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Je me réveille, les bras froid. Je ne sens plus mes jambes. J'ai l'impression être tombé au fond. J'ai froid... Je ne suis pas enfoncé dans les bras et l'odeur de mon bien aimé.

Je m'essuie les vieilles marques de baves sur les côtés des lèvres.

Je regarde, et en ouvrant la porte, il y a mon téléphone, l'écran est fendu.

On y voit un millier de fracas. Je cherche avec difficulté dans ma table de chevet, un téléphone... Si je n'ai pas de téléphone, comment pourrais-je recevoir de messages de Maxence ?

Je trouve mon vieux Samsung Wave, un téléphone qui ne servait plus à papa et avec quoi je m'amusais plus petite.

Des photos de moi, et de pleins de souvenirs se mélangent.

Je transfère quelques photos, même si c'est plutôt compliqué, sur mon téléphone.

Il doit être 7 heures du matin et quelques... J'ai raté une après-midi de repos, et je suis exténué du décalage horaire.

Je me lève, portant ma béquille. Ma jambe est couverte de bleus... Et comme par hasard, c'est la deuxième semaine de rentrée, et la semaine dernière on devait venir en jupe ou en robe, je suis venue, mais le photographe à reporter au Mardi de la semaine d'après, AUJOURD'HUI. Mon dieu... Je ne peux pas venir ! Mais si je ne viens pas, je serais disputé par le proviseur pour mes absences.

Je m'appuie sur la béquille dans les escaliers.

Je m'assois à la table et me sers un sandwich à la confiture. J'ai si faim, que je pourrais me jeter sur n'importe quoi.

Je mange avec appétit mon plat. Je monte dans ma chambre, et m'habille d'une simple chemise blanche gaufrés, et d'un pantalon noir large.

Je ne me mets pas en robe, je ne pourrais pas.

Alors je pars pour le lycée, mon sac à dos sur le dos, marchant vers le bus.

Il ne pleut pas, et fait relativement beau.

J'arrive devant mon lycée. On me regarde mal. Certaines personnes que je ne connais que de vues, sont gentiment venues me voir. Je vois de loin Roméo, avec la bande de populaires, telle que Luan, et Harmony Lopez. Il ne me regarde pas, et j'ai presque l'impression qu'il le fait exprès.

Tout le monde est habillé d'une jupe noire, et d'un chemisier blanc, ou pour le garçon, la jupe remplacer par un pantalon de velours. Je marche vers mon casier, et dépose le peu de choses que je porte.

Je vais dans le Cdi. Il n'y a personne. Je m'assois à une table, et June, la femme qui y travaille me demande gentiment si je vais bien, et qu'elle à remarquer mon absence.

Je la remercie, et vais m'asseoir. Je reste sur le même livre pendant environ 20 minutes. June me fait remarquer ma tenue, et je lui dis que je n'étais pas au courant.

La sonnerie retentit, et mes pensées, les cours à peine commencé sont sur Maxence.

Nous entrons en classe de maths, et le professeur m'assoit près de Clarence Bergström, un allemand qui fait partie des populaires, ricanant de plus belle. Clarence me dévisage, et regarde ma béquille. Une jeune fille entre dans la classe avec les populaires, dont Roméo, qui traverse mon regard, souriant à peine, remarquant ma béquille. Il m'adresse une surprise en montrant du menton ma béquille. Je hausse juste les épaules, et re-regarde la fenêtre.

Monsieur Lizendru, professeur de mathématiques, ou comme il le dit avec un accent italien : « mathematica » les dévisages.

- (Lizendru) Jeunes gens, un billet, dépêchez-vous !

Maxenss :  Tome 1. @maxoulezozoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant