médocs

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Mélusine, elle est intelligente. C'est ce qu'on lui dit, en tout cas. Elle frôle la perfection quand elle tend ses bras (abîmés) jusqu'à en effrayer les étoiles. Elle blesse la lune, à être pousser par ses mains qui la force à la toucher.

Mélusine, elle est faible, comme on murmure derrière son dos. On fait circuler des rumeurs pour dire que c'est une fille facile (avec la vie), qu'elle est tellement naïve qu'elle se fait avoir par tout le monde et qu'elle est mal mais qu'elle fait rien pour se soigner.

La maladie dont on parle, c'est juste ses insomnies, son moral sous le niveau zéro (un peu près moins mille), son appétit plus léger qui celui d'un (petit) moineau, son automutilation qui lui plus de bien que de mal et tout le reste. Sa dépression (qui fait chier), en fait.

Et, Mélusine, elle prend des médocs (au pif) pour atténuer sa souffrance.