médocs

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Mélusine, elle est à terre. On crie qu'elle ne se relèvera jamais. On jette ses malheurs à la volée pour qui voudra bien les écouter. On contemple les dégâts qu'on a fait avec des frissons de joie (et de victoire).

On est des monstres. Mélusine, le sait, mais elle ne se bat plus. Elle n'arrive plus. Elle est (trop) brisée, comme un miroir sans importance. Son cœur ne bat que pour la garder en vie (et, il n'en a pas envie).

Mélusine, hurle (en silence) avec le peu de force qu'il lui reste. Elle donne tout pour être (enfin) entendu parmi le bruit incessant de la vie. Elle lutte (contre elle même) jusqu'à être sans force, sans rien.

Rien, sauf ses médocs qui la font vivre le temps d'un instant (tueur).