Chapitre 20

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"Un cousin c'est à mi-chemin entre un ami et un frère."

~Franck Oudit

***

*ROSE*

Je commençais à m'éloigner de la salle tout en pleurant et en criant à l'injustice. Mes amis essayaient bien de me consoler mais ils ne savaient que dire. Je vis James accompagné de Martin arriver en courant. Il avait vraiment l'ai pressé. Il s'arrêta à ma hauteur et me prit par les épaules.

— Ne t'inquiète pas Rose, je vais régler cela ! Martin m'a tout expliqué. Quelles sanctions as-tu eu ?

Je lui dis en sanglotant que Loryas m'envoyait en retenue jusqu'à la fin du semestre et que j'avais fait perdre cinquante points à ma maison. Il me prit par la main, me tira derrière et lança :

— Viens avec moi !

Je le suivis, assez réticente à l'idée de revoir le professeur de potions. Il entra sans même frapper dans la salle et s'adressa directement à Marx Loryas.

— Professeur, je me permets de vous signaler que vous venez de commettre une injustice en punissant ma cousine. Stanley Flint a fait intervenir un faux témoignage afin que vous la punissiez mais elle n'a en réalité rien fait de mal.

— Ecoutez Potter, je sais bien que votre rôle de préfet-en-chef vous tient à cœur mais n'essayez pas de défendre l'indéfendable.

— Professeur, écoutez au moins ce que j'ai à vous dire. Si vous ne croyez pas à ma cousine, faites-moi au moins confiance à moi. Le premier hibou pour notre première rencontre a été envoyé par Rose mais je me suis occupé moi-même d'envoyer le second. Quel intérêt aurais-je en temps que préfet-en-chef à ne pas favoriser le rapprochement entre les maisons alors même que je vous ai aidé à organiser ce projet ?

Loryas leva un sourcil suspicieux et étonné vers nous.

— Vous voulez donc dire que les frères Flint ont organisé cela et ont fait exprès de faire intervenir un faux témoignage afin de discréditer Miss Weasley-Granger ?

— J'en suis convaincu, professeur. Si vous voulez en avoir la certitude vous pouvez nous faire passer sous Véritasérum, je vous assure que Flint a reçu nos hiboux et qu'il les a ignorés. Je vous assure également que ni ma cousine, ni moi, ni aucun membre de ce groupe n'a menacé d'une quelconque manière Jacob Anderson.

Marx Loryas prit quelques secondes de réflexion, les sourcils froncés avant de déclarer d'une voix égale :

— J'ajoute cinquante points à Gryffondor et lève vos retenues Miss Weasley-Granger. Je verrai prochainement les Flint ainsi que Monsieur Anderson afin de tirer au clair cette affaire.

Je réprimais un sourire, la vérité allait être sue. Je tournais les talons sans un mot pour le professeur, il ne méritait pas mes remerciements. Dès que nous fûmes sortis de la salle, je me jetais sur mon cousin et le remerciais de tout mon cœur. Il venait de me sortir d'un sacrément mauvais pas.

— Ce n'est pas moi qu'il faut remercier mais plutôt Martin, c'est lui qui m'a mis au courant aussi vite.

Je claquais un bisou bruyant sur la joue de James avant de partir en courant vers mon groupe d'amis qui nous attendait plus loin dans le couloir.

Je sautais au cou de Martin, un sourire rayonnant sur le visage.

— Merci, merci, merci, merci ! répétais-je inlassablement.

Je vis le jeune homme rire, faisant ressortir ses fossettes. Il était tout de même vraiment mignon en plus d'être sympathique et attentionné. Je le lâchais et me retournais pour voir Scorpius partir en direction de la Grande Salle sans même nous attendre.

— Qu'est-ce qui lui arrive ? demandais-je à Albus.

Mon cousin me regarda, l'air gêné.

— Oh, je crois qu'il avait quelque chose à faire et qu'il était un peu pressé...

Je fis un nouveau sourire à Martin et nous nous dirigeâmes à notre tour vers la Grande Salle, bras-dessus bras-dessous.

***

Pauvre Scorpius... :'(

La Marque des Ténèbres (Harry Potter)Where stories live. Discover now