11 - PDV Harold "J'aime à finir ce que je commence"

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PDV Harold


Elle portait un long peignoir de soie et était pieds nus. Je rougissais, elle était tellement belle.


Astrid : Avec ton album photo j'ai failli oublié ton cadeau.

Moi : Ah oui c'est vrai. Moi aussi j'avais oublié. En fait j'ai un autre cadeau pour toi.

Astrid : Tu pourrais me le donner demain matin ? Pas que je m'en fiche mais, disons que ce sera mon cadeau du 25. J'aimerai d'abord te donner le mien.

Moi : Bien sûr. Alors ? Il est où mon cadeau ?

Astrid : Pas loin...


Elle me fit signe d'allumer ma lampe de chevet , ce que je fis. Elle s'approcha doucement de l'interrupteur, éteignant la lumière principale.


Astrid : J'hésitais à te le donner mais après ce qu'on s'est dit, je crois que ça peut te plaire.

Moi: Et qu'est-ce que c'est ?

Astrid : Premièrement, je voulais savoir si tout ce qui a pu se passer entre nous ces deux derniers jours étaient... Comment dire... Réels ? 

Moi: Réels ?

Astrid : Oui, ça n'était pas du simple flirt dis-moi ?


Je me levais et m'avançais vers elle. Presque maladroitement, je saisis ses mains. Sans que je le veuille, je me mettais à stresser. On était seul cette fois et personne ne pourrait venir nous interrompre.


Harold : Jamais. Avec toi Astrid, ça a toujours été sérieux, on ne peut plus sérieux.

Astrid : Tant mieux alors.


Elle m'offrit un léger sourire et je ne pouvais résister plus longtemps. Je posais doucement mes lèvres sur les siennes et ma main au creux de ses reins. Ses bras vinrent entourés mon cou et notre baiser s'intensifia. Alors que je savourais de plus en plus ce moment, elle posa sa paume sur mon torse, nous séparant.


Astrid : Par rapport à ton cadeau, il y a quelque chose qu'on n'a jamais pu terminer toi et moi. Et tu me connais ? J'aime à finir ce que je commence.


Soit elle faisait référence à hier soir, soit à la fois où on l'avait presque fait, un après-midi d'été. On n'avait jamais été si proche que ce jour-ci mais l'irruption de Varek dans ma chambre avait quelque peu tout gâché. Aucune occasion pareille ne s'était jamais représentée mais il semblait que ce soir allait être différent. Elle scella de nouveau nos lèvres mais de façon bien plus fougueuse. Alors que ses doigts se baladait dans mes cheveux, les miens défèrent le nœud de son peignoir. Celui-ci tomba à terre quelques secondes plus tard et nous firent de même, sur le lit. Je redécouvrais chaque partie de son corps et ça me plaisait plus que tout au monde.On finit la nuit dans les bras l'un de l'autre et heureusement pour nous, rien n'y personne ne vint nous déranger.

Par-Delà Les Temps / Tome 2Where stories live. Discover now