vérité, je ne veux pas que ça s'arrête.
Puis il remonte dans la voiture comme si de rien n'était.

Je reste à l'entrée de mon appartement, complètement chamboulé par son changement de comportement.

Le lendemain je reçois un appel de la police qui me dit que l'homme qui m'a agressé hier soir est en prison et pour longtemps car il a des antécédents criminels tels qu'agression ou encore viol. Ils m'informent que l'homme m'avait repérer tôt le matin lorsque je contemplais le bâtiment et qu'il avait décidé de faire de moi sa victime. Il m'a attendu toute la journée devant l'immeuble et entra lorsque plus personne ne fut au rez-de-chaussée m'attendant dans un coin.

Je suis tétanisée et je pleure seule dans mon bureau à l'idée de n'avoir personne avec qui en parler.

Mon patron... cet homme très séduisantWhere stories live. Discover now