The Secret of the Stars | BTS

29. Alnitak

Excusez-moi pour avoir été absente aussi longtemps mais j'ai eu beaucoup de travail, honnêtement je suis presque au bout du rouleau. J'ai eu quelques difficultés à écrire ce chapitre car j'ai dû faire de nombreuses recherches sur certains points afin d'éviter un maximum d'erreur (ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas). Donc non, cette fiction n'est pas arrêtée et je compte bien la terminer (sans la bâcler bien sûr), disons seulement qu'elle est en mode ralenti.

Bref, trêve de bavardage, je vous laisse découvrir la suite de l'histoire

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Soudain son expression change pour devenir plus menaçante, et avant même de réaliser quoi que ce soit, il se rapproche brusquement de moi et m'empoigne férocement le poignet pour me rapprocher de lui. Je me débats de toutes mes forces, puis soudain il m'assène une claque d'une telle violence que j'en suis étourdie.

La douleur est vive, le choc se répercutant dans toute ma mâchoire tandis que le monde autour de moi semble tanguer. Il m'agrippe ensuite le second poignet et profite de mon étourdissement pour me plaquer brutalement contre le mur, mon dos et mon crâne cognent contre la brique ce qui m'arrache un gémissement plaintif. Bien qu'ayant conscience de la situation, mon corps semble lourd, mes membres refusent de m'obéir pleinement et mes forces paraissent presque ridicules face à mon agresseur. Mais je ne cesse pas pour autant de lutter en donnant des coups avec mes pieds ou d'essayer de libérer mes bras désormais maintenus au-dessus de ma tête. 

-Arrête de te débattre, ma jolie. Si tu te laisses faire, en plus de prendre ton pied, tu pourrais même être généreusement récompensée.

Il se rapproche, un rictus mauvais déforme ses lèvres, appuyant tout son poids sur moi et finit par réussir à passer une de ses jambes entre les miennes pour aussitôt refermer sa prise autour de ma cuisse, affaiblissant ainsi gravement mes défenses. Je me retrouve alors prise au piège contre le mur et ce malade, qui vient enfouir son visage dans mon cou. Lorsque je sens sa langue contre mon épiderme, un frisson de dégoût s'empare de moi et me paralyse totalement.

-Tiens, tu ne te débats plus ? Je me doutais bien que tu allais finir par céder, comme la belle petite salope que tu es. Tant mieux car il y a encore plein de choses que j'ai envie de te faire, ici dans cette ruelle où personne ne viendra nous déranger, me susurre-t-il en venant frotter sa cuisse contre mon entrejambe. 

La panique ressert ses doigts macabres autour de ma trachée tandis que ma respiration se fait plus saccadée, des larmes viennent brouiller ma vision alors que sa bouche continue de voyager sur ma peau. Ce n'est que lorsque l'une de ses mains quitte mes poignets pour venir se glisser à l'intérieur de mon jean puis se poser sur mes fesses, que je reprends mes esprits et tente de le repousser de nouveau, en vain. Soudain, le grincement de la porte ainsi qu'une voix familière m'appelant surprennent mon agresseur qui détourne le regard vers le bruit en relâchant un tantinet sa prise sur moi. Je profite de cette occasion pour délivrer mes membres supérieurs de son emprise puis je le rejette de toutes mes forces avant de lui asséner un coup de genou dans les parties intimes. Il s'écrase sur le sol, replié sur lui-même à cause de la douleur tout en gémissant. Je me tourne alors vers le nouveau venu qui se tient figé sur le seuil de la porte, observant la scène avec une expression horrifiée, avant de relever ses yeux vers moi.

-Peanuts...

Sans l'once d'une hésitation, j'avance vers lui pour me jeter dans ses bras, légèrement tremblante. Il semble alors enfin réaliser la situation et répond à mon étreinte, tout en me caressant doucement le dos et me chuchotant des mots réconfortants. Une fois calmée, je romps notre étreinte pour lui demander dans un murmure presque inaudible : « on peut rentrer rapidement à la maison ? ». Il acquiesce avant de passer son bras autour de mes épaules comme si il avait peur que je m'effondre à tout moment. Et alors que nous n'avions effectué que quelques pas, une voix s'élève derrière nous.