médocs

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Mélusine, elle ne se relèvera pas. On lui siffle dans les oreilles qu'elle ne vaut rien, qu'elle nulle, faible, conne, moche, débile, idiote. On rajoute même des "va crever (sale chienne)".

Mélusine, elle sait qu'il ne faut pas nous écouter, alors elle se bouche (mal) les oreilles avec ses mains ensanglantées. Mais, même avec ça, elle nous entend toujours crier des méchancetés (qui ne devraient même pas exister) jusqu'à la réduire en cendres brisées tellement de fois qu'elles ne sont plus visibles.

On critique Mélusine sur tout, ses vêtements (noirs), sa coupe de cheveux (courte), ses (nombreux) tatouages, son piercing (solitaire), et ses chaussures (dites démodées). Et, tous ces détails dont elle n'avait pas conscience remontent (malheureusement) dans son cerveau jusqu'à contaminer son cœur.

Alors, Mélusine, elle se jette sur ses (tristes) médocs, et avale ceux qui reste pour soulager sa peine (inguérissable). Et, pour finir elle pleure sa vie gâchée par des connards de première que ne savent même pas ce que c'est de prendre des médocs pour (sur)vivre.

(fin)