Chapitre 2 : Ressurection et révélations

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Il fait noir. Je ne vois absolument rien. Je me frotte les yeux, et regarde mes mains. Je ne les vois pas. Je les ai pourtant senties... Je regarde autour de moi. Du noir. Pris de panique, je me suis mis à hurler: "IL Y A QUELQU'UN?" ma voix s'est perdue dans le vide. J'ai encore hurlé :"QUI EST LA?!!" Perdu, j'ai couru en criant, mais j'avais l'impression de ne pas avancer. Au bout d'une minute, peut être même une heure, je me suis agenouillé par terre, si c'était vraiment la terre. Je n'avais aucune notion du temps, la peur m'empêchait de réfléchir. Ou suis-je? Qu'est-ce que je fais ici? J'étais perdu dans les ténèbres. Je tremblais, de froid et de peur. Puis, je me suis effondré. Je sentais le sol dur et froid qui se déroba sous mes pieds. Je n'ai gardé que la sensation de faire une longue chute mortelle. Je me suis encore mis à hurler. Je tombais et hurlais quand une voix, ou plutôt un murmure, me dit dans une langue inconnue:"sumob caum" et je me suis rendu compte que j'étais dans une chambre, sur un lit. Les murs étaient verts, le lit était somptueux, assez grand, avec plusieurs motifs sculptés. Les draps étaient bleu marine avec des points blancs. Il y avait aussi une grande bibliothèque à la gauche du lit. Elle était pleine de gros livres dont on ne pouvait pas lire le titre sur la tranche. La bibliothèque était argentée et semblait avoir été fabriquée avec une matière inconnue. J'observais la chambre pendant un long moment, encore un peu hébété par le cauchemar que je venais de faire, quand j'ai remarqué une table de chevet sur le côté droit. Il y avait un verre d'eau dessus, ainsi qu'un mot. Le lit était immense, alors il m'a fallu quelques minutes pour atteindre la table. Je bus d'abord le verre, ce qui me fit remarquer que j'avais très soif. Ce n'était pas de l'eau, mais un liquide sucré très rafraîchissant qui me fit retrouver mes esprits, et j'ai regardé la chambre plus attentivement. Il n'y avait pas de fenêtres, donc aucun moyen de me situer et de me donner une idée du paysage. Le mot me revint alors à l'esprit, je le pris et le dépliai. Sa lecture m'attirait une certaine appréhension mais je le lus quand même. Il était écrit :"Si tu te sens enfin d'attaque, rejoins nous a la VILLA" j'étais perplexe. La Villa... Je ne savais ni ce qui m'attendait ni où j'étais. Je n'avais qu'une option. Je sortis du lit et vis une paire de Jordan rouge vif juste à côté. Je me suis levé et j'ai remarqué que j'étais en pyjama blanc rayé avec des chaussettes du même motif.

Je mis les baskets rapidement et sortis de la pièce par une porte blanche. La lueur du soleil m'éblouit, je mis du temps à m'habituer à la lumière. Après quelques minutes j'ai remarqué de la pelouse sous mes pieds. J'ai jeté un œil aux alentours, et j'ai vu des cocotiers et des buissons, et plus bas, la plage avec le bruit des vagues. Au loin, je voyais une grande villa blanche, entourée de murs. J'ai marché vers la villa et j'ai contourné les murs jusqu'a trouver une allée. Elle était goudronnée et conduisait à un portail noir à double battants. Il s'est automatiquement ouvert à mon approche, je suis entré dans la cour et ai découvert la totalité de la façade de la villa. L'avant de la cour montrait une lignée de buissons en forme de sphère, la cour donnait sur une grande terrasse blanche et dallée, il y avait une piscine en forme de haricot sur le côté gauche avec un plongeoir et un parasol sous lequel se situaient une table avec huit chaises. À côté, juste en face de moi, se situait une grande baie vitrée par laquelle on voyait un canapé blanc et un écran gigantesque noir corbeau. Cette pièce devait être le salon... La villa avait un étage, et la partie qui se situait au dessus du salon était garni de tables et de chaises. Le reste de l'étage était caché par des baies vitrées. Je ne pouvais pas voir l'autre côté de la villa. Une cheminée sortait du toit. Je suis resté abasourdi par tant de luxe, quand la baie vitrée s'est ouverte et six personnes, trois garçons et trois filles, sont sortis du salon et se sont approchés de moi. Ils semblaient tous avoir approximativement mon âge. L'un d'eux s'avança, il était plutôt grand, les cheveux blonds en bataille, il portait un t shirt violet sans logo et un short noir. Il avait des skono noires et il me dit en souriant : "-Ah enfin ! On t'attendait ! Salis pas trop mes baskets s'il te plaît... "

Les Immortels : Le réveil d'Obyris, Tome 1 [ TERMINÉ ]Where stories live. Discover now