Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]

69

Selem Aleykoum ✨

**
MAYA

Je rentre dans l'appartement avec mes deux grosses valises, je suis allée récupérer toutes mes affaires dans l'après-midi après ma discussion avec Tarik.
J'ai décidé de revenir ici parce que je me suis dis que justement il fallait que j'affronte la réalité et que j'arrête de la fuir, et en rentrant chez moi je me cachais de toutes mes responsabilités : ici je suis en plein dedans.

Je dépose mes valises dans la chambre ou Amina est allongé de tout son être, dès qu'elle me voit elle s'empresse de me demander :

Amina : Alors ? T'as pu voir Tarik ? Elle me demande

Je soupire avant de m'assoir à ses pieds, je place mes cheveux derrière mon oreille :

Maya : Ouais je l'ai vu, on a beaucoup parlé.

Amina : Alors ? Il a dit quoi ?

Maya : Il va m'aider. Je dis normalement

Amina me regarde en fronçant les sourcils et se relève pour s'assoir en tailleur :

Amina : Mais c'est trop bien ! Mais Attend pourquoi t'as pas l'air contente ?

Je reprends ma respiration, je baisse la tête vers mes doigts que je me mets à triturer :

Maya : Je le suis, je suis contente, comment ne pas l'être ?

Amina : Bah alors ?

Maya : Je sais pas, je me sens vraiment mal. Même si Tarik m'a dit qu'il allait m'aider rien ne dépend de lui, l'une des particularités de Nabil c'est qu'il ne s'écoute que lui, jamais les autres pour prendre ses propres décisions; pas même son frère.

Les larmes me montent aux yeux et Amina me frotte de le dos, de haut en bas.

Amina : Ça va aller.
Tu sais Nabil je le connais pas bien, sache qu'avant que t'arrives je restait presque jamais avec eux, c'était juste les meilleurs potes de mes frères; « les grands de la Tess » elle dit en mimant les guillemets, Nabil je crois que c'était le plus mystérieux, il souriait jamais, il fumait tout le temps w'Allah quand j'étais petite j'avais peur de lui. Mais au nom d'Allah le tout puissant Maya du moment que t'es arrivée, c'était plus le même, Nabil il est souriant, drôle, il fume plus, je sais pas si tu te rends compte la 'couz ! Elle dit avec un grand sourire, et maintenant tellement je sais que c'est un canard j'ai plus peur de lui.