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Je vois...Je vois quoi ? Beaucoup de brume, aucune lumière.

Nous sortons du sous-sol, complètement anxieux du taux de CO2 dans l'air. Mon rythme cardiaque s'affole, imaginant les pires scénarios possibles. Je respire l'air puis ferme les yeux. C'est respirable. Je souris pendant que j'entends Valentin et Maxime criés de joie. J'ouvre les yeux et vais naturellement vers Hugo.

Damien : On est des putains de flipettes.
Hugo : Aieme men bro !

Nous nous faisons une accolade.

Maxime : Il fait nuit ?
Thomas : Le temps est complètement déréglé, désolé les gars.

Nous marchons tranquillement dans l'ancienne maison de mon meilleur ami. Nous arrivons enfin devant la porte d'entrée.

Valentin : Bon, prêts à sauver le monde ?

Il rigole.

Maxime : Quelle équipe !

Il se joint à lui. Thomas ouvre la porte. Les rues sont désertes, pas un bruit, pas de vents. Non. Juste nous qui hallucinons devant autant de calme.

Damien : Euh...Et si on allait au bureau de tabac les gars ?
Thomas : J'suis pas contre.
Hugo : All-

Un bruit de flingue. Une...Une mitraillette.

Thomas : Courrez !

Hugo passe devant nous. Je cours derrière lui, l'adrénaline fait que mon cardio est beaucoup plus résistant qu'à la normale. On emprunte les petites rues puis on arrive enfin au bureau de tabac. La porte est fermée alors dans l'euphorie de la panique, Valentin casse la vitre, passe dans la porte et ouvre de l'intérieur.

Valentin : Entrez bande de cons !

Nous rentrons en flèche, il referme la porte à clé puis nous nous précipitons derrière le comptoir.

Maxime : C'-C'était q-quoi ça ?
Thomas : Ça c'est la certitude qu'on est pas seuls.
Hugo : Mais..Mais..Mais on est pas prêt à ça !
Thomas : Je te demande pas si t'es prêt mais si t'as envie de vivre !

Je tente de reprendre une respiration calme et balance mon regard de droite à gauche.

Damien : Hugo, Thomas, on fait le pleins niveau clope. Maxime et Valentin, prévenez nous si y'a un putain de soucis.

Ils affirment puis nous nous levons.

Valentin : L-Les...
??? : ILS SONT LÀ !

Par réflexe je prends Hugo par le bras et l'emmène dans l'arrière boutique en courant le plus vite possible. Je cherche des yeux la porte pendant que j'entends des coups.

Hugo : Et les autres Damien putain ?!
Damien : Ils ont Thomas avec eux, tout ira bien !

Je défonce la porte de derrière et me précipite dans la rue. Je cours dans la rue juste en face puis entre dans l'appartement en trombe. Je monte les escaliers le plus vite possible et vais en haut de l'immeuble. J'enfonce une porte quelconque et ferme la porte derrière nous. Je cours vers une porte aléatoire et nous enferme dans cette...salle de bain. Je regarde mon meilleur ami, puis il me prend dans ses bras.

Hugo : Putain, putain, putain...
Damien : C'est passer, calme toi...

J'essaye de calmer mon rythme cardiaque.

Hugo : Et Val' ?! Max' ou même Thomas ! Ils sont peut-être déjà morts !

Des larmes prennent formes aux coins de ses yeux.

Damien : Thomas est fort, il trouvera un moyen d'accord ?

Je nous fais assoir tranquillement et sors de quoi me rouler une cigarette.

Hugo : On est juste resté enfermer une semaine !
Damien : Les choses sont déjà allées si vite...

Je commence à fumer et attend que mon coeur se calme. Je ferme doucement les yeux et me vide la tête. J'entends Hugo se lever et ouvrir la porte. J'ouvre les yeux pour le regarder.

Hugo : Je me crois exactement comme dans un jeu tellement c'est irréaliste.

Je me lève et le suis.

Damien : Et donc ?
Hugo : On va voir si y'a de la bouffe ici.

Il marche dans l'appartement, faisant le moins de bruits possibles et se dirige vers la cuisine. Il ouvre le frigo pendant que je m'occupe du placard.

Damien : Là !

Je prends le sachet de poudre* et me dirige vers mon ami.

(* vu qu'on ne peut plus cultiver en dehors de Paris, l'industrie alimentaire a créée des sachets tout aussi consistant que de la vraie nourriture mais en poudre qu'on dilue dans l'eau).

Il allume l'eau du robinet et sort deux gros bols. Il verse l'eau pendant que j'ouvre les sachets que je viens versés dans les bols. L'eau devient pâteuse et nous nous armons de fourchettes. Je me rues sur la nourriture.

Hugo : Putain mec...

Il mange comme si sa vie en dépendait. Je sors mon téléphone.

"-Dès que tu peux, contacte moi. Je suis avec Hugo en haut dans un appartement, pas loin du tabac. J'espère qu'il t'ai rien arrivé.
Vu."



@Consciencesse.




_Heyeuuuuuh !
•Le prochain chapitre est sous le point de vue de Thomas ! Je sais que normalement c'est QUE sous le point de vue de notre cher Damien mais j'ai envie que vous sachiez se qui se passe du côté des autres !

Stone {Terminé}Where stories live. Discover now