Chapitre 1: Un nouvel arrivant à Val-De-Rosey

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Surplombant une étendue verdâtre, trois bâtiments trônaient sur la verdure. Les chemins formaient les branches d'un pentacle. Des arbres surplombaient les édifices et touchaient presque le ciel. Il regardait le grand bâtiment qui s'offrait à lui, au centre de deux autres bâtiments. Le bâtiment ressemblait à un château, il se séparait en trois remparts derrière. À l'est, l'édifice était axé sur les dortoirs. À l'ouest, était l'amphithéâtre. Quelques mètres séparaient ces bâtiments du corps centrale de l'édifice faisant office d'université. Le reste de la verdure était occupé pour un terrain de golfe animé par les enseignants et les étudiants qui avaient un penchant pour ce sport. À d'autres moments, des espaces verdoyants servaient au repos et à l'amusement.


Un homme dans la vingtaine regardait le bâtiment du centre avec appréhension. Une main tenant une mallette, l'autre dans sa poche de pantalon gris faisant relever le pan de sa veste noire. Un blason représentant l'école ornait le côté droit de sa veste. Un nom inscrit en or sur la mallette identifiait celle-ci à l'homme : Gaspard Venderdrake.


Le blason avait une forme de bouclier, un lion ornait le bouclier tenant un sablier et derrière le bouclier, un hibiscus trônait fièrement le reste du blason. En-dessous du bouclier, brodée en fil vert, une phrase représentait la devise de l'école : « là où le chemin passe, l'histoire se crée ».


Le jeune adulte sourit et serrait sa mallette comme s'il avait peur de la perdre. Ses chaussures de luxe gravir les pavés de bétons pour se rendra au corps central de l'école. En un rond-point, séparant quatre chemins à différentes destinations, une statue représentant Jules César trônait fièrement devant l'établissement.


—Mon ami, fit-il en le saluant comme s'il allait lui répondre immédiatement.


Il leva son chapeau en même temps que sa salutation et le dépassa pour se retrouver devant une grande porte en bois massive digne de représenter l'époque du Moyen-Âge. Il se permit de l'ouvrir dans un bruit fracassant, s'échouant contre les parois froides dudit château-fort.


Il vit des lampes murales à l'ancienne isolée éclairaient les longs couloirs anciens. Des tableaux représentants les précédents titulaires de l'université, siégeant au siège du directeur, contre le mur droit de toute sa splendeur. Tandis que du côté gauche, on pouvait retrouver des anciennes figures d'histoire comme Socrate, Aristote, les philosophes des lumières notamment Diderot, Jean-Jacques Rousseau, ont trouvés leur place sur le grand mur et encore bien d'autres parmi tant d'autres.


(NDA : Photo de la lampe murale à l'ancienne isolée)

En plein centre du hall, sous un grand lustre, le jeune adulte pouvait retrouver une statue à l'effigie de Jules César

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En plein centre du hall, sous un grand lustre, le jeune adulte pouvait retrouver une statue à l'effigie de Jules César. Il vit également un escalier partant du fond du couloir pour mener au second d'étage et du second étage, sur la droite qu'il pouvait apercevoir un autre escalier mener au troisième. Il regarda le couloir se séparé en trois branches, sortant du hall. Il décida d'emprunter celui de droite. Il sourit en voyant qu'il avait très bien choisi sa direction lorsqu'il croisa d'autres enseignants avec leur cours en main, se précipitant vers les étages supérieurs pour mener à bien leur mission.


Au bout du couloir, il vit une grande porte avec un écriteau juste au-dessus, marqué « bureau du directeur ». Il sourit et frappa.


—Entrez, dit une voix grave.


Le nouvel enseignant ouvrit la porte et sourit en voyant son vieil ami, assis dans un siège en cuir derrière un énorme bureau, rempli de paperasses, d'un ordinateur et d'une lampe. À ses pieds, un tapis vert allait jusqu'au bureau, à sa droite, la pièce était légèrement bombée comme une arche et représentait un petit salon qui contenait : une énorme bibliothèque, deux canapés victoriens et une table de la même époque.


Il prit place sur l'un des deux fauteuils qui étaient placé devant le bureau. Un nouvel écriteau transparent ornait le bord du bureau, montrant le poste qu'occupait la personne assis derrière ce bureau : « Benjamin Verdictas, directeur ».


—Ah, mon ami ! *se lève et lui fait une accolade avant de se rasseoir* Que c'est beau de te revoir après tout ce temps à se parler au téléphone ! récita-t-il avec enthousiasme.

—Merci. Oui, bien à vous, Benjamin.

—Vous avez fait bon voyage à Rome, Gaspard ?

—Très, c'était grandiose.

—Bien, bien. Venons-s 'en au fait, le voudrais-tu ? Tu pourras vite mieux t'installer dans ton nouveau bureau, fit Benjamin.


Gaspard hocha la tête vigoureusement, enthousiaste à cette idée. Il avait même besoin d'une bonne douche pour se rafraîchir et enlever toute cette crasse qui ne le quittait plus depuis qu'il avait visité les catacombes de Rome.


—Bien...Voici tes clés pour ta classe, ton dortoir et ton bureau, mon ami. Voici quelques papiers que tu dois signer pour ton admission dans cet établissement. Tu sais, ce sont les papiers dont on a parlé au téléphone et que tu n'avais pas avec toi les renseignements nécessaires, ajouta-t-il.

—Oui, je m'en souviens, Benjamin. Remplissons ça vite, si tu le veux bien.

—Oui, oui, fait.


Il soupira lorsqu'il quitta enfin le bureau du directeur. Il regarda ses clés qui étaient toutes assemblés dans un anneau en argent. Il les fit s'entrechoquer lorsqu'il joua avec. Malencontreusement, il se fit bousculer et il fit tomber ses clés.


—Oh, excusez-moi, Monsieur, fit l'étudiant en se penchant et en lui redonnant ses clés.

—Merci bien, fit-il en les reprenant.


Il regarda l'étudiant partir, après que celui-ci a remonté ses propres lunettes qui lui tombaient du nez. Il souffla et parvint rapidement à son dortoir. Il prit une douche et soupira de soulagement en sentant l'eau chaude parcourir son dos, le décrassant. Gaspard s'allongea par la suite de tout son long sur le lit avec son livre qu'il avait préalablement déposé sur sa table de chevet. Il mit ses lunettes et commença sa lecture sur le livre 1 de la saga « Les Exploits du Professeur Challenger – Le Monde perdu », publié en 1912 par Arthur Conan Doyle.

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