9. Valser entre été et hiver.

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Les vacances avaient été si longues à arriver pour tout le monde. Alors ce matin, alors que tout le monde finissait de préparer sa valise. Priscillia devait bien être seule à ne pas vouloir rentrer chez elle.
Elle regardait tout le monde être impatient de monter dans le train tandis qu'elle serrait sa peluche contre elle. Elle ressemblait à une enfant qui faisait un caprice mais elle s'en fichait bien. Les personnes autour d'elle avaient l'habitude de son attitude enfantine et n'y prêtaient donc pas attention. Lorsqu'elle que les portes du train s'ouvrirent enfin, Priscillia s'y dirigea d'un pas peu déterminé avant de s'asseoir dans un compartiment au côté de son frère.

— Tu restes à la maison ces vacances ?

Priscillia hocha la tête à la question de sa grande sœur avant de renchérir par une autre :

— Vous partez en France, nan ? questionna la jeune fille, savant la réponse.

— Oui, avec les parents aussi, je crois que tu seras seule pendant deux semaines.

La noiraude haussa les épaules tout en levant les yeux au ciel. Cela lui importait peu. Tout ce qui l'intéressait était de rentrer chez elle et de dormir durant deux semaines entières. Les cours l'avaient épuisés ainsi que Tom.
Elle se souvenait encore de leur première discussion et ne s'était jamais imaginé en arriver là. C'était impossible de penser à tout cela. D'imaginer que son amour pour lui l'a dévorerai de l'intérieur. Ou qu'il existait tout simplement.
Sous cette pensée, elle décida de rentrer dans les bras de Morphée, ne supportant pas ce trajet en train.

— Sa proximité avec Jedusor me fait peur.

Mais ce fut la voix de sa sœur qui l'empêcha de sombrer dans le sommeil. Elle devait penser qu'elle dormait déjà car cela faisait déjà un moment que ses paupières s'étaient refermés.
Ses paroles prononcés se décomposèrent dans sa tête, ne pouvait-elle s'occuper de sa propre existence, se dit Priscillia.

— Moi aussi, elle est plus agressive et j'ai l'impression qu'elle s'assombrit de jour en jour, avoua Harry, la gorge nouée.

— Je suis d'accord avec toi, on devrait lui en parler, avant que cela ne prenne un tournant qu'on ne contrôlera plus.

Priscillia était certes touchée par leur besoin de la protéger mais mille fois plus énervé par la façon dont il voyait Tom. A leurs yeux, il était un monstre à abattre qui ne lui apporterait que le malheur ou l'auto-destruction. Elle était persuadée du contraire et essayait de le faire comprendre à Tom lui même. Mais faire saisir cela à son frère et sa sœur était chose impossible.

— Laissons la profiter de ces vacances, nous lui parlerons après.

Alors qu'il prononçait ses paroles, il caressa doucement les cheveux de sa sœur avant de déposer un baiser sur son front.

—-

Tom n'aimait pas les vacances, il se sentait trop seul, il détestait même cela. Lorsqu'il parcourait les couloirs tôt le matin, il souhaitait entendre les pas précités de Priscillia qui lui courait après. Elle devais être dans le train à l'heure qu'il était, la mine maussade et sa peluche serrée contre elle. Cela le fit légèrement sourire.
Il se ressaisit vite et reprit son expression habituelle mais il semblait que le professeur devant lui l'avait bien remarqué. Dumbledore s'approcha de lui tandis que Tom détournait les yeux et observait le parc de Poudlard qui s'étendait à l'horizon.

— Alors Tom, que comptes-tu faire de tes vacances ?

Le jeune homme ne souhaitait pas discuter avec son professeur, ni avec quiconque à vrai dire. Il ne pouvait rien dire à cet homme, il se devait de lui sourire hypocritement. Avoir Albus Dumbledore comme ennemi n'était pas une chose souhaitable. 

— Je ne sais pas encore, je présume que la bibliothèque sera mon refuge pendant encore deux semaines, avoua le jeune sorcier, lassé.

— Je pensais que mademoiselle Fawley vous aurait invité à passer les vacances chez elle, compte tenu de votre grande proximité.

Tom fallut s'étouffer avec son propre oxygène. Avait-il bien entendu ? Passer des vacances chez elle ? Leur grande proximité ? Parfois, Tom pensait réellement que ce vieux fou l'espionnait. Comment pouvait-il savoir cela ? Il était vrai que Tom et Priscillia passait leur temps ensemble mais il savait plus, cela se voyait dans son regard.

— Nous sommes simplement amis et même si elle m'aurait invité j'aurais décliné. Je préfère rester seul, assura-t-il en arborant un autre sourire hypocrite.

Dumbledore hocha une ultime fois la tête en souriant aussi avant de continuer son chemin et de laisser Tom seul.
Le jeune homme observa son professeur marcher au loin avant qu'il ne disparaisse dans un tournant. Il se dit alors qu'un jour ou l'autre, qu'il le veuille ou non, cet homme serait son ennemi. Il faudra qu'il soit prêt, plus fort encore. Sans aucune faiblesse.
Avant ça, il devra alors mené un combat mille fois plus dure. Il retourna observer l'horizon du parc de Poudlard tout en songeant au futur.

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A peine arrivée chez elle et n'ayant eu le temps que de se changer, Priscillia vit déjà ses projets de repos réduit à néant. En effet, elle était maintenant entouré de sa famille qui s'apprêtait à partir d'ici peu. Mais également d'un invité que ses parents avaient omis de lui apprendre sa venue. Un invité avec qui elle partagerait toutes ses vacances.

— Tu as intérêt de rester sage, ma fille, intima son père en la prenant dans ses bras.

Voilà bien une chose qui l'a rendrait toujours heureuse, les bras forts et chaleureux de son père. Elle lui assura que oui avant de voir toute sa famille disparaître dans un transplanage.
Elle se retourna alors vers l'invité inattendu et le regarda fixement.

Cela faisait bien longtemps que leurs regards ne s'étaient pas croisés. Que ses yeux clairs n'avaient pas pénétré son esprit, le sondant sans grande difficulté. Ô Seigneur, pourquoi était-il aussi beau ? Abraxas Malfoy se posait la même question à l'égard de la jeune fille devant lui. Celle-ci était vêtu d'une jupe sûrement trop courte et d'une chemise trop blanche qui laissait entrevoir qu'elle portait des dessous bleus. C'était lors de ces moments là qu'il comprenait l'étendu de leurs amours. Lorsqu'ils s'embrasaient tout deux, rien qu'en posant leur regard l'un sur l'autre. Lorsqu'il l'a faisait valser entre été et hiver, sans la faire danser.

— Nous allons donc passer nos vacances ensemble, c'est cela ?

Abraxas sourit. Les vacances ne seraient pas si ennuyantes que prévues.

———

Voici, enfin, un nouveau chapitre. Je n'ai jamais été aussi peu active sur une histoire et je m'en excuse. C'est bientôt l'été alors j'aurais assez de temps à consacrer à mes écrits. Je préfère pour l'instant me consacrer sur mon brevet. Mais je ne vous oublie pas !

Sinon, avez vous apprécié ce chapitre ?
Quel a été votre moment préféré ?

Le prochain chapitre sera principalement sur les vacances de Priscillia et Abraxas.

Merci d'avoir lu, au revoir.

PLUS PUR QUE L'OR | 𝘛𝘖𝘔 𝘑𝘌𝘋𝘜𝘚𝘖𝘙 Where stories live. Discover now