"Moi, je suis une fille comme les autres.
J'avais malheureusement vécu un très gros chagrin d'amour. J'avais alors decidé de partir loin d'ici pendant un long moment, presque un an.
Aujourd'hui me voilà revenu.
Retourner dans mon ancien chez moi...
- Ruggero : Ne retourne pas avec eux. Viens avec moi... Je sais que tu en as envie Karol, je le vois dans tes yeux...
Et si il avait raison ? Et si, pour une fois depuis que je connais Ruggero, il avait raison sur ce que je pense là, maintenant, tout de suite. Et si juste le temps d'une soirée je m'éloignais des problemes de cœur de Mike et Valu, du couple défectueux de Mike et Ana, de la rancoeur qu'il portent tous à Ruggero ?
Et si j'arrêtais le temps d'une soirée de m'occuper des autres et que je pensais à moi ?
- Ruggero : "Bon princesse tu sais que j'adore te regarder mais là je commence à me les peler.
- Moi : Oui.
- Ruggero : Oui ? Oui quoi ?
- Moi : Oui je viens...
- Ruggero : Vraiment ?
- Moi : Bon t'arrêtes ou je change d'avis ! *dit-je en souriant*
- Ruggero : Allez viens." *dit-il en souriant et en me prenant la main*
Il me prend la main ? Peut être que finalement je me sens mieux avec lui plutôt qu'avec les autres. Pourquoi avec lui et pas les autres ? Justement je ne sais pas et ca m'énerve ! Non non non non non non non !! On avait dit qu'on arrêtait de se poser des questions !
On avance doucement mais sûrement dans la rue toujours main dans la main. Plus on avance et plus je ne reconnais pas les rues de Paris. Finalement j'ai peut être envie qu'il me prête sa veste parce que bon il commence à faire froid quand même dehors... On passe dans une petite rue avec des bâtiments recouvert de feuilles ou de fleurs et avec la lumières du soir et des lampadaires les ombres se dessinent sur les bâtiments, c'est très joli.
- Moi : "Bon Ruggero ça fait déjà 15 minutes qu'on marche et je t'avoue que j'ai un peu froid.
- Ruggero : Je t'ai proposé ma veste toute à l'heure t'as pas voulu.
- Moi : Oui bah peut être que maintenant ça m'intéresse...
- Ruggero : Trop tard, je fait l'offre qu'une seule fois. *dit-il amusé*
- Moi : Naaannn allez s'il te plaît j'ai vraiment froid !
- Ruggero : Et bah t'attends qu'on soit arrivés"
Rien qu'entendre cela sortir de sa bouche ça m'énerve.
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Je vois Ruggero rigoler de la tête que je viens de faire. C'est une blague j'espère ?! Respire Karol ! Respire ! Ne l'étrangles pas, respire !
- Moi : "Et on arrive quand ?
- Ruggero : Tu poses trop de questions.
- Moi : Gnagnagna..."
On continue d'avancer dans le silence, et j'ai toujours froid !!
Je sens Ruggero ralentir et s'arrêter devant l'entrée d'un parc.
- Moi : "Oui et donc ? C'est ça ça que tu voulais faire ? Ruggero j'ai froid !! Je restes pas dehors !
- Ruggero : T'es très belle Karol, *dit-il en se retournant vers moi* mais tu parles un peu trop. *dit-il en souriant* Allez viens !"
Il me lâche la main et escalade le portail du parc. IL ESCALADE LE PORTAIL DU PARC ?! Putain dans quoi je me suis embarquée encore...
- Ruggero : "Bon tu fais quoi ? *dit-il de l'autre côté du portail*
- Moi : J'admire le paysage ça se voit pas ?! *dit-je énervée*
- Ruggero : Allez, dépêche de monter. *dit-il en rigolant*
- Moi : Ruggero je suis en robe je vais pas y arriver.
- Ruggero : Quelle idée aussi de te mettre en robe.
- Moi : Ohhh ne me cherche pas sur ce terrain là !
- Ruggero : Oh c'est bon je rigole Princesse. Allez monte et je te rattrape si tu veux.
- Moi : Nan ! Je peux le faire toute seule !
- Ruggero : Si tu le dis..."
Je commence à poser mes pieds sur le portail, je monde petit à petit en faisant attention à ce que ma robe ne se lève pas trop si vous voyez ce que je veux dire... Heureusement qu'il fait nuit mon dieu ! Une fois arriver au sommet je passe ma jambe droit de l'autre côté puis la gauche. Je me mets dos à Ruggero et je descends en faisant attention à ma robe. Une fois arrivée en bas je vois Ruggero qui rigole.
- Moi : "Qu'est-ce qui te fait rire comme un idiot ?!
- Ruggero : J'ai jamais vu quelqu'un escalader aussi lentement un portail.
- Moi : Oh ça va !" *dit-je en lui donnant un coup à l'épaule*
Il commence à s'enfoncer dans le parc. Je le suis mais pour tout dire, je suis pas très rassurée. Pourquoi ? J'en sais absolument rien.
