Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]

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Selem Aleykoum ✨

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Il était 21h02 ici à PortoRico, ma jambe bougeait sans cesse et mes mains tremblaient, j'étais épuisée mais mon corps réagissait comme si j'avais bu trois cafés d'un coup.
Je n'ai prévenu personne de mon arrivée pour ne pas mettre Amina dans la merde, seulement quand je lui envoie des messages elle ne réponds pas ce qui m'inquiète encore plus.

Je prépare tout mes papiers et quand la porte d'embarquement ouvre enfin je me précipite pour être là première, je vais faire douze heures de vols en deuxième classe, sachant que j'ai pris le vol à la dernière minute plus aucune place n'était libre en première classe; pour vous montrer à quel point je me fiches de tout en ce moment.

Je rentre dans l'avion, je m'assois sur un siège pas du tout confortable côté hublot, l'hôtesse de l'air nous fait tout son discours obligatoire et l'avion peux enfin démarrer, je ne mets aucun écouteur rien, je n'ai même pas la foi d'écouter quoi que ce soit.

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L'avion atterri sur les coups de 12h00 en France; 6h de décalage horaire entre PortoRico et ici mais je ne pleins pas. Je sors rapidement de l'aéroport bondé de monde, j'appelle un taxi qui vient me récupérer cinq minutes plus tard, directement je lui indique Corbeil.

Pendant le trajet j'arrête pas de penser à comment ils vont réagir quand ils vont me voir ? Est-ce qu'ils vont me laisser le voir ? Je me pose pleins de questions et c'est horrible de ne pas avoir les réponses.

Trente minutes plus-tard j'arrive enfin à la citée, ici rien à changer tous le monde est au même endroit, là première chose que je regarde c'est les gars en bas du bloc qui sont toujours là d'habitude, cette fois-ci presque personne du moins pas tous.

Je descends de la voiture en remerciant le chauffeur, j'attrape mes valises et je me dirige vers l'entrée du bloc, quand certains gars voient que j'ai du mal ils m'aident à monter à monter les escaliers, je les remercie timidement et je toque à la porte.

Quelques secondes plus-tard c'est le visage bouffis d'Amina qui m'ouvre, quand elle me voit elle a d'abord un mouvement de recul puis elle fini par me sauter dans les bras et elle se met à pleurer :

Amina : Putain Maya !

Je lui caresse le dos de haut en bas pour la réconforter :

Maya : Arrête de pleurer Amina je suis là !

Elle hoche la tête et se sépare de moi, la voir dans cet état me fait tellement de mal que je me mets moi même à pleurer :