Chapitre 2

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Ça va mal finir, on vous aura prévenu

C'est une des situations les plus embarrassantes que j'ai vécu de toute ma vie, quoi que vu tout ce que j'ai vécu dans ma vie je ne suis plus très sûr.

Cela va faire à présent trente minutes que cet imbécile de policier cherche à me faire avouer un crime que je n'avais pas commis. J'avais réellement mal aux épaules et aux bras. Ils m'ont salement arrêté avant de m'embarquer jusqu'au commissariat. L'autre conne est assise sur l'autre bureau. Bah oui logique, ils ont vu un grand homme noir attraper une petite naine à la peau claire, je pense une femme métisse, c'était sûr qu'ils allaient directement faire des films. Je scrute en plus de ça l'habillement de celle-ci, limite si elle avait quelque chose de portable en plein janvier.

« Monsieur répondez-moi ! », me crie dessus le policier qui tape contre la table pour soit disant me faire réagir et m'intimider. Il était plus petit que moi et il a tout de même l'audace de vouloir me faire peur, il n'a donc peur de rien.

« Je vais vous dire combien de fois que je comptais pas l'agresser et encore moins la violer, vous m'avez pris pour qui, cette p***, je veux dire cette femme m'a volé mon portable et mon portefeuille, vous croyez sérieusement que j'allais la laisser s'en tirer ?

- C'est vrai ce que dit ce monsieur ? », demande l'autre policier à l'autre conne. Je n'ai pas d'autres mots pour l'appeler.

« Non, je vous jure j'ai rien volé, je suis innocente, je marchais tranquillement, se défend-t-elle.

- Vous le connaissez ?

- Euh...pas vraiment », lui répond-t-elle l'air gêné. Elle se retourne et me regarde avec un air pitié.

« Je t'assure que je t'ai rien volé, je te jure sur tout ce que j'ai, me dit-elle en levant les mains en l'air.

- Bah dis leur que je t'ai pas agressé au lieu de faire ton innocente à deux balles ! », lui réponds-je en levant limite la voix. Plusieurs policiers se placent entre nous pour ne pas que je m'en prenne à elle.

« Ça dépend, tu m'accuses toujours de vol ? », me demande-t-elle sans aucun toupet. Je la fixe pour être sûr qu'elle n'avait pas fumé.

« Tu veux que je te gifle ? », répliqué-je en la menaçant.

Ah non, je n'avais pas peur sous prétexte qu'on était entouré de policiers. Elle entre presque dans sa chaise tellement que je lui faisais peur. Je décide donc de prendre sur moi et trouver une solution pour vite sortir de ce trou de merde. D'abord me calmer, d'abord me calmer, d'abord me calmer, d'abord me calmer.

« Avoue le sale porc que tu voulais la sauter, tu l'as vu en mode décolleté et mini-jupe, tu n'as pas honte, tu as pas de sœur ni de mère ? ».

Ses propos ont eu raison de mon dépassement de mon tempérament d'ordinaire calme. Je saute tel un fou sur cet imbécile. Je n'ai pas eu le temps de lui faire quelque chose que plusieurs hommes bondissent sur moi pour me rattraper. J'entends en même temps l'autre voix de l'autre conne.

« Non, il a rien fait ! Je vous assure il est innocent ! ».

C'est comme cela, il a fallu que ce soit Jordan qui vienne me chercher en pleine garde à vue le lendemain. L'autre conne était enfermée dans une autre cellule.

« S'il te plaît, rassure-moi que tu as rien pris d'illicite ? Me demande Jordan dans le hall du commissariat.

- Me parle même pas », lui réponds-je en soufflant. J'ai perdu complètement les pédales hier soir, ça ne me ressemble sérieusement pas, mais je ne supporte pas qu'on se foute de ma gueule et surtout qu'on m'accuse de quelque chose de grave que je n'avais pas fait. On se retourne en même temps sur un policier qui arrive avec mes affaires.

Homme parfait- Femme imparfaiteWhere stories live. Discover now