Sauvetage

453 58 16
                                    

(Bonsoir ! Lisez le mot de la fin si votre cœur vous en dis, passez une agréable fin d'année, début d'année, ou même année. Je vous aimes.)

Hella était revenue avec ce même morceau de pain et mon téléphone dans son autre main. J'étais si pressé à savoir si oui ou non il m'avait répondu, Hella était impassible. Je stressais, j'allais faire une crise cardiaque. Elle me tendait ses deux bras et j'ignorais ma faim en me précipitant sur mon téléphone. Hella s'était mise à côté de moi, je déverrouillais mon portable, mon cœur ratait un battement.

"-J'arrive."

Les larmes se sont mises à coulées toutes seules. Mon âme semblait renaître, et je pleurais, pleurais tellement. Il était pas mort, Hugo et Valentin non plus. Hella était toujours impassible.

Ça c'était hier soir. Je suis à côté du mur en fabrication sous le regard menaçant de Termin. Termin est le surnom du petit ami de Hella. Je ne connais pas son vrai nom. Je vois le camion des gardes revenir, deux gars à l'arrière. La voiture passe devant moi pour aller à l'entrée.

Je suis tétanisé et Termin vient me battre pour me réveiller.

Maintenant, je suis au sol. Du sang coule de ma tête, je vois trouble. J'entends le monde s'agiter, des coups de feu. Devant moi se trouvent des cendres, un amas gigantesque de cendre. Hella accourt vers moi et me relève comme elle peut.

Hella : Da/ien..

Je vois mal, j'entends mal. Elle me relève, je retombe. Je suis au bord de l'inconscience.

Hella : //mien !

J'ai mal. Tout semble tourner, les cendres se rapprochent. Il y'a toujours autant de coups de feu. J'ai peur, j'arrive pas a comprendre ce qui se passe. Il y'a des cris, ceux d'Hella aussi. Mes yeux se ferment de plus en plus.

Hella : C'est Tho/// ! Réveille t// !

Elle me secoue, son visage me supplie. J'ai cru entendre son prénom, une larme m'échappe. J'ai l'impression de mourir, de brûler. Je ferme les yeux un instant. Je ressens plus rien.

Thomas : Me quitte pas.

Mon cœur fait un bon. J'ouvre les yeux et constate que je suis allongé sur une civière, porter par trois gars. A côté de moi, il y'a Thomas, du sang sur la joue. Je me met à pleurer.

Thomas : Tu es en sécurité, je suis venu te sauver.

Il y'a le bruit d'une bombe qui explose, on me dépose dans le camion des gardes, les trois gars commencent à m'ausculter. Je vois du blanc m'entourer, j'entends les portes du camion se fermées et le véhicule avancer.

Puis le noir.

@Consciencesse.

_Oui
•avouez c'est cool
•bonne année à vous tous, merci de continuer à lire cette histoire, NEUF MILLE LECTURES c'est ÉNORME. Je tiens à passer un message que vous devez prendre personnellement.

Aucune année de ta vie sera parfaite. Tu n'es pas obligé d'être heureux.se tout le temps. 2019 a été peut-être extrêmement éprouvante pour toi, et je suis vraiment désolé que tu es à vivre ça car personne n'en a le droit. Personne n'es parfait, même la personne que tu admires, aimes le plus a vécu de sales moments cette année. Mais ne pars pas pessimiste. Tu dois prendre 2020 comme l'année de la revanche envers 2019. 2020, une nouvelle décennie commence. Peut-être que tu passeras pas une chouette année, mais sache que même un "bonjour" de la part de quelqu'un est déjà quelque chose d'accompli. Soit bon envers ton prochain, un jour ça paiera. Si tu te sens seul.e sache que ce n'est pas grave. Pense à moi quand tu seras mal, jamais tu ne me dérangeras. Tu m'oublieras demain, mais au moins aujourd'hui tu auras le cœur apaisé. J'écris ces mots comme si on se connaissait depuis toujours, je suis la simple auteur d'une histoire fictive. Écris ta propre histoire. L'histoire de ta vie. Lis les premières pages, pour en écrire de meilleures. 2020 doit être une de ces belles pages.
Oublie pas que je t'aime.
Et merci à toi d'être encore là à suivre cette tirade.
Amicalement, Consciencesse.

Stone {Terminé}Where stories live. Discover now