Day after day among extraordinary children || Haikyuu

❝ 𝚜𝚒𝚡 ❞

Bonne lecture !

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Quand Tooru ouvre les yeux, le temps est humide et il a le nez bouché. Ses yeux le piquent, et quand il réussit enfin à se redresser, la chambre est calme et vide : Hajime n'est pas là. Sa tête tourne, et tourne encore. Quand sa vision finit par se stabiliser, il se glisse hors des couvertures et sort dans le couloir.

Cet étage est calme, et ils ne sont que six dans cette partie là : Tooru et Hajime, qui partagent leur chambre depuis le début, Kuroo, Kotaro, Suguru, et Keiji. Heureusement, quand les deux plus bruyants veulent faire des bêtises, ils se rendent au rez-de-chaussée ou au deuxième étage. Le troisième et le premier sont respectivement protégés par Tooru et Mika, et ni Kuroo ni Kotaro ne sont suicidaires.

La lumière lui fait froncer les sourcils, et il a envie de faire demi-tour pour retourner sous sa couette. Malheureusement, il a faim, et personne n'est aux alentours. Tooru marche lentement, pas à pas, et descend les escaliers en bois en faisant attention à l'endroit où il met les pieds. Les pensées des habitants lui viennent petit à petit, bruyante, et il sent un mal de tête poindre derrière ses paupières. Il n'a pas la force de les repousser. Son nez coule toujours, et il renifle de plus en plus.

En bas, il se rend compte que tout le monde est dans le salon. Les plus petits font la siestes, et il remarque Yachi endormie sur l'un des nombreux canapés moelleux. Mika lui caresse les cheveux.

Kuroo, qui joue aux échecs avec Koushi, relève la tête et le remarque. Il lui sourit, puis se met à crier :

– Hajime ! Il est debout !

Tooru renifle, puis se demande pourquoi ils sont tous à l'intérieur. Le professeur doit être dans son bureau, vu l'heure qu'il est – quelle heure est-il, d'ailleurs ? –.

Soudain, son meilleur ami apparaît – de nulle part lui semble t-il, alors qu'il était simplement allongé sur un canapé – et s'approche de lui. Il pose sa main sur son front, puis lui demande :

– Ça va mieux ?

– Tout roule, croasse Tooru.

Il aurait bien besoin d'un grand verre d'eau.

– Mon cul, répond Hajime et il récolte un regard noir de Kentaro qui bouche les oreilles de Lev.

Alors, il prend son ami par les épaules et le pousse vers la cuisine. Une fois seuls, il fronce les sourcils et affirme :

– Tu es malade.

– Peut-être.

Mais là, Tooru renifle encore une fois, et se met à tousser. Sa gorge lui fait un peu mal, c'est vrai.

– J'ai soif, affirme t-il et il se détourne pour se sortir un verre.

L'eau froide lui fait du bien, et quand il place le verre contre sa joue, un frisson le parcourt. Il lève les yeux, et remarque qu'il pleut averse. L'hiver arrive.

Son regard tombe ensuite sur Hajime, qui est en train de lui réchauffer une assiette. Tooru sourit, puis s'assoit à table. Il a presque envie de se rendormir, là, les bras croisés, bercé par le bruit que fait son ami, mais tout à coup ce dernier pose sa nourriture devant lui et l'instant est rompu.

– Mange. Ensuite tu pourras retourner dormir.

Ce qu'il fait, même si c'est dur car sa gorge lui fait mal. Plus le temps passe, et plus la lumière lui fait mal à la tête, alors il finit par avaler ses légumes les yeux fermés. Une fois son repas terminé, et se lève, s'avance vers Hajime, lui fait un câlin, puis se détourne.

En remontant les escaliers, il entend son meilleur ami déclarer à ses amis :

– Je vous préviens vous deux, je vous entends et vous êtes morts.

Et il est étonné quand Kuroo et Kotaro répondent :

– Oui, chef.

Dans sa chambre, le rideau est tiré et l'obscurité lui fait du bien. Comme il a froid, il vole la couverture d'Hajime en s'excusant à voix basse, et quand il s'apprête à aller s'allonger, quelque chose gratte à sa porte. Au départ, il pense que c'est le chat de Keiji, donc il ne bouge pas, mais le bruit recommence.

Quand il ouvre la porte, Tooru n'est qu'à moitié surpris de tomber sur un immense loup au pelage vert. Il sourit, s'écarte pour le laisser rentrer, puis cette fois-ci retourne s'allonger. Suguru le regarde faire un instant, puis s'approche, saute sur son lit et se colle contre lui, transmettant ainsi sa chaleur.

La sensation est agréable, et Tooru se rendort rapidement, même avec le nez bouché. Il se laisse bercer par le son de la pluie s'écrasant sur les carreaux de sa fenêtre.

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